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Actu-Environnement

Écoblanchiment des produits non alimentaires et services : un quart d'anomalies relevé par la DGCCRF

Gouvernance  |    |  F. Bénard

Ce jeudi 25 mai, la direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes a publié les résultats de sa première grande enquête sur l'écoblanchiment des produits non alimentaires et des services. Menée entre 2021 et 2022 auprès de 1 100 établissements, elle visait le contrôle des allégations environnementales utilisées par les marques pour valoriser leurs produits non alimentaires ou leurs services, ainsi que les labels présentés comme écologiques. L'enquête a ciblé des produits variés, comme les cosmétiques, les textiles, les produits d'ameublement ou encore les jouets, ainsi que des services (hôtels, crèches, pressings…).

Résultat ? Un établissement sur quatre était en anomalie, avec « de nombreuses allégations […] susceptibles de tromper le consommateur, voire contraires à la réglementation spécifique à certains produits ». Quatre types d'allégations environnementales problématiques ont ainsi été relevées par les enquêteurs de la DGCCRF.

« Une très grande proportion » était « globalisante », ne faisant pas référence à un impact environnemental particulier mais à un bénéfice global, tels « respectueux de l'environnement », « écologique » ou encore « écoresponsable ». Des allégations « présumées trompeuses » par la DGCCRF, dans le cas où aucune justification n'est apportée. Certaines mentions valorisantes sont également non justifiées : don promis à une association, économies d'eau garanties, etc. D'autres sont imprécises ou ambiguës et induisent le consommateur en erreur : taux de matière recyclée incorporé dans un produit, compostabilité d'emballages en matière plastique ou encore mentions type « zéro déchet » qui ne précisent pas si la référence est faite à la fabrication ou à l'utilisation du produit. Enfin, certaines allégations sont contraires aux dispositions légales, comme celles apposées sur des produits biocides ou des cosmétiques, ce qui est interdit par la réglementation européenne et nationale.

Au total, 141 avertissements, 114 injonctions et 18 procès-verbaux pénaux ou administratifs ont été dressés par les enquêteurs de la DGCCRF.

Réactions1 réaction à cet article

Le plastique dit "biodégradable" est sans doute ce que l'on a fait de pire pour polluer notre environnement. J'ai honte pour ma profession qui s'est pliée à cette énorme supercherie. Ingénieur chimiste : "le meilleur déchet est celui qu'on ne produit pas"
Un peu comme le "combustible ininflammable" vendu par certains pétroliers. A quand la poudre qui pète deux fois ???

glaudius92 | 01 juin 2023 à 18h45 Signaler un contenu inapproprié

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