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Actu-Environnement

Élagueur-grimpeur, un métier technique d'avenir

Patrice Mercier, élagueur-grimpeur et chef d'entreprise, nous permet d'assister à un chantier assez technique qui exige une rigueur de tous les instants. En haut d'un arbre, une tronçonneuse à la main, les risques d'accidents sont élevés. Reportage vidéo.

La mission du jour est délicate, il faut abattre un arbre qui menace de tomber sur une habitation. Ce dernier va être tronçonné petit à petit, en commençant par les branches. Grâce à des nœuds, des cordes, un système de poulies et de freins, les branches sont délicatement descendues à terre. Un travail d'équipe, où une bonne coordination est primordiale entre celui qui est dans l'arbre et celui qui est au sol. C'est ainsi que la chute des branches est totalement maîtrisée, ce qui évite d'endommager l'habitation à proximité et qui permet de rendre le chantier plus sécurisé. Le grimpeur est harnaché, avec deux cordes indépendantes pour le maintenir ; la tronçonneuse aussi est attachée.

Comme on le voit sur la vidéo ci-dessus, c'est un métier qui demande une excellente condition physique et une rigueur absolue, les risques de chutes et de blessures pouvant être fatales.

Quiz métier d'élagueur-grimpeur aussi appelé bûcheron, arboriste, forestier-élagueur

Actu-Environnement : Quels sont les diplômes requis pour exercer ?

Au préalable, il faut avoir un CAP ou un Bac pro dans le domaine agricole. Vient ensuite l'obtention d'un certificat de spécialisation « taille et soins aux arbres », après une année de formation théorique et pratique dans l'un des quarante centres de formation en France. Un concours permet d'exercer dans la fonction publique.

AE : Quelles sont les qualités requises ?

Il faut une très bonne condition physique ainsi qu'une aptitude à travailler en hauteur, et une certaine sensibilité pour la nature. Il faut pouvoir supporter des conditions météo parfois difficiles. Une connaissance botanique pour tailler les arbres sans les fragiliser est essentielle. Il est également nécessaire d'être capable de détecter des maladies ou des parasites. Enfin, il faut avoir le contact facile pour échanger avec les clients et savoir travailler en équipe.

AE : Quelles sont les différentes missions d'un élagueur ?

L'élagueur va mettre en place un protocole spécifique pour chaque chantier, comme le périmètre de sécurité. Il doit bien veiller à ce que le matériel utilisé soit parfaitement en état de fonctionner : tronçonneuses, harnais, poulies… Il devra juger sur place des actions à entreprendre en fonction de la situation : taille de l'arbre, abattage ou consolidation.

AE : Qui sont les employeurs ?

Dans la fonction publique, il y a les collectivités territoriales. Sinon, les entreprises privées spécialisées dans les élagages ou le paysagisme. Dans les deux cas, il y a des possibilités d'évolution de carrière permettant de devenir chef d'équipe puis chef de chantier. Il est aussi possible de créer sa propre entreprise.

AE : Quel est le salaire généralement constaté ?

Entre 1 500 et 2 300 euros net en fonction de l'expérience et des qualifications.

AE : En quoi ce métier est-il un métier d'avenir ?

« C'est un métier d'avenir, oui, les gens sont de plus en plus attachés à leur terrain, leur extérieur, pour l'esthétique, le patrimoine. Ils aiment avoir de jolis arbres, taillés correctement lorsque c'est nécessaire, des arbres sains. Il y aussi la règlementation en milieu urbain par rapport aux incendies. On doit sélectionner les arbres qu'on va garder et enlever ceux qui sont malades ou qui semblent plus fragiles », nous explique Patrice Mercier.

Réactions1 réaction à cet article

Commentaire sélectionné de "michael couderc" depuis notre page Youtube :
bonne présentation de notre métier ;) , cependant le seul point négatif c'est le nom de notre métier qui est mis en avant ... sincèrement ,arrêtons avec le terme "élagueur"... et représentons notre métier comme un métier a part entière... je suis arboriste grimpeur diplômé d’état. le vrai nom pour un vrai métier qui se dois d’être reconnu en temps que telle .

David ASCHER | 24 décembre 2019 à 11h15 Signaler un contenu inapproprié

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