Début juillet, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a annoncé qu'elle allait harmoniser les mesures de l'impact environnemental de l'élevage. "Un nouveau partenariat piloté par la FAO a pour vocation de mieux évaluer les impacts sur l'environnement du secteur de l'élevage, première étape vers une meilleure durabilité de cet important secteur de production vivrière", indique l'organisation onusienne.
"Avec l'augmentation de la consommation mondiale de viande, de produits laitiers et d'œufs, on s'intéresse de plus près aux performances environnementales du secteur de l'élevage", explique la FAO, ajoutant qu'"il existe à l'heure actuelle diverses méthodes de mesure et d'évaluation des impacts environnementaux de l'élevage, ce qui complique la tâche de comparaison des résultats et d'établissement de priorités en vue d'améliorer durablement les performances environnementales".
Trois années de travail
Afin d'établir des règles communes, la FAO entend collaborer avec des partenaires gouvernementaux, non gouvernementaux et du secteur privé. Les trois premières années seront consacrées à la mise en place de méthodes et directives permettant de quantifier l'empreinte carbone du bétail, à la création d'une base de données de facteurs d'émissions de gaz à effet de serre engendrés par la production de différentes sortes d'aliments pour animaux, à la mise au point d'une méthodologie propre à mesurer d'autres pressions environnementales importantes telles que la consommation d'eau et les pertes de nutriments, et au lancement d'une campagne de communication afin de promouvoir l'utilisation des méthodes et des résultats du partenariat.
Les gouvernements français, irlandais, hollandais et de néo-zélandais, la Fédération européenne des fabricants d'aliments composés (Fefac), la Fédération européenne de l'industrie des huiles végétales et des tourteaux (Fediol), la Fédération internationale du lait (IDF), le Secrétariat international de la viande (IMS), la Commission internationale des œufs (IEC), le Conseil international des volailles (IPC), la Fédération internationale pour la santé animale (IFAH) et le Fonds mondial pour la nature (WWF) figurent parmi les membres fondateurs du partenariat, indique la FAO.
