Le collectif des Electrosensibles de France et Priartem ont finalement été reçus mardi 5 novembre par la sous-direction de la prévention des risques liés à l'environnement et à l'alimentation de la Direction générale de la Santé (DGS). Les associations demandaient à la ministre de la Santé, Marisol Touraine, un plan d'action pour les personnes électrosensibles.

"C'est dans un climat de bonne écoute que nous avons pu échanger sur l'ensemble de la problématique : prise en charge au niveau médical et social, urgence pour les plus atteints, vigilance sanitaire, prévention par la réduction des expositions", reconnaissent dans un communiqué, le collectif et Priartem. Selon les associations, la DGS envisagerait de dresser un premier retour d'expérience, faire le point sur la veille sanitaire, initier une sensibilisation des agences régionales de santé et de créer des outils de référence. Autre piste : les centres de pathologies professionnelles (CPP), au sein des centres hospitaliers universitaires (CHU), pourraient devenir référents en matière de pathologies environnementales.

"Nous avons réussi à faire admettre à la DGS la nécessité de mettre à l'abri les personnes en créant des centres de convalescence sans ondes, rapportent les associations, les participants ont convenu que cette mise à l'abri est temporaire et doit être associée à une prise en charge globale pour éviter une désocialisation".

Elles déplorent toutefois le manque de moyen humain et rappellent que leur demande d'un plan d'action coordonné et la nomination d'un référent restent d'actualité.

Une seconde réunion pourrait être organisée au cours du premier trimestre 2014.