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Les eaux guyanaises sont "une zone vitale" pour les cétacés

Les eaux guyanaises sont "une zone vitale" pour les cétacés

Deux semaines après le lancement de l'expédition scientifique menée par Greenpeace et le CNRS dans les eaux guyanaises, la mission confirme la présence de "très nombreuses espèces d'animaux marins (poissons, oiseaux, cétacés…)". A bord de l'Esperanza, le navire de l'association écologiste, les scientifiques ont déjà pu observer une dizaine d'espèces différentes de cétacés, tels que les baleines à bosse, et collecter de "nombreuses données" sur leur comportement, annonce l'ONG, dans un communiqué, le 12 septembre.

"Pour la première fois, nous avons vu des baleines comme le rorqual tropical se nourrir dans cette zone, c'est donc pour lui une zone d'alimentation. Nous avons également observé des baleines à bosse avec leurs petits : leur présence confirme bien que c'est aussi une zone vitale de reproduction, de mise-bas et d'allaitement", déclare Olivier Van Canneyt, biologiste marin à l'observatoire Pelagis (CNRS/La Rochelle Université).Certains cétacés comme le grand cachalot et le pseudorque ont également été identifiés. D'autres espèces ont été recensées comme le requin soyeux, le dauphin d'Electre et le rorqual de Bryde. Plusieurs grands poissons pélagiques ont aussi été observés (requins marteaux, espadons-voiliers, poissons-lunes…) ainsi que des oiseaux marins (sternes fuligineuses, puffins de Baillon, etc.)."Cette mission vient compléter les inventaires réalisés depuis seulement une dizaine d'années au large de la Guyane et l'état des connaissances sur la mégafaune marine", ajoute Olivier Van Canneyt.

Les eaux guyanaises sont "une zone vitale pour des cétacés et doivent donc faire l'objet de mesures de protections spécifiques", soulignent les scientifiques. Greenpeace demande la création d'un vaste réseau de réserves marines qui couvrirait au moins 30 % des océans d'ici à 2030. Un objectif également défendu par les scientifiques de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), indique l'ONG.

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