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Eau potable : le préfet n'autorise pas le procédé envisagé par le Sedif

Eau  |    |  D. Laperche
Eau potable : le préfet n'autorise pas le procédé envisagé par le Sedif

Le Syndicat des eaux d'Île-de-France (Sedif) n'aura finalement pas eu l'aval du préfet pour son projet d'osmose inverse basse pression (OIBP) sur l'usine de production d'eau potable d'Arvigny (Seine-et-Marne). Après avoir prorogé de deux mois sa décision, ce dernier ne permet pas le démarrage des travaux, par une décision implicite de rejet.

À travers cet équipement, le Sedif visait la distribution d'une eau moins chlorée, mais aussi moins calcaire. Il souhaitait, après l'usine d'Arvigny, étendre le dispositif à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) et Méry-sur-Oise (Val-d'Oise). Un choix contesté toutefois par des associations environnementales et des élus, dont ceux de la communauté d'agglomération Grand-Paris-Sud. « En faisant ce choix, le syndicat impose une vision techniciste du traitement de l'eau potable et obère le nécessaire dialogue entre les acteurs de l'eau en Île-de-France », regrette Grand-Paris-Sud dans un communiqué. Elle demande au Sedif de renoncer à son projet et appelle les producteurs d'eau en Île-de-France à se réunir pour réfléchir à une coordination des politiques publiques.

De son côté, le Sedif regrette cette décision du préfet et se laisse la possibilité d'effectuer un recours administratif. « Nous sommes déterminés à poursuivre ce projet d'avenir et d'intérêt général, qui répond aux attentes de nos 4 millions d'usagers franciliens en matière de qualité de l'eau et devance les exigences croissantes des autorités en matière de santé », annonce André Santini, président du Sedif.

Réactions3 réactions à cet article

A l'attention de la rédactrice de l'article : Je ne saisi pas bien les arguments des associations contre cette solution (osmose inverse BP) . Pouvez vous nous en dire plus ?

CEAlice | 28 janvier 2022 à 11h03 Signaler un contenu inapproprié

Décision du Préfet prise après avis de l'ARS? ou bien celui des Assos qui prévaut désormais?...
En tous cas, un précédent fâcheux si le recours administratif n'abouti pas.

DVC | 28 janvier 2022 à 11h05 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour,

@CEAlice, différents points posent un problème aux associations environnementales dont la consommation énergétique du procédé, un prélèvement plus important dans la nappe de Champigny déjà sous tension. Vous pourrez retrouver les arguments des associations ainsi que des différentes parties prenantes dans notre article : "L'approche technologique du Sedif pour la qualité de l'eau potable divise" (en lien dans l'encadré "A lire aussi" ou ci-dessous https://www.actu-environnement.com/ae/news/approche-technologique-sedif-eau-potable-divise-38481.php4).
Bien cordialement

Dorothée Laperche Dorothée Laperche
28 janvier 2022 à 11h33
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