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AccueilYves CochetCopenhague : l'échec d'une pensée

Copenhague : l'échec d'une pensée

L'accord de Copenhague est un échec flagrant : il est sans avancée pour la lutte contre le réchauffement climatique. A qui la faute ? Au ''développement'' semble-t-il ! aliénation pour les uns, leitmotiv pour les autres. Jusqu'où de telles illusions nous mèneront-t-elle ?

Publié le 20/12/2009
Il n'y a pas d'accord de Copenhague, seulement une déclaration politique indigente de quelques dizaines de chefs d'Etat et de gouvernement, sans objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, sans force juridique, sans solidité financière. Ce texte est émaillé de phrases d'autant plus grandiloquentes qu'elles sont moins contraignantes, alors qu'il fallait des objectifs datés et chiffrés, des trajectoires décrites jusqu'en 2020, 2030 et 2050, et un régime de respect des obligations et de sanctions en cas de défaillance. La rédaction du paragraphe 2 de ce texte constitue un exemple de phraséologie sans ambition ni engagement : « Nous devrions coopérer pour atteindre le pic des émissions nationales et globales le plus vite possible, en reconnaissant que le passage du pic sera plus éloigné dans les pays en développement et en gardant à l'esprit que le développement social et économique et l'éradication de la pauvreté sont les premières priorités des pays en développement et qu'une stratégie de développement peu émettrice est indispensable au développement durable ». Tandis que les documents et les paroles des experts du Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) ne cessent d'affirmer que le pic puis le déclin des émissions mondiales doivent advenir entre 2013 et 2017, nos dirigeants mondiaux écrivent « le plus vite possible », c'est-à-dire « nous verons plus tard ». De même, le segment de phrase qui contenait une référence explicite à une division par deux des émissions globales en 2050 par rapport à leur niveau de 1990, ce segment a disparu du texte final. Comme le disait le président Obama dans sa conférence de presse, vendredi 18 décembre, vers 23h00 : « Cet accord n'est pas juridiquement contraignant, et chacun fera chez soi les efforts nécessaires ». On ne saurait être plus franc sur la fin du Protocole de Kyoto et de tout engagement collectif, sur le mépris de l'ONU et du multilatéralisme, sur l'indifférence aux alertes des scientifiques. J'invite chacun à lire cet « accord de Copenhague » afin d'en déceler, à chaque ligne et dans son ensemble, les marques de l'aveuglement à la catastrophe, du nationaliste économique et énergétique, de la croyance désuète au « développement », fut-il « durable ». Le vocabulaire du « développement », souvent équivalent à celui de la « croissance », est omniprésent dans tous les textes onusiens, notamment dans la Convention sur le Changement climatique et dans le Protocole de Kyoto. Il est la base de la partition de l'ensemble des pays en deux groupes : les « développés » et les « en développement ». Fondée sur le PIB par habitant, cette partition renvoie à une vision purement économique du bonheur des populations et de la santé des écosystèmes qui les soutiennent. On imagine ainsi un hit-parade des pays en ordre décroissant du PIB par habitant : les plus « riches » en tête, puis les « grands émergents », jusqu'aux « pays les moins avancés » (PMA). Bien sûr, ce classement ne tient aucun compte de l'état de l'environnement naturel du territoire de chaque pays, ni des prédations d'énergies, de matières ou de produits que les plus « riches » effectuent au détriment des plus « pauvres ». Ces derniers n'ont donc qu'une seule image de l'avenir : rattraper le niveau de « développement » des premiers dans une course perdue d'avance. A entendre les délégués à Copenhague des pays africains, asiatiques ou sud-américains, leur obsession unique est de se doter eux-aussi des grattes-ciel, des routes et aéroports, des voitures, téléphones mobiles et autres exhibitions matérielles qui attestent de leur « développement ». Suggérer que 80% de ces « richesses » proviennent du sous-sol à partir de matières premières non-renouvelables, que les réserves de certaines de ces matières premières commencent à s'épuiser, et que, par conséquent, c'est plutôt aux pays « développés » de réduire leur consommation desdites matières afin de partager équitablement et sobrement ce qu'il en reste, dans une décroissance de leur empreinte écologique, et afin d'imaginer un autre modèle de prospérité fondée sur une économie de flux et non de stocks comme aujourd'hui, et vous passez instantanément pour un écolo régressif genre retour à la bougie ou aux cavernes. L'immense majorité des dirigeants, au Nord comme au Sud, croient encore que l'on peut multiplier sans limite les productions et consommations matérielles, alors que l'évidence géologique de la finitude du monde terrestre montre que cette croyance est un fantasme irréalisable et, hélas, une origine banale des guerres passées et futures. Copenhague est d'abord l'échec de cette pensée productiviste du « toujours plus » pour les riches qui ne veulent pas baisser leur « niveau de vie » et pour les pauvres qui espèrent vainement rattraper le niveau de vie des riches. Une seconde thèse peut aussi nous aider à comprendre l'échec de Copenhague, au-delà des explications plus ou moins justes de la défense des intérêts nationaux (Obama, par exemple, pouvait-il oublier la pression de ses lobbies automobiles, charbonniers et pétroliers, ainsi que ses fragiles projets de loi sur la santé et sur l'énergie). Lorsqu'autant de leaders mondiaux se réunissent, il s'agit de ne pas perdre la face. L'affichage public d'un engagement écologique considéré comme excessif par les autres ruinerait votre image. Peu importe de savoir si cet engagement est exactement fidèle aux constats et conseils du GIEC qui nous décrit l'urgence et l'importance de la catastrophe climatique, ce qui compte alors est moins la vérité scientifique à laquelle on croit peut-être en son for intérieur que l'opinion des autres sur les propositions que vous formulerez. Ainsi, la posture européenne décrite dans le « paquet énergie-climat » de décembre 2008 était-elle : nous sommes prêts à réduire de 30% nos émissions à l'horizon 2020 (par rapport à 1990) à condition que les autres fassent un effort de réduction comparable. Sinon, nous ne ferons que -20%. Cette posture en miroir, si elle n'est pas comprise de tous, implique une évolution par le bas des engagements de chacun. Elle se retrouve dans de nombreuses situations sociales, dont on comprends alors pourquoi elles évoluent si lentement dans des régimes où l'opinion des uns dépend de l'opinion des autres. L'atmosphère n'a pas cette subtilité. Elle se moque bien des échanges d'opinions et des promotions d'images de soi. Elle enregistre sans émotion les concentrations de gaz à effet de serre qui perturbent sa composition. Elle ne négocie pas. Yves COCHET
Mathématicien, ancien Ministre de l'Environnement, Député de la 11e circonscription de Paris.

Les Chroniques de Corinne Lepage et Yves Cochet sont publiées tous les mois et en alternance, sur Actu-Environnement.

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26 Commentaires

Francis Martin

Le 21/12/2009 à 8h50

En jetant la merde en l'air, on ne la voie plus. Newton nous a démontré que tôt ou tard elle nous retombe dessus. Lavoisier nous a appris qu'à creuser la terre pour en extraire ses richesses, on aurait une très grande tombe mais rien de plus. Enfin Einsten nous a expliqué que l'univers ne comptait pas sur nous, et surtout pas pour nous et ne serait pas l'Eldorado de notre espèce. Donc la société du spectacle à fait son show, s'est donné bonne conscience, pour retourner dard dard à son jeu favori; profiter avant que les autres n'en profite. Heureusement qu'il n'y a rien après la mort, je voudrais pas assurer le service après vente.

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Sélène

Le 21/12/2009 à 9h23

Notre système économique ne s'arrêtera pas tant que les 'joueurs de casinos' perdront leurs mises. A ce niveau, leur pathologie devient dangereuse pour la population du globe. Les nouveaux inscrits (PED) sur le tapis vert doivent prendre crédit pour rivaliser avec les pays riches. Je vous rejoint quant à l'effet miroir.Mais comment leur en vouloir? Les "nords" ont financé cette croissance impropre à l'environnement; ils sont très mal placés pour faire la morale...En effet, Copenhague n'est qu'un vaste champ d'absurdités,un paravent qui ne diffuse que l'ombre de leurs décisions.Se donner bonne conscience et endormir la population. Etre à contre courant aujourd'hui demande un courage hors du commun...Bon courage donc...

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RobertVnt

Le 21/12/2009 à 9h56

Pas étonnant car sous l'impulsion des écologistes, la ville de Paris s'est dotée de dispositions contraignantes pour dissuader de rentrer dans Paris en voiture au mépris de la circulation dans les communes voisines. Alors les pays qui voient leur circulation automobile augmenter au profit du bien-être de leurs citoyens, ont probablement "la trouille" de s'engager sur le chemin de la pensée écologiste telle que la développe Y. Cochet.

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Jemica

Le 21/12/2009 à 10h04

Bonjour,

L'éducation nous enseigne la civilité et le respect de l'autre et l'on constate que pour l'économie mondiale, on inverse la pensée, ou les mauvais élèves obligent les bons à être mauvais.
La facilité et le dénie ne mèneront à rien.
No way!

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RobertVnt

Le 21/12/2009 à 10h10

On aimerait savoir comment sont calculés les rejets en CO2. On a l'impression qu'il y a accord sur la formule, est-ce exact ? Par exemple la production de ciment rejette beaucoup de CO2. Si, en France j'achète du ciment produit en Chine, comment le rejet en CO2 est calculé ? Le rejet de cette production sur le territoire Chinois, est-il comptabilisé au titre du rejet en France, ou au titre du rejet en Chine ? A qui est imputé le rejet occasionné par le transport ? à la France, à la Chine, au pays du pavillon du transportent, au pays du capitaine, au pays du port d'arrivée ? Ce serait bien de vulgariser ces éléments.

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RobertVnt

Le 21/12/2009 à 10h20

On aimerait bien savoir comment les experts du GIEC sont choisis ? On a l'impression qu'il appartient à chaque Etat de désigner ses experts. Ainsi ce groupe peut comporter des experts n'ayant pas de connaissances particulières en climat. Dans ce cas on ne peut pas parler de "scientifiques". Cest un peu comme les "savants" qui à l'époque ont condamné Gallilée. Un peu de vulgarisation sur la formation des experts et peut-être sur les enseignements tirés de grandes procès du passé (genre Gallilée) serait apprécié.

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Marthe

Le 21/12/2009 à 10h29

puisque les puissants de ce monde ne "peuvent" pas agir , nous les petits devront trouver une solution:
comme ce fameux grand pays qu'est l'Amérique, utilisons le principe de refus : "boycottons" certains produits issus de certains pays non respectueux de la planète..ce sera moins efficace, mais ce sera alors que là c'est peanuts!

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Naullay

Le 21/12/2009 à 10h44

Oui, l'Echec d'une "pensée" et surtout d'une "idéologie" : "l'Eglise de la Climatologie" ! de grands prophètes qui prétendent imposer de grandes doctrines au monde, fausses et surtout perverses.
Apparemment, des Ecolos et pseudo-scientifiques adeptes des modèles virtuels, oublieux de l'histoire climatique de la terre, faite de glaciations et de réchauffements, et omettant sciemment l'importance primordiale de l'activité solaire dans l'évolution climatique.
La Neige et le froid tombés sur Copenhague, sur l'Europe et sur les Etats-Unis sont la réponse humoristique des Cieux au mensonge climatique.
De nombreux pays - notamment 'pauvres' ont pressenti le grand mensonge et se sont rebellés.
La Fable du réchauffement - alors que la Terre entre dans un cycle de refroidissement, bien plus grave en réalité pour l'économie ! a été montée par l'illuminé Al-Gore, milliardaire de son état, et reprise par les soi-disant experts (politiques) du GIEC, de plus en plus contestés pour avoir truqué les données (Climate Gate). Cette théorie malfaisante vise à promouvoir un "Ecolo-Eugénisme", qui opprime les libertés et les ménages, sans changer ce qui a véritablement besoin d'être changé : la Finance spéculative, l'exploitation et la pollution à outrance par les multinationales, l'injustice sociale, les guerres démentielles soutenues par les USA, l'OTAN, Sarközy en Afghanistan et au Pakistan...les OGM qui détruisent la bio-diversité (Scandale du riz OGM, et le 'Monde selon Monsanto') etc.

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D.

Le 21/12/2009 à 10h49

Pour le ciment acheté en Chine, à la Chine. C'est d'ailleurs en bonne partie pour ça que les émissions européennes sont en baisses : elles ne baissent pas, elles ont été délocalisées (d'ailleurs la Chine émet par habitant environ 30% de plus que la moyenne mondiale, pour un PIB par habitant inférieur à cette moyenne).

Pour le transport, il y a une ligne dédiée, dans les comptabilités d'émission, appelée "transport maritime internationale", qui représente environ 1% des émissions mondiales.

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Naullay

Le 21/12/2009 à 11h05

Mr Y Cochet, est un "Polytechnicien supérieur", en tout cas supérieurement convaincu de son appartenance à l'Intelligence Illuminée.

Monsieur Cochet, le Climat se refroidit.
Lorsque le climat change sur Terre, l'homme n'a pas grand chose à voir là-dedans. Pour rafraîchir les mémoires, entre 800 et 1300 le climat Européen était plus chaud que maintenant, Groenland veut dire Terre Verte, pour les Vikings.

Les données climatiques manipulées pour une idéologie écolo-eugéniste, par des génies de la malversation, me font penser à ces "Traders" qui pianotent sur les modèles informatiques pour spéculer. Des petits génies de la "Finance pourrie", des meilleures écoles, comme Polytechnique..."la Science sans Conscience n'est que ruine de l'Âme".
Monsieur Cochet, vous soutenez des Elitistes eugénistes, qui veulent accaparer le pouvoir et l'argent sur le monde, et imposer leur Gouvernement Mondial. Pour ce but, tous les mensonges, y compris climatiques, sont bons.
Certains dirigeants l'ont compris, notamment la Chine et l'Inde; ils sont au courant de la falsification des données climatiques révélées par le 'Climate Gate' et ont refusé l'eugénisme climatique que les Elitistes voulaient imposer par tromperie.

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Anonyme

Le 21/12/2009 à 11h09

oui votre analyse me rejoint bien ... que faire ?

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Jy

Le 21/12/2009 à 11h24

Il est très bon de s'interroger sur les bases mêmes des questions d'aujourd'hui. Pour connaitre le GIEC, je vous conseille la lecture du site manicore

Le reste des articles du site sont destinés à tous, et permettre une compréhension du mécanisme de réchauffement en cours (scientifique et non scientifique peuvent y trouver leur compte).

Quant à savoir "qui" sont les "experts", ce sont forcément des spécialistes de l'un des domaines intéressés par la question (physique-chimie, climatologie, océanologie, biologie...).
Le travail du GIEC n'est pas un travail de recherche, mais d'analyse de l'ensemble des parutions scientifiques et recherches, pour en tirer des conclusions globales, toujours accompagnées de degrés de certitude.

Pour les plus courageux, il est possible de retrouver les résultats de leurs travaux sur leur site internet.

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Tacotac

Le 21/12/2009 à 13h50

Je me permets de donner mon avis sur les commentaires que vous laissez a cet article et celui rédigé par madame Lepage.

Vous avancez votre opinion comme une vérité, elle me parait pourtant bien critiquable.

« Lorsque le climat change sur Terre, l'homme n'a pas grand chose à voir là-dedans. » ha bon ? Qui êtes vous au juste pour pouvoir affirmer cela ? Il me semble qu’un panel d’expert international ne pense pas la même chose, mais vous avez certainement raison… (Tous des pourris, c’est ca ?)

« Pour rafraîchir les mémoires, entre 800 et 1300 le climat Européen était plus chaud que maintenant, Groenland veut dire Terre Verte, pour les Vikings » Oui c’est vrai, mais excusez moi du peu, cela na strictement rien à voir. Le faite que la température varie de façon « naturelle » n’a rien de nouveau, seulement les Viking ne traversait pas nos mers en bateau. Depuis l’ère industrielle, la donne a changée (le CO2 participerait-il a l’effet de serre ?). Et puis « le Climat se refroidit », laissez moi vous répondre directement, ca s’appelle l’hiver 

« Les données climatiques manipulées pour une idéologie écolo-eugéniste, par des génies de la malversation, me font penser à ces "Traders" qui pianotent sur les modèles informatiques pour spéculer. » Alors la, c’est de la paranoïa, je vous conseil de consulter. Que dire, si ce n’est que d’après vos propos, l’écrasante majorité des scientifiques concernés serait corrompu par l’argent ? C’est tout bonnement lamentable, apportez dont la preuve de ce que vous avancé (votre opinion personnelle mis a part). Comment peut-on dénigrer le travail (d’une vie pour certain) et l’intégrité de milliers de scientifiques, de nombreux pays et exerçant dans diverses disciplines, sans même apporter un semblant de fondement a vos accusations.

« Certains dirigeants l'ont compris, notamment la Chine et l'Inde; ils sont au courant de la falsification des données climatiques », c’est de la naïveté pure et simple qui vient étayer votre théorie du complot, je ne prendrais pas le peine de commenter cela, c’est grotesque.

Quand a ca : « Laisser des Ecologistes crypto-Nazis, comme le WWF (fondé par un ancien Nazi) ou l'OPT (Optimum Population Trust) soutenu par la City, avoir les discours malthusiens pour justifier des génocides dans nos consciences, est en réalité de l'aveuglement criminel. », je dois dire que je ne comprends pas bien en quoi WWF (fondé par un nazi ? Ok pourquoi pas, je ne prendrais pas la peine de vérifier, en attendant comparer les membres WWF a des « Ecologistes crypto-Nazis », la il faudrait développer un peu…) pousse au « génocide dans nos consciences » ? Ha oui, sauvez les pandas, c’était ca ? Arrrggg, saleté de panda, tous des nazis les pandas aussi (si, si !!).

Et puis votre jolie liste «Finance pourrie, pollution, OGM, suppression des services publics, ravages de l'inculture et d'une éducation sacrifiée, exploitation des masses ouvrières des pays pauvres, délocalisations ailleurs, guerres abominables, attentats semant la trouble et la division », je dois dire que pour une fois, on est d’accord, « c’est mal » (un peu comme tuer vous savez, car tuer, « c’est mal »). Je ne dirais pas que ce sont les « vrais » problèmes de l’humanité, mais ce sont en effet « d’autre » problèmes.

En tout cas je vous concède une qualité : l’écriture.

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Chocard

Le 21/12/2009 à 14h03

Le GIEC est un groupement de personnes chargées de compiler les articles sortis dans les revues scientifiques à comité de lecture.

Cordialement

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Tacotac

Le 21/12/2009 à 14h04

Mais… mais…. C’est qu’il en rajoute le bigre.

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Tacotac

Le 21/12/2009 à 14h08

s'informer, mieux :/

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Beveg

Le 21/12/2009 à 14h45

En attendant que nos grands chefs se décident, lisons le dernier n° du magazine du World Watch Institute dans lequel il est expliqué que l'élevage contribue, non pas à hauteur de 18% des GES émis par l'humain (comme la FAO l'avait annoncé en 2006), mais à hauteur de 51%... 51%, un tel taux peut faire frémir quand on sait qu'il est prévu un doublement de la consommation de viande d'ici une cinquantaine d'années.
Après la lecture de ce document, tirons-en les conséquences : une alimentation durable est une alimentation sans produits animaux. L'avenir de la planète vous préoccupe, alors changez vos menus et celui de vos enfants... Bon ap'

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Sam

Le 21/12/2009 à 17h03

Bon d'un autre côté, il suffit aux autres communes de faire de même pour repousser le problème toujours plus loin.
A un certain moment, il n'y aura plus de communes pour se plaindre, et la vie n'en sera que meilleure...

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Sam

Le 21/12/2009 à 17h16

Ben alors, Naullay, on a été recalé à X ???

Pour en avoir côtoyé quelque uns, je dois dire que si tous les Polytechniciens avaient la même clarté d'esprit que Yves Cochet, les grandes entreprises françaises bardées de cette espèce s'en porteraient bien mieux !

La Chine ne fait que produire les biens que nous lui avons délocalisés, idem pour l'Inde, c'est d'ailleurs grâce à ça qu'ils se mettent à rêver du même niveau de vie que les pays "développés". Dès lors, si ils ne veulent pas d'accord limitatif, c'est bien de notre faute : d'une part nous affichons un modèle de vie au-delà des moyens de notre planète, pour la plupart avec des ressources pillées dans les anciennes colonies, et d'autre part, nous palabrons beaucoup, mais à vrai dire, combien d'entre nous sont prêt à réduire leur train de vie pour préserver la planète ?

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Naullay

Le 21/12/2009 à 19h40

Pour ce qui concerne les changements climatiques des derniers millénaires, je vous invite à consulter par ex, Wikipedia.
Extrait : "Article détaillé : Controverses_sur_le_réchauffement_climatique.
Il faut rappeler que le GIEC est un organisme POLITIQUE, qui n'étudie pas le changement climatique, mais les risques liés au changement climatique d’origine humaine[8]. L'année la plus chaude au niveau mondial est 1998."
Les émissions de CO2 sont en grande majorité d'origine naturelle : Volcanisme, respiration de la Biomasse, Incendies... et sans doute un effet de la T° des océans car lorsque l'eau se réchauffe, la dissolution du CO2 diminue (c'est de la chimie de base) et il dégaze dans l'atmosphère, en CONSEQUENCE et non pas en CAUSE.
A propos des fameuses Controverses sur les données climatiques, sans oublier le 'Climate Gate' et le démission (curieuse ?) du directeur du CRU d'East Anglia, impliqué dans les e-mails révélés, je vous invite à écouter quelques scientifiques de bon sens, comme Claude Allègre, et Vincent Courtillot.

D'autres planètes de notre système solaire - où les Humains ne font pas d'émission de CO2 bien entendu - montrent des signes de changement climatique aussi, en particulier la planète Mars. Renseignez vous en recherchant ce que dit le Pr Lauri Fenton, du centre de recherches AMES de la NASA.

Pour ce qui concerne le WWF et le Bilderberg, ils furent fondés par le même individu, je vous invite à regarder sa bio dans Wikipedia aussi. Ce prince de sang bleu se prétendant à la fois créateur du club des Elitistes (ou club du Bilderberg) et sauveur de la Nature...

Je suis tout à fait d'accord pour que l'homme respecte la planète, un bien commun de l'humanité...mais qui est accaparé par les multinationales et les états impérialistes ! et le mélange des genres : Elitisme et Ecologie me semble de très mauvais aloi.
Un certain Adolf (Hitler) prônait l'Elitisme tout en vénérant la nature dans son Nid d'Aigle...et bien sûr l'Eugénisme envers les 'unter-menschen'; La Théorie de l'Espace Vital aussi...Les jeunesses Hitlériennes étaient façonnées dans des camps de 'scoutisme' en pleine nature, pour apprendre à être des combattants d'Elite...

Rappelons que mr Van Rompuy passa son examen pour devenir "Président de l'UE" devant le "Bilderberg". C'est relaté dans la presse.

Je vous mets aussi pour info, la déclaration ci-dessous :
"L’environnementalisme tel qu’il est propagé aujourd’hui conduit au sacrifice de populations. Le Dr Patrick Moore, un co-fondateur de Greenpeace qui répudia totalement le mouvement par la suite dit : « Le mouvement environnemental est devenu la plus puissante force qui existe pour empêcher l'essor des pays en voie de développement. (...) Je pense qu'il est légitime que je les qualifie d'anti-humains ».

Les discours de ces Ecolos comme Monsieur Cochet, me semblent empreints de cette idéologie anti-humaine, et je vous invite à vous renseigner sur les déclarations de l'Optimum Population trust.

Cette doctrine génocidaire dans son esprit, consiste à décréter qu'il y a trop de population mais surtout pas à la remise en cause de ce qui cause les désordres actuels : les actions des Elitistes et des impérialistes, se traduisant par le Globalisme et par son arme de choc, l'Ultra-libéralisme.
Notez que je ne suis pas "ultra-gauchiste" et que l'Impérialisme destructeur des Soviétiques qui ont massacré, déporté, et pollué...ne dégoûte tout autant.

Comprenez surtout, qu'à travers les crises (financières, pandémiques, climatiques...) l'ONU et les dirigeants mondiaux tentent de créer leur Gouvernement Mondial non élu. Quand on connaît la corruption qui règne au sein des 'machins'(par ex, l'OMS impliquée dans des trafics d'influence des Big Pharmas) on peut avoir froid dans le dos, s'ils arrivaient à leur objectif, à travers les mensonges et la peur qu'ils essaient d'instaurer dans le monde entier. "Le pouvoir corrompt; et le pouvoir absolu corrompt absolument" (Lord Acton).

Pour terminer : les personnes qui prêchent la peur et le catastrophisme sont en général des paranoïaques dangereux.
Un certain 'GW Bush' inventait la guerre contre le terrorisme...un certain Al Gore inventa la catastrophe climatique, bruyamment reprise en coeur par les politicards comme Mr Sarkozy et mr Brown. Renseignez vous sur leurs amitiés et sur l'efficacité de leurs actions pour traiter la crise financière mondiale...Par exemple, l'Express 3010 avait en page de couverture ! "Les Francs-maçons au coeur de l'Etat"
faut-il rappeler que les envois de troupes en Afghanistan sont décidés par ces dirigeants sans tenir compte de la réalité - l'origine réelle des attentats du 11 Septembre 2001 - ni des opinions publiques.

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RobertVnt

Le 21/12/2009 à 21h21

Sauf qu'en 1856 (Paris engorgé de voitures à chevaux et pollué par le crottin) par la loi d'annexion certaines communes de la périphérie du Paris de l'époque ont disparu ou réduites(Montmartre, Grenelle, Ménilmontant, Montrouge, ... ) été au profit de nouveaux arrondissements, l'objectif était le plan d'urbanisme du préfet Hausmann). Depuis plus d'un siècle et demi on n'a pas encore vu les communes périphériques se concerter pour mieux gérer la circulation automobile rejetée depuis Paris. L'effet d'aménagement de proche en proche ne marche pas bien.

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Tacotac

Le 22/12/2009 à 13h03

Je ne reprendrais pas votre commentaire point a point, y’en a qu’on du boulot. Des remarques :

« je vous invite à consulter par ex, Wikipedia », en termes de source fiable, on a fait mieux, non ? A l’avenir, taper plutôt dans des revues scientifiques publiées.

« Les émissions de CO2 sont en grande majorité d'origine naturelle : Volcanisme, respiration de la Biomasse, Incendies... et sans doute un effet de la T° des océans car lorsque l'eau se réchauffe, la dissolution du CO2 diminue (c'est de la chimie de base) et il dégaze dans l'atmosphère, en CONSEQUENCE et non pas en CAUSE »
Il s’agit d’un problème EXTREMEMENT complexe, ce n’est pas en 4 lignes que vous pourrez en parler sérieusement (alors autant ne pas le faire). A noter que les dégagements dus à la « respiration de la Biomasse » sont compensés par le captage sur CO2 lors de l’activité photosynthétique (biologie végétale de base), et que l’océan ne dégaze rien du tout, le réchauffement des eaux diminue la dissolution du CO2, il absorbe donc moins.

« A propos des fameuses Controverses sur les données climatiques […] email révélés» oui, les climato-sceptiques s’appuient sur tout et n’importe quoi pour appuyer votre point de vue. « je vous invite à écouter quelques scientifiques de bon sens, comme Claude Allègre » Ha tien, maintenant on pourrait accorder du crédit a un scientifique impliqué en politique ? C’est vraiment quand ca vous arrange dites moi.

« D'autres planètes de notre système solaire - où les Humains ne font pas d'émission de CO2 bien entendu - montrent des signes de changement climatique aussi, en particulier la planète Mars. Renseignez vous en recherchant ce que dit le Pr Lauri Fenton, du centre de recherches AMES de la NASA. » C’est tout à fait vrais, et alors ? L. Fenton et al (2007) mentionnent que ces changements sont dans le même ordre de grandeur que ceux observés sur la Terre, « even though the processes involved are significantly different », et c’est tout. Les auteurs même de cette étude se mouillent beaucoup moins que vous sur le parallèle entre la situation martienne et terrestre. Et je note qu’ils utilisent des models climatiques très poussés, ils « pianotent sur les modèles informatiques pour spéculer », cela ne vous dérange plus cette fois ? Peut être parce que leur résultat pourrait étayer votre théorie ? Ils sont certainement beaucoup plus intègre, ces « bons » scientifiques.

Pour le reste ca dérive, de WWF a Van Rompuy en passant par le 11 septembre… Je ne m’avance pas sur ces sujets, c’est votre avis, je n’y adhère pas mais je le respecte (bien que je vous conseil toujours de consulter). Ce que je ne veux pas entendre, c’est vos délires paranos sur une communauté scientifique corrompue. La planète se réchauffe et l’homme à ca part de responsabilité. Il s’agit d’un consensus scientifique mondial. En agitant des concepts que vous pensez maitriser, comme le petit paragraphe sur les sources de CO2 naturelles, vous brasser du vent, c’est rigoureusement sans intérêt. Vous pensez avoir raison ? Prouver le scientifiquement. Autrement, il ne vous reste plus qu’a faire confiance en ceux qui l’on fait (et pas a l’ultra-minorité dissidente a la botte des vendeurs de carbon, car oui, une autre version du complot est aussi possible).

Quant a vos histoires d’ « idéologie anti-humaine », d’ « empêcher l'essor des pays en voie de développement », je souligne que ceci est un autre problème. Il y’a une constation scientifique, le réchauffement global et la part de l’homme dans cette dynamique, et il y’a une réaction politique, la façon dont l’information apportées va être utilisée (je réduis ma réponse au réchauffement global, car vous avez tendance à vous éparpiller sur des sujets très complexes).

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Umwelt

Le 23/12/2009 à 15h55

Je ne jugeais pas intéressant d'intervenir sur Copenhague, étant dès le départ convaincu que son résultat serait un échec. Ceci dit, devant une telle débauche de propos incendiaires, de pseudo-métaphores et de proverbes lancés à l'emporte-pièce, je n'ai trouvé qu'un dicton pour décrire tout ceci : "La culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on en étale".

"Le climat se refroidit" Qui êtes-vous pour l'affirmer ? Personne, face à une communauté internationale de milliers de scientifiques, qui a je pense légèrement plus de compétences que vous en la matière.

"Lorsque le climat change sur Terre, l'homme n'a pas grand chose à voir là-dedans". Bien évidemment, c'est pour ça que les courbes de concentration en GES et de températures moyennes sont pratiquement parallèles, avec un léger déphasage du à l'inertie du climat. Et vous allez me faire croire que l'augmentation des concentrations en CO2 et en particules constaté depuis le XIXème siècle n'a rien à voir avec la révolution industrielle ? Evidemment que le climat évoluait avant que l'homme n'intervienne, mais nier en bloc l'impact de l'homme est la preuve d'une mauvaise foi totale. Vous ne convaincrez que les sots en affirmant qu'une multiplication de la population humaine par plusieurs milliers et de la consommation par habitant par plusieurs dizaines, en seulement deux siècles, n'a aucun impact sur l'environnement, et sur notre capacité à nous nourrir. Mais soyez heureux, les sots constituent l'écrasante majorité de la population, et détiennent le pouvoir politique. Ce n'est pas pour autant, ceci dit, qu'ils ont raison.

Mais admettons cette hypothèse paranoïaque selon laquelle une communauté internationale de scientifiques de toutes catégories ne serait qu'une meute d'escroc eugénistes. Il est un fait que vous ne pourrez pas nier, c'est le caractère fini de nos ressources et de notre capacité à assimiler nos déchets. Or la politique actuelle est de consommer toujours plus et de polluer toujours plus, au nom d'une idéologie du développement économique, qui n'a rien à voir avec le développement humain. Etes-vous donc aveugle au point de ne pas voir qu'il arrivera un moment où on n'aura plus de ressources à consommer ? Etes-vous aveugle au point de ne pas voir que ce moment venu, toute notre économie, notre système social et politique, s'écrouleront ?

Alors avant d'insulter des personnes qui, de toute évidence, en connaissent plus que vous en matière de politique énergétique et de climat, et qui s'efforcent de trouver d'autres modèles de développement compatibles avec la finitude de notre monde, efforcez-vous de réfléchir à leurs propos.

Pour ce qui est de Claude Allègre, Jean-Marc Jancovici s'est fait un plaisir de démolir ses pseudo-théories sur son site, manicore.com

Je suppose que vous ne prendrez pas la peine d'aller y jeter un oeil, trop persuadés que vous êtes d'avoir raison, mais je prends quand même le risque, pour au moins éclairer d'autres lecteurs plus lucides.

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Umwelt

Le 23/12/2009 à 16h28

"adeptes des modèles virtuels, oublieux de l'histoire climatique de la terre, faite de glaciations et de réchauffements, et omettant sciemment l'importance primordiale de l'activité solaire dans l'évolution climatique."

Vous avez trop lu Allègre, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Le pire dans tout ça, c'est que vous ne savez même pas de quoi vous parlez. Le travail du GIEC est précisément de modéliser le climat à travers les âges pour comprendre son fonctionnement, et pour cela il leur faut le maximum de données sur les facteurs influants. S'ils ont négligé l'impact de l'activité solaire, c'est sans doute qu'elle est négligeable, et que son ajout compliquerait encore davantage les calculs.

Par ailleurs, comme si vous aviez besoin de cela pour n'avoir aucune crédibilité, vous reprochez à des scientifiques de travailler sur des modèles virtuels. Cela me semble signifier que vous étiez tellement médiocre en cours que vous n'avez pas eu l'occasion d'assister à des cours de sciences. Sur quoi d'autre qu'un modèle voulez-vous travailler ? Comment voulez-vous extraire des équations et faire des simulations ? On n'a pas 40 000 copies de la Terre pour modifier leur climat suivant différents cas de figures. Si c'était le cas, on ferait mieux de les coloniser au lieu de s'emmerder.

Quand aux pays qui se "sont rebellés", ils l'ont moins fait à cause d'un mensonge qu'à cause du fait que, d'une : ils ne sont absolument pas responsables des dérèglements climatiques et environnementaux ; et de deux : ils n'en ont pas la capacité, trop occuppés qu'ils sont à assurer leur propre survie.

Quant à votre magnifique théorie sur l'écolo-eugénisme qui opprime les libertés et les ménages, elle me fait rire vert, sans mauvais jeu de mots. En quoi avoir des réformes strictes en termes d'économies d'énergie pour limiter les besoins en chauffage (et donc les dépenses qui lui sont liées) nuit-il aux ménages ? En quoi repenser l'urbanisme pour réduire l'emploi à une voiture couteuse et polluante nuit-il aux libertés ? Je vous laisse réfléchir à cela ; prenez garde à la surchauffe.

Finance spéculative dont on est ravi quand elle nous paye nos intérêts sur notre livret d'épargne, exploitation à outrance et injustice sociale, dont vous êtes les premiers à vous réjouir quand vous pouvez payer moins cher votre ordinateur, votre foi gras et les jouets de vos gamins. Ce sont de gros problèmes, certes, mais l'objectif est ici de ne pas se rajouter deux problèmes bien plus graves que ces broutilles, à savoir un climat complètement détraqué (mais on a bien compris ce que vous pensez du GIEC) et l'épuisement des ressources qui sont le pilier de toute notre civilisation. L'effondrement de ce pilier nous fera retourner trois siècles dans le passé, pas besoin d'avoir le brevet pour le pressentir. Alors vos beaux discours quasi hypocrites sur la finance et compagnie n'ont vraiment pas leur place dans une réflexion sensée. Surtout quand les deux gros problèmes que j'ai cités et ceux que vous dénoncez ont en fait une seule et même origine : les doux et innocents ménages que vous défendez, et qui se foutent royalement d'exploiter et de laisser crever de faim des enfants dans les pays pauvres, tant que leurs fringues et leur bouffe n'est pas chère et qu'ils peuvent partir en vacances en Martinique.

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Umwelt

Le 23/12/2009 à 16h48

Très bien vu. A cela, ajoutons également que dans notre vie de tous les jours, nous pouvons agir. Ca s'appelle montrer l'exemple. Investir dans les énergies renouvelables et les économies d'énergie chez soi, c'est non seulement rentable (surtout les économies) mais en plus un geste citoyen. Réduire sa consommation de viande, ou du moins choisir des produits plus respectueux de l'environnement (ce qui se rapproche de votre démarche de boycott, mais en plus soft peut-être), c'est encore montrer l'exemple, améliorer sa propre alimentation sur bien des points, et montrer qu'on est demandeur d'une meilleure qualité de nos produits.

Cet échec de Copenhague était prévisible, mais doit nous inciter à mettre d'autant plus de force dans notre combat au quotidien.

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Aberlainard

Le 26/12/2009 à 0h39

Une chose est sure ; si nous ne réduisons pas globalement nos émissions de CO2 volontairement, le pic de production du pétrole techniquement possible va mettre tout le monde d'accord. Dès qu'il y aura une reprise économique, la demande n'en aura pas pour longtemps à dépasser l'offre et le prix du pétrole a de bonne chance de flamber, lui, réchauffement climatique ou pas.
Voir Jean Laherrere (ASPO) ou Christophe de Margerie (TOTAL) à ce sujet.

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