Le magazine rappelle qu'une ''immense majorité d'emballages doit être optimisée, ils sont surdimensionnés pour la quantité des produits''.
Sophie Fabrégat, journaliste
Cheffe de rubrique énergie / agroécologie
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Ce n'est pas au consommateur de "privilégier" un emballage. Il n'en a ni le temps, ni les moyens, ni généralement une possibilité de choix. Ce sont des décisions d'ordre législatif qui doivent tout simplement interdire les emballages non recyclables, surdimensionnés voire inutiles. Faisons confiance à nos "marchands" qui sauront immédiatemment trouver le bon emballage si un de leurs produits n'est plus autorisé à la vente pour cause d'emballage non conforme. Pour cela il faut évidemment prendre la décision, d'abord, et ,après, mettre en place l'outil de contrôle efficace, dans le cadre par ex de la DGCCRF.OK pour le bois, le carton, le papier et fibres diverses, tout cela renouvelable, dégradable ou recyclable.
Aux fabricants d'emballages "polluants" de se reconvertir en produisant autrement avec d'autres matériaux que ceux non recyclables pour diverses raisons. Un détail (?) les emballages surdimensionnés sont devenus systématiques pour faire croire à une quantité de produit plus grande à l'intérieur (parfois le tiers ou la moitié de la boîte est vide, idem pour la peinture, etc.) Il y a là tout simplement une escroquerie destinée à tromper le consommateur et qui coûte en matière première inutile et consommation d'énergie pour une fabrication également inutile. Sans parler des frais de voirie qui en résultent.. Qu'on ne nous dise pas qu'il n'y a qu' à lire le poids du produit emballé, le piège de l'emballage surdimensionné reste bien tendu et fonctionne.
On peut certainement faire un effort pour que le consommateur puisse mieux identifier et plus rapidement quel produit est le moins emballé ou respecte mieux les critères du recyclage. Le problème des logos se pose donc ainsi que la lecture des étiquettes. Mais je rejoins l'avis Anrac pour une implication plus forte de l'état dans le cadre législatif afin d'interdire le suremballage et les non recyclables. Le citoyen avec les meilleures volontés du monde n'a que peu de temps et parfois n'est pas toujours de bonnes compositions.
cel | 06 novembre 2009 à 13h50 Signaler un contenu inapproprié
La plus grande force étant celle de l'argent, arrêtons simplement d'acheter ces produits.
Qui ne peut absoluement pas se passer de ses cereales? personne.Le consommateur peut faire l'effort et renvoyer au producteur un message clair: ce produit est mal emballé=je n'en veux pas.
Au lieu de se laisser guider par son seul confort...