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Un nouveau groupe parlementaire affiche l'écologie parmi ses priorités

Gouvernance  |    |  L. Radisson
Un nouveau groupe parlementaire affiche l'écologie parmi ses priorités

C'est un neuvième groupe parlementaire qui est créé ce 19 mai à l'Assemblée nationale. Dénommé « Écologie, Démocraties, Solidarité » (EDS), il est composé de 17 membres (1) , dont plusieurs en provenance du groupe LReM. Ce qui fait perdre la majorité absolue à ce dernier.

« Face aux immenses défis que sont le dérèglement climatique, l'effondrement de la biodiversité, l'épuisement des ressources naturelles, le chômage de masse, nous devons changer nos modes de vie, lutter contre le dumping social et fiscal, favoriser le développement des services de l'humain, relocaliser notre production par une politique industrielle ambitieuse, construire une communauté de destin pour l'Europe, développer la solidarité internationale », affirment les députés. Pour ceux-ci, la pandémie de Covid-19, « ouragan sanitaire, social et économique », invite d'urgence à retrouver le sens de l'essentiel.

Le groupe affiche cinq priorités en matière d'écologie : investir 5 milliards d'euros sur trois ans dans la transition écologique et solidaire des collectivités locales ; préparer un plan de réindustrialisation centré sur les territoires ; organiser la résilience de ceux-ci ; préparer une loi pour le respect du vivant ; et inscrire la préservation de la biodiversité et du climat dans la Constitution.

Le groupe est co-présidé par Paula Forteza et par Matthieu Orphelin, qui avaient quitté le groupe LReM, respectivement en 2020 et 2019. Deux vice-présidents ont été désignés, l'ancienne ministre de l'Environnement Delphine Batho, qui siégeait parmi les non-inscrits depuis 2018, et le candidat à la mairie de Paris Cédric Villani, qui appartenait encore au groupe LReM. Émilie Cariou et Aurélien Taché, qui quittent aussi le groupe majoritaire, ont été nommés délégués généraux.

1. Mme Delphine BAGARRY, Mme Delphine BATHO, Mme Émilie CARIOU, Mme Annie CHAPELIER, M. Guillaume CHICHE, Mme Yolaine de COURSON, Mme Jennifer DE TEMMERMAN, Mme Paula FORTEZA, Mme Albane GAILLOT, M. Hubert JULIEN-LAFERRIÈRE, M. Sébastien NADOT, M. Matthieu ORPHELIN, M. Aurélien TACHÉ, Mme Sabine THILLAYE, Mme Frédérique TUFFNELL, M. Cédric VILLANI, Mme Martine WONNER

Réactions11 réactions à cet article

Espérons que, déniaisés, les premier membres de ce nouveau groupe en soi très prometteur ont déjà le souci de montrer l'exemple dans leur propre vie quotidienne et, entre autres, qu'ils savent ce qu'est la sentience animale appliquée aux volailles, ovidés et bovidés et même équidés

Je croirai davantage en eux s'ils s'engagent à ne pas se représenter aux législatives, même derrière une locomotive plus fiable et moins trompeuse que le gamin de l'Elysée, et à devenir attachés parlementaires des futurs élus de leur groupe.

Puisqu’ils arborent le beau mythe de « Démocratie », puissent-ils privilégier, au moins en interne, la recherche du consensus optimum dans le respect de la minorité et ne pas valider par exemple un texte qui recueille moins de 60 % de « pour ».

« L’erreur ne devient pas vérité parce qu’elle est approuvée par beaucoup » (Gandhi )

Sagecol | 20 mai 2020 à 09h21 Signaler un contenu inapproprié

Tant que les décisions en matière d'écologie ne seront pas descendues à la région qui ont leurs besoins spécifiques on n'avancera à rien.
Par exemple disparition du diésel nécessité absolue en île de France et son cortège de gaz toxiques n'a pas grand intérêt pour les Bretons, la destruction des immeubles trop près de l'estran n'a ne fait pas chorus chez les Parisiens, les traitements de la vigne chez les Normands, la culture des pommiers à cidre et le bocage en provence.
Chacun doit balayer à sa porte, c'est le travail des régions.

pemmore | 20 mai 2020 à 09h40 Signaler un contenu inapproprié

Oh oui une loi pour le respect du vivant ! Quelle étonnante surprise de la part de ce groupe bidon pour tous les agriculteurs raisonnables dont le respect de la vie, de l'activité raisonnable,de la compétence professionnelle,de la progression des revenus doivent être au premier rang des priorités ! Et non l'abandon immédiat des produits phytosanitaires comme le prône le mathématicien exceptionnel mais l'agronome négatif, le biologiste médiocre, membre de cette association qui a osé affirmer devant les médias des conclusions positives d'une commission parlementaire dont les conclusions ont été annoncées négatives pas son président ! Il faut que son araignée, celle qu'il a dans la tête, reste bien sur sa veste ! Vive la démocratie la vraie!

zhaooo2000 | 20 mai 2020 à 11h02 Signaler un contenu inapproprié

Malgré tout on ne pourra pas nourrir la planète dans les années à venir sans produits phytosanitaires, le bio donne trop de travail pour un faible rendement, il faudra inventer des machines spécifiques, la même robotisation qu'en industrie, il y aura toujours des nuisibles pour lesquels on n'aura pas de solution d'autre possibles comme le maïs attaqué en dessous par le taupin en dessus par la pyrale avec des capteurs sophistiqués qui détecteront les bestioles et le robot les détruira.

pemmore | 20 mai 2020 à 12h54 Signaler un contenu inapproprié

Quel sera leur pouvoir et quelles seront les décisions gouvernementales obtenues par ce petit groupe ?Il va se heurter à tous les lobbys en place ,de l'éolien à la FNSEA .pour ne citer que les plus cyniques .

sirius | 20 mai 2020 à 12h59 Signaler un contenu inapproprié

C'est sûr qu'avec tous les conservatismes français et leur cortège d'abonnés de mauvaise foi, ce groupe va avoir du travail. Oui pemmore, il faut développer de nouveaux engins agricoles destinés à l'agriculture verte. Mais les régions ont aussi de très mauvaises idées car les élus régionaux sont beaucoup trop sensibles aux chefs d'entreprises locaux dont trop peu ont le souci de l’environnement. Or il s'agit d'argent public et l'Etat a son mot à dire , sinon, on va voir fleurir partout des projets dont certains seront très contestables (et contestés).Les mafias locales doivent être contrôlées.

gaïa94 | 22 mai 2020 à 16h32 Signaler un contenu inapproprié

C'est sur qu'il faut développer de nouveaux engins agricoles destinés à l'agriculture verte ! Mais quels engins? Pourquoi : consommer moins d'oxygène alors que j'en produis ? QUI PAYE la recherche et de quoi? Encore un grand yaka Focon ! Quant aux mafias locales, sainte Greta à leur tête, les écolos doivent s'y reconnaitre et j'espère qu'on va les controler !
Je n'ai aucun souci d'environnement ! Ma terre ? ma famille la possède depuis le 18éme siècle et je les exploite, ingénieur agronome (la vraie pas celle de l'agronomie urbaine) ; j'aime ma terre et elle me le rend bien ! gaïa94 doit être un écolo bobo bio qui ne connais ni la terre ni le monde rural ni l'agriculture sauf celle sur les ronds points et les jardinières de son balcon !

zhaooo2000 | 24 mai 2020 à 14h55 Signaler un contenu inapproprié

"Malgré tout on ne pourra pas nourrir la planète dans les années à venir sans produits phytosanitaires, le bio donne trop de travail pour un faible rendement"

Ca serait possible, SVP, d'avoir des données solides prouvant ces affirmations ...... gratuites

Après avoir précisé votre conception du grammage quotidien nécessaire en fait d'alimentation pour être en excellente santé ?

Sagecol | 24 mai 2020 à 17h09 Signaler un contenu inapproprié

Bonsoir,
je ne vais pas m'amuser à faire des grammages qui ne correspondront évidement à rien, en effet à quoi va servir par exemple le blé "chimiqué" qui part du port de st Malo, nourrir les humains, les animaux (volailles cochons, animaux de compagnie?) Plein de pays n'ont pas la suffisance alimentaire, le Maroc, la Tunisie, l'Algérie par exemple, en culture bio en revenant aux rendements des années 50 nous étions autosuffisants avec 45 millions d'habitants, avec 67 c'est pas sur du tout, pour le blé 35/40 quintaux à l'ha contre de l'ordre de 100 maintenant.
Dans un sens je suis d'accord avec vous, au lieu de produire à donf, payer le prix qui convient, produire juste ce que nous consommons et ne plus se servir comme maintenant de l'agriculture comme moyen de résoudre par les exportations du pays notre économie alors que c'est le rôle de l'industrie.
Quand aux autres pays, on voit bien qu'en permaculture tout pays peut nourrir son peuple sans problèmes suffit d'apprendre.
Peut être des lois foncières à créer seulement.

pemmore | 24 mai 2020 à 19h43 Signaler un contenu inapproprié

zhaooo2000 comme vous me faites rire! Je connais très bien les agriculteurs car j'ai passé mes journées à les aider à récolter dans leurs champs quand j'étais jeune. Aujourd’hui je reste attachée à ma maison de campagne et j'aide un agriculteur en lui laissant tout mon foin car j'ai des prés, et il m'aide pour mon association de défense de l'environnement en me disant ce que fait la chambre d'agriculture et la SAFER qui ne sont pas toujours bien blanches...Vous savez en région il n'existe pas que des agriculteurs! Il y a aussi toutes sortes d'entreprises qui vivent des deniers publics ou des marchés publics et qui ont des idées quelquefois très farfelues pour se faire de l'argent.Un contrôle de l'Etat est plus que nécessaire pour éviter les dérives.Et accessoirement une de mes très proches est aussi ingénieur agronome mais les cours à l'école ne lui ont pas plu dans ce qu'ils préconisaient , elle a donc préféré se tourner vers le développement durable: chacun ses marottes!Pour en revenir aux machines agricoles destinées à l'agriculture verte , je dirais simplement qu'il existe des machines outils et des robots très sophistiqués pour toutes sortes de taches, nos ingénieurs sont donc sûrement très capables d'en inventer d'adéquats pour les travaux agricoles verts, il n'y a aucun doute là dessus, encore faudrait-il une volonté de les développer.

gaïa94 | 24 mai 2020 à 22h58 Signaler un contenu inapproprié

gaïa94 a l'agriculture dans ses gènes, il n'a pas besoin d'apprendre à l'école et faire des études agricoles poussées; il sait l'agriculture par la tradition, ses parents ses amis ses proches (il a un parent ingénieur agronome) et ses expériences de jeunesse ! Le temps n'est pas si loin où l'agriculture a du être relancée pour faire manger l’Europe et exporter ! La loi de Brandolini va encore s'appliquer dans les grandes plaines du Val de Marne !

zhaooo2000 | 26 mai 2020 à 09h10 Signaler un contenu inapproprié

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