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Actu-Environnement

L'élection de Donald Tusk fragilise la position climat de l'UE

L'élection de Tusk à la tête du Conseil européen s'est assortie de pressions sur l'engagement polonais sur le climat. Le Paquet climat 2030 devrait être adopté avant l'arrivée du nouveau président, plus motivé par l'UE énergétique que par le climat.

Gouvernance  |    |  Euractiv

L'élection d'un président du Conseil européen en provenance de Pologne, un pays qui freine systématiquement les politiques climatiques de l'Union européenne représente un "défi pour les négociations climatiques" a reconnu un haut fonctionnaire de la Commission interrogé par EurActiv.fr.

Une crainte qui risque d'être partagée au niveau international à l'approche de Paris Climat 2015, et qui n'est pas infondée. Le président du Conseil européen a pour mission d'organiser les rencontres régulières et extraordinaires de chefs d'État européens, et d'en préparer l'ordre du jour, comme le prévoit le règlement du Conseil.

Précautions diplomatiques

La nomination de Donald Tusk, Premier ministre polonais, s'est donc assortie de précautions diplomatiques savamment orchestrées. Ainsi, selon nos informations, la France et l'Allemagne ont insisté en marge du Conseil européen du 30 août pour que Herman van Rampuy, le président en exercice du Conseil, s'engage pour que la position européenne sur le Paquet climat 2030 soit fixée lors du prochain conseil européen, les 23 et 24 octobre prochain à Bruxelles.

Le Paquet Climat 2030, proposé par la Commission l'hiver dernier, reste en effet un document de travail, puisqu'il n'a pas été discuté au niveau des chefs d'État. La position européenne, qui devait en théorie être déterminée au printemps dernier, a pris du retard, alors que la crise ukrainienne accapare les sommets européens depuis le début de l'année 2014.

"Tout a été fait effectivement pour que le nouveau président du Conseil européen n'ait pas le dossier climatique en haut de sa pile. Sa crédibilité serait rapidement mise en question" assure un spécialiste. La Conférence des Parties qu'il a organisée à Varsovie en 2013 s'est révélée un fiasco, la Pologne produit 90 % de son électricité à l'aide de charbon et ses émissions de CO2 par habitant ne cessent de progresser. Un tableau de chasse qui fait désordre pour représenter l'UE, qui se targue d'une position avant-gardiste sur le climat.

Union énergétique contre engagement climatique

C'est en effet la Pologne qui traîne des pieds pour signer l'engagement commun de l'Union européenne pour la prochaine étape : quelles émissions de CO2 réduire d'ici 2030, puis quelle trajectoire adopter pour 2050. Or le succès des négociations est lié à la détermination de l'UE, qui a toujours été moteur sur le sujet. Le retard pris sur ce sujet n'est déjà pas un atout ; il y a désormais urgence à définir une position commune, même si la position de l'UE comptera moins que celles des États-Unis et de la Chine en ce qui concerne Paris Climat 2015.

De son côté, la Pologne réclame la mise en place d'une Union énergétique européenne, une sorte de centrale d'achat commune pour le gaz comme l'était la CECA, la Communauté européenne du charbon et de l'acier, en 1954.

"C'est vrai que nous avons soutenu la candidature de Donald Tusk, et que nous soutenons son papier sur l'Union énergétique européenne, mais c'est justement en contrepartie de son engagement climatique. La position de la Pologne est en train de s'infléchir sur le sujet, en échange de compensations" assure une source diplomatique française.

La Pologne se serait engagée à signer un objectif ambitieux de réduction des émissions de CO2 pour 2030, soit -40 %, si elle obtient des concessions par ailleurs. Ce que l'ambassadeur de France en Pologne résumait fin août aout en ces termes : "la Pologne est prête à monter dans le train du changement climatique, mais dans le wagon fumeurs".

"La Pologne et les pays de l'Est en général ont toujours eu une position tranchée sur le sujet climat et n'ont pas souhaité prendre le virage des renouvelables" constate Aurélie Faure, chercheur à l'Ifri. C'est sur ce sujet que la Pologne pourrait obtenir des "concessions" de la part du reste de l'UE. En échange de son feu vert pour l'objectif global de réduction de 40 % des émissions de CO2 d'ici 2030, le pays pourrait obtenir une contrainte allégée sur la part d'énergie renouvelable de son propre mix énergétique. La Commission a proposé que l'UE adopte l'objectif de 27 % d'énergies renouvelables d'ici 2030, mais cette contrainte ne sera pas traduite pays par pays par un plan de suivi contraignant. Dès lors, certains pays peuvent déraper de l'objectif.

Une stratégie à plusieurs bandes

"Au niveau européen, on constate que les pays qui sont aux responsabilités sont plus enclins à faire des concessions" assure un diplomate, qui évoque la présidence britannique en 2005. A cette date, le "chèque britannique" avait été ajusté en raison de l'élargissement à l'Est, ce que le Royaume-Uni avec accepté. Une position partagée par Pierre Cannet, responsable Climat et Énergie au WWF, qui estime que l'élection de Donald Tusk appelle une réaction contrastée. "Il devait gérer des lobbys puissants dans son pays, et au poste de président du Conseil européen il devra en gérer d'autres. Si les Etats sont déterminés sur le climat, les sujets seront mis à l'ordre du jour sans problème. Mais attention à ne pas se cacher derrière un homme, l'UE a un fonctionnement complexe où chaque Etat a sa part de responsabilité" prévient le spécialiste du climat.

Des achats communautaires de gaz en question

La question de l'Union énergétique européenne, qui est posée sur la table, et sur laquelle compte Donald Tusk, sera sans doute un corollaire important d'un accord sur le climat. Donald Tusk avait établi 6 propositions dont la principale repose sur des "achats communautaires de gaz". Une hypothèse destinée à éviter la menace russe de couper le robinet du gaz aux pays de l'Est, mais dont la concrétisation semble compliquée. "Une centrale d'achat de gaz commune à l'UE risque d'être en contradiction totale avec les règles du commerce international et l'OMC. Donc il s'agit plus d'une menace politique que d'un concept qui aurait des conséquences concrètes sur des contrats qui relèvent du droit privé" avertit Aurélie Faure.

Le fait que les postes les plus importants aient principalement échu à des pays de l'UE largement dépendants du gaz russe, comme l'Allemagne qui conserve le poste de président du Parlement européen, l'Italie qui occupe celui de haut représentant aux affaires étrangères et de la Pologne à celui de président du Conseil européen, risque en tout cas de favoriser le sujet de l'Union énergétique, plus que celui du climat, dans les 5 prochaines années.

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Réactions18 réactions à cet article

Peut être juste un peu de pragmatisme au lieu d'idéologie entrainée par l'Allemagne qui au passage s'avère le plus mauvais exemple en manière de réduction du C02.
L'Europe (et non l'Allemagne) peut fixer des objectifs collectifs même ambitieux sur les futures émissions de C02. Elle ne doit pas décider des moyens dont la mise en oeuvre sera forcément différente d'un pays à l'autre. Telle que pratiquée aujourd'hui il y a grand risque d'obtenir le refus des populations de suivre les politiques.
En France imposer des renouvelables intermittentes qui ne réduisent pas le C02, augmenter le C02 malgré un déploiement forcené des renouvelables intermittentes comme en Allemagne, le tout agrémenté d'explosion des taxes sur l'énergie. Il faut arrêter le processus délétère.
Lutte contre l'augmentation du C02 oui, développement coûte que coûte des énergies intermittentes NON.

ITC78 | 09 septembre 2014 à 11h03 Signaler un contenu inapproprié

pourquoi voulez vous diminuez le CO2 puisque vous ne croyez pas au réchauffement climatique ITC78!

lio | 09 septembre 2014 à 20h27 Signaler un contenu inapproprié

« ...a reconnu un haut fonctionnaire de la Commission... » ?

« ..."Sa crédibilité serait rapidement mise en question" assure un spécialiste » ?

« ...assure une source diplomatique française »  ?

« La Pologne se serait engagée... » ?

Etc.

Tout ça, c'est de la politique masturbation intellectuelle.

M. Tusk aura comme M. Van Rompuy des pouvoirs très limités.

M. Pierre Cannet a entièrement raison : le passé de M. Tusk n'est aucune indication de l'avenir.

Et la question prioritaire est de savoir si nous voulons forger un avenir de l'Europe qui dépendra du robinet de gaz de la Russie. La Pologne et d'autres pays ont à ce sujet une opinion bien plus réaliste que les rêveurs qui veulent sauver la planète.

Wackes Seppi | 09 septembre 2014 à 21h37 Signaler un contenu inapproprié

@lio
L'augmentation du C02 est le seul FAIT incontestable. Une partie de ce C02 est lié à l'activité humaine. De mon point de vue ce C02 correspond de près ou de loin à la consommation de matières premières prélevées à notre terre. Comme ce prélèvement ne peut s'accroitre à l'infini, la réduction du C02 décidée en commun serait un indicateur pertinent de la réduction des prélèvements permettant d'éloigner les conflits qui ne pourront qu'advenir quand la pénurie se fera sentir.
Ces conflits seront de mon point de vue plus meurtriers que tous les accidents technologiques qu'on peut imaginer aujourd'hui.
Climatosceptique?
Que l'on prédise une évolution du climat à l'échelle d'un siècle, alors que celui ci a toujours fluctué avec des amplitudes bien supérieures aux fourchettes d'estimation du GIEC sur des millénaires ?
Le passé est estimé, le futur est modélisé, des inventions humaines donc faillibles.
On peut vouloir réduire le C02 et être climatosceptique.
A contrario si les prédictions alarmistes du GIEC s'avéraient inexactes, on risque de remettre en cause la nécessité de réduire les gaspillages dans leur ensemble et là ce sera une vraie catastrophe.

ITC78 | 10 septembre 2014 à 12h18 Signaler un contenu inapproprié

@ITC

"a toujours fluctué avec des amplitudes bien supérieures aux fourchettes d'estimation du GIEC sur des millénaires"

Pas a la même vitesse ITC78 !C'est la toute la différence. Les période de dégels ont duré plus de 10 000 ans. pas 2 siècles !

"Le passé est estimé"

NON, vous faites erreur, le passé est mesuré a travers les 800 00 de couche de glace. A travers les prélèvements géologiques aussi.

Je trouve au contraire que le GIEC n'est pas si alarmiste que vous le dites.
Niez vous qu'il y ait réchauffement ?
Niez vous que le CO2 qui est un gaz réchauffant (voir ses raies d'absorptions) et dont la quantité augmente a cause des combustibles fossile est du a l'activité humaine ? Ce carbone issu du sous sol a une composition isotopique qui permet de savoir d’où vient cette augmentation de CO2. Et les mesures donc rien a voir avec des estimations comme vous l'insinuez, indiquent clairement l'origine du carbone dans le CO2 atmosphérique : le sous sol !
Niez vous que la glace polaire diminue en volume et en surface aux deux pôles de la planète ?
Niez vous que la planète se réchauffe ?

Le futur est estimé PAR modélisation. Aussi inexacte qu'il puisse paraitre, il parait évident qu'un système aussi complexe que le climat de la terre est très difficile a modéliser et affiner. Ils font des moyennes.
Mais il parait évident que mettre plus de chaleur dans la serre réchauffera la serre.

Atomicboy44 | 11 septembre 2014 à 00h36 Signaler un contenu inapproprié

Je ne sais pas trop ou ça en est l'appel d'offre des réacteurs EPR que la Pologne disait vouloir acquérir ...

Mais rien qu'a remplacer la centrale a charbon a coté de Varsovie, ferait largement baisser les émissions de CO2. Il reste que les polonais ont du charbon et compte bien l'exploiter !

Faudrait peut être voir a leur vendre des système a base d'acide formique pour réutiliser le CO2 en carburant, et décarboner leur mix électrique. mais je pense qu'il veulent faire du jus au gaz, pas avec les électroENR.
Comme les allemands, ils ne renonceront pas a leur centrales a charbon. Et pour l'instant, ils n'envisagent que de convertir les centrales charbon en centrales a bois ! SI, si, cherchez bien sur la toile.

@wackles seppi

on croirait relire le skectche de Coluche sur les journalistes.

Il concluait par :
Quand un journaliste n'en sait pas plus que ça, il n'a qu'a fermer sa GUEULE !
En passant par des "milieux autorisées" ou "faut vraiment rien avoir a foutre pour compter les marches" ou encore "Bonjour brushing, mais c'est brushing" etc ...

Atomicboy44 | 11 septembre 2014 à 00h46 Signaler un contenu inapproprié

@atomicboy44
Il n'y a que l'augmentation du C02 qui est incontestable.
Les prélèvements dans les glaces et les sols ne sont en rien une représentation statistique de l'ensemble de la planète, juste une indication pas une preuve, et correspondent aux lieux de prélèvement.
Réchauffement peut être puisqu'on n'a pas de données historiques et encore moins préhistoriques à la hauteur de la précision des résultats des simulations du GIEC.
Sur la modélisation: les résultats sont fournis par une exploitation informatiques de données traitées par des programmes eux mêmes réalisés par des humains avec les approximations indispensables. Quand on sait comment se monte un modèles: rien d'infaillible.
Les services de prévisions météorologiques fonctionnent sur des modèles on connait la précision de leur prévisions à court moyen et long terme.
Mais la lutte contre l'augmentation du C02 doit être une priorité mondiale, et s'il faut paniquer les foules pour y arriver...

ITC78 | 11 septembre 2014 à 12h53 Signaler un contenu inapproprié

Il y a eu le précédent de la couche d'ozone avec des discours ultra-alarmistes qui parlaient d'une inertie du phénomène et de catastrophes d'ores et déjà programmés. Rien de tout cela, peut-être aussi grâce à la mobilisation internationale mais pas forcément.
Pour le réchauffement climatique, on a un peu de recul sur les chiffres, nous ne sommes plus à la fin du 20ème siècle et bien forcé d'admettre à la réalité du phénomène, essentiellement d'origine anthropique. L'inverse serait étonnant quand on voit les quantités de rejet de gaz à effet de serre en même temps...
L'Europe n'en sera pas la principale victime et aura les moyens d'y répondre mais son économie risque d'en être sévèrement impacté tout de même. Vu le coût des mesures à prendre face aux risques encourus, il n'y a pas photo. Si seulement nous n'étions pas déjà dans une crise économique..

Gaet | 11 septembre 2014 à 19h04 Signaler un contenu inapproprié

Je souhaite ardemment que M. Tusk freine les ardeurs suicidaires qui seront en action à a COP 21 à Paris, à commencer par celles de notre vénérée Ségo, qui voit sans doute là une occasion de graver son nom dans le marbre pour la postérité... En sauvant la planète toute seule!
Pour mémoire quelques chiffres (de tête, excusez l'approx):
a. Emissions anthropiques mondiales : 45 milliards de tCO2 éq
b. Emissions totales de l’UE : 4,2 milliards de tCO2, dont industrie manufacturière 0,5 milliards de tCO2 (les contraintes Kyoto actuelles ne s'exercent que sur les unités fixes et aucunement sur les transports, non maîtrisables et ça reste d'actualité)
c. La désindustrialisation de l’UE n’est en aucun cas une solution mais fait plutôt rigoler les chinois, principaux bénéficiaires des MDP et du boursicotage carbone, sans parler des escrocs (plusieurs dizaines de milliards d’euros).
Alors pour Paris 2015, et surtout pour les emplois des parents de nos enfants, par pitié, pas de suicide industriel. Vive la Pologne!

Albatros | 11 septembre 2014 à 19h40 Signaler un contenu inapproprié

@ITC78

Vous utilisez le doute comme fond de votre discours approximatif. Les modèles sont élaborés a partir de prélèvements dont sont tirées les données ! Les variations saisonnières de l'hémisphère nord (cela été mesuré a plusieurs reprises dans plusieurs endroits de la planète) n’invalident pas le fait qu'il y ait plus de CO2 dans l'atmosphère chaque année qui passe et que bientôt, même en hiver nous ne repasserons plus en dessous ds 400 ppm.

Des données historiques, nous en avons plein, comme les glaces des pôles ET des glaciers. Faites donc la démonstration scientifique que les bulles d'air enfermées dans les glaces ne sont pas la représentation de l'état de l'atmosphère. Je vous souhaite bien du courage...Mais, comme je l'ai écrit, il y a aussi la géologie qui peut retrouver de nombreuses traces de ce qu'était l'atmosphère dans les fossiles et les roches. les arbres et les plantes fossilisent aussi, or cela nous donne une bonne mesure de la présence des gaz dans l'air de ces ères terrestres lointaines dans le temps.
Écrire "peut être" en parlant de réchauffement global, c'est vraiment le pire des nihilisme qu'il puisse y avoir. Il m'est souvent reproché de défendre un lobby (pourtant, il s'agit de convictions personnelles), mais en vous lisant, je me pose la question pour vous. Et j'ai plus qu'un doute sur vos convictions personnelles.
Les Climatosceptiques et les antinucléaires ont des idées proches : des manipulateurs distillant des fausses évidences a leur profit ..

Atomicboy44 | 12 septembre 2014 à 17h45 Signaler un contenu inapproprié

Albatros vous confondez CO2 et charges sociales!!!!

lio | 13 septembre 2014 à 15h00 Signaler un contenu inapproprié

Il ne me semble pas confondre car je reprends des données exprimées en tCO2 équivalent... Il me semble qu'éteindre tout ce qui fume en UE n'est pas une bonne mesure: c'est peanuts et en plus le transfert de production vers des pays où les ânes des marchés carbone ne sévissent pas encore n'est pas une solution.
Je place un espoir dans M. Tusk, pour contrer l'avalanche d'âneries qui a déjà commencé en préparation du sommet de 2015 à Paris: je recommande l'analyse fine de Mme Tubiana sur la situation ukrainienne. Ce serait risible si c'était ma boulangère, écrasée de charges sociales, qui faisait cette analyse (salut à elle et à son utilité sociale mille fois supérieure à celle de la super diplomate du climat grassement rémunérée par nos impôts).
Attention, nous ne sommes qu'en septembre 2014 et le sommet a lieu dans un an: ce n'est pas fini. Un rêve: exporter cette personne ainsi que pas mal de "lanceurs d'alertes" professionnels dans lesdits pays: ça ralentirait considérablement leur croissance et leurs émissions.
Courage à tous, sans multiplier les points d'exclamations.

Albatros | 15 septembre 2014 à 09h54 Signaler un contenu inapproprié

@atomicboy44
Le fait de ne pas partager vos idées ne vous autorise pas à classer les intervenants de ce site dans une catégorie ou un autre et en ce qui me concerne dans la catégorie des "manipulateurs distillant des fausses évidences à leur profit", je ne fais partie d'aucun lobby et je participe aux forums dans le simple but de me faire une opinion éclairée par les apports des uns et des autres (que je remercie y compris ceux avec qui je ne suis pas d'accord) En retour j'espère que les intervenants autres pourront aussi se nourrir de mes réflexions: De la confrontation peut venir la lumière...
Je pense toutefois vous contrarier dans vos certitudes.
Un modèle comme son nom l'indique est une construction intellectuelle humaine appuyé sur une connaissance des processus étudiés. les puissantes machines de calcul moderne autorisent à utiliser des modèles complexes pour tenter de simuler les conséquences de modifications des variables d'entrée nombreuses (p.e.météorologie)
Une simulation consiste à faire varier une donnée d'entrée pour obtenir un éclairage par l'application du modèle: quelle serait la conséquence si.... Le résultat permet de se faire une opinion, il ne peut ni ne doit en aucun cas être considéré comme une vérité.
Cet outil doit rester un outil.
Mes opinions: Il faut tenter de réduire le C02 à cause des ressources limitées, l'éolien n'est d'aucune utilité pour ce faire en France (peu d'électricité fossile), voire en Europe (échec de l'Allemagne).
Eolien=gaspillag

ITC78 | 15 septembre 2014 à 23h43 Signaler un contenu inapproprié

@ITC78

Je sais ce que sont une simulation et/ou un modèle. Pas besoin de cette explication. Vos mots et phrases pleines de doutes évitant soigneusement d’évoquer toute idée de l’origine anthropique du réchauffement par n'importe quel moyen de détourner la conversation ne me tromperont pas. Vous exposez votre rhétorique et votre phraséologie meilleure que la mienne pour manipuler ceux qui vous lisent. Je ne démordrai pas.
Les certitudes que j'exprime sur l'origine du récghauffementb climatique sont le résultats d'analyses et de faits issu de la réalité, pas de simulation. A ce titre, elles paraissent plus solides que de vouloir prolonger un pseudo débat dont l'issu est déjà connu depuis plusieurs décennies. Les débats ne changeront pas la réalité des lois de la physique. Ces débats inutiles ne font que nous faire perdre du temps et nous rapprochent du pire, voire de l'irréversibilité au millénaire ou plus.

"Mes opinions: Il faut tenter de réduire le C02 à cause des ressources limitées,"

Cela n'a pas de sens ! Dire qu'il faut réduire les émissions de GES (pas que de CO2) parce qu'il n'y a pas assez de combustibles fossiles est de la démagogie. Et en fait, il faudrait plutôt dire l'inverse si on se place dans votre logique. Càd diminution de ressources = diminution des émissions. Sauf que même dans ce cas, le point d'irréversibilité est possible a cause de toutes les boucles de rétroaction et des effets d'emballement que pourrait causer le méthane.

Vous êtes malhonnête !

Atomicboy44 | 16 septembre 2014 à 14h36 Signaler un contenu inapproprié

@atomicboy44
Vous n'avez pas bien lu les différentes interventions dont les miennes et vous vous emporter à traiter les gens qui ne pensent pas comme vous de "malhonnête".
Vous ne maitrisez absolument pas le sujet et confondez modèle et simulation. Les conclusions du GIEC sont basées sur des résultats de simulations.
J'ai été clair dans mon intervention du 10 09 sur l'origine anthropique d'une partie du C02 terrestre, vous n'avez pas lu.
La lutte contre le C02 doit être une priorité et aujourd'hui la seule. Elle passera par des modifications profondes des manières de penser et d'agir individuellement et collectivement.
Pour cela il faudrait une grande et large ouverture d'esprit.

ITC78 | 16 septembre 2014 à 16h06 Signaler un contenu inapproprié

"Vous n'avez pas bien lu les différentes interventions dont les miennes et vous vous emporter à traiter les gens qui ne pensent pas comme vous de "malhonnête"."

Oui, les climato-sceptiques comme vous parce que je sais reconnaitre leur discours qui cherchent a détourner le regard de là ou il faut regarder.

"Vous ne maitrisez absolument pas le sujet et confondez modèle et simulation. Les conclusions du GIEC sont basées sur des résultats de simulations."

Je ne confond rien du tout. Les modèles sont établis a partir des observations et des relevés. Comme toujours en science. Donc les simulations sont des projections selon les variations de Gaz a effets de serre apportées. Le PRG du méthane a par exemple été révisé a 28 les premières années et un peu moins sur 100 ans. Il ne faut pas voir que le CO2, mais regarder le CO2eq, c'est a dire tous les gaz a effets de serres ramenés a l'effet du CO2. C'est la définition du PRG.

"J'ai été clair dans mon intervention du 10 09 sur l'origine anthropique d'une partie du C02 terrestre, vous n'avez pas lu."

Si, je l'avais lu, mais je ne lis pas que vos commentaires sur ce post, et donc entre temps j'ai eu d'autres choses dans la tête.

Toujours est il que vous critiquez les travaux du GIEC en simplifiant leurs travaux sur les seuls modèles et vous les qualifiez d'alarmistes. Or, il y a plusieurs groupes, et tous ne travaillent pas sur les simulations.
Pour "lutter contre le CO2" comme vous dites, il faut lutter contre les hydrocarbures ...

Atomicboy44 | 17 septembre 2014 à 01h28 Signaler un contenu inapproprié

@atomicboy44
Merci de nous indiquer clairement où faut-il regarder. En dehors de la pensée unique point de salut ?
Vous ne savez pas ce qu'est un modèle, mais nous sommes d'accord que les conclusions du GIEC sont basées sur des résultats de simulations. Je comprends que vous m'ayez traité de "malhonnête" en ayant la tête ailleurs, il serait heureux que pour l'honnêteté du débat vous retiriez ce propos.
Quels sont les objectifs du GIEC pour justifier d'être alarmiste ?
Je me répète, il serait dramatique pour la préservation de l'environnement (pas celui des écolo-politiques), si les données futures contredisaient les prises de position du GIEC. Les conséquences du refus des économies de ressources qui en découlera sera lui une vraie catastrophe mondiale.
Il n'est plus féroce qu'un public trompé.
Non aux éoliennes industrielles, halte au gaspillage de l'argent public (le notre).
"Il faut lutter contre", je préfère une formulation "il faut lutter pour"
les économies des ressources, l'autoproduction pour l'autoconsommation par exemple. Un vrai challenge où chacun peut être responsable individuellement et collectivement.

ITC78 | 17 septembre 2014 à 15h29 Signaler un contenu inapproprié

je ne retirerais rie du tout. vos propos étaient ambigus et sujet a interprétations.
Expliquez ce qu'est un modèle pour vous, moi j'ai assez lu et écouté Hervé le Treut sur ce sujet et ce serait trop long a expliquer tant la complexité atteinte par ceux du GIEC est grande; Peut être saurez vous le faire, mais d'après ce que vous avez écrit, vous caricaturez pour dénigrer le GIEC.

Pour le reste, et seulement le reste, de votre précédent commentaire, je partage ce que vous écrivez.

Atomicboy44 | 17 septembre 2014 à 16h41 Signaler un contenu inapproprié

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