Avec le développement de l'injection du biométhane, les réseaux de gaz doivent s'adapter. Jean-Marc Le Gall, directeur du projet biométhane chez GRT gaz, dresse un bilan du droit à l'injection après dix mois d'application.
Le déploiement, sur tout le territoire, des sites de production et d'injection de biométhane dans les réseaux de gaz pousse les gestionnaires de réseaux à faire évaluer leurs installations et à organiser leurs travaux. Appliqué depuis novembre 2019, le droit à l'injection offre un cadre permettant d'accompagner les projets d'adaptation des réseaux de transport et de distribution. Objectif : éviter la saturation en permettant au réseau d'absorber la totalité du biogaz produit. Le droit à l'injection accélère notamment le déploiement des installations de rebours, ces équipements qui permettent de comprimer le biométhane et de l'injecter dans le réseau de transport, lorsque le réseau de distribution local ne peut pas l'absorber.
« Nous avons 21 projets de rebours qui vont permettre de désaturer des zones et d'assurer l'essor du biométhane. Sans le droit à l'injection, ces investissements n'auraient pas été possibles. » Détails avec Jean-Marc Le Gall rencontré à Lille au salon Expobiogaz.![]()
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