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Actu-Environnement

Palmarès ADEME : les véhicules vendus en 2010 sous la barre des 130g de CO2/km

L'ADEME a publié son classement annuel des véhicules particuliers les moins émetteurs de CO2. 79 % des véhicules vendus en 2010 émettaient moins de 140 g de CO2/km. En un an, 75.000 tonnes de carbone auraient donc été évitées.

Transport  |    |  S. Fabrégat
   
Palmarès ADEME : les véhicules vendus en 2010 sous la barre des 130g de CO2/km
   

Comme chaque année depuis dix ans, l'ADEME publie le classement et son palmarès des véhicules les moins émetteurs de dioxyde de carbone (CO2). ''Cette année encore, la France reste dans le peloton de tête des pays les moins émetteurs avec une moyenne de 130 g de CO2 émis au kilomètre, précédée du Portugal (129 g de CO2/km)'', note l'agence. De ce fait, la France respecte déjà l'objectif volontaire fixé au niveau européen de 130 g de CO2 à l'horizon 2015. Les véhicules Diesel ont vu leur moyenne baisser de 4 g et celle des véhicules essence de 1 g en un an. Les ventes de diesel dominant le marché (70 %), la baisse d'émissions moyenne par véhicule est donc de 3 g en 2010 et 19 g en trois ans (2008 à 2010), ''sous l'effet du dispositif du bonus malus et de la prime à la casse''.

''En moyenne, les économies globales de CO2 sur le parc neuf vendu en 2010 (2.251.669 véhicules) sont donc de près de 75.000 tonnes sur un an (en considérant un kilométrage moyen de 15.000 km)'', calcule l'agence.

2010 a été marquée par une légère baisse des ventes de véhicules particuliers (- 2.2 %) mais reste la troisième année la plus faste du XXIème siècle pour le secteur de l'automobile (après 2009 et 2001), sous l'effet du bonus malus et de la prime à la casse. Autre fait marquant, les Français ont acheté en 2010 des véhicules neufs sensiblement plus lourds et plus puissants qu'en 2009.

2010 : 79 % des véhicules vendus émettent moins de 140 g CO2/km

En 2010, 79 % des véhicules vendus appartenaient aux classes A, B ou C, c'est-à-dire qu'ils émettaient moins de 140 g de CO2/km, contre 50 % en 2007. La classe B (de 101 à 120 g de CO2/km) est la plus représentée avec 46 % des ventes. La classe A (- de 100g), avec 37.040 ventes pour 28 modèles, compte pour 2 % de part de marchés. Les classes rouges E, F et G (respectivement de 161 à 200g, de 201 à 250 g et plus de 250 g) se stabilisent autour de 7 % de part de marchés (dont 6 % pour la classe E).

Alors qu'en 2002, le modèle essence le plus performant émettait 118 g CO2/km, en 2010 le mieux classé émettait 89 g CO2/km, ''une baisse que l'on doit en partie à l'arrivée sur le marché des véhicules hybrides'', estime l'ADEME, qui prévoit que le nombre de voitures atteignant ce type de performances devrait augmenter dans les années à venir avec le développement de l'offre de ces véhicules à double motorisation.

En 2010, six constructeurs (contre trois en 2009) ont atteint les objectifs européens pour 2015 (émissions inférieures ou égales à 130g CO2/km en moyenne) : FIAT avec 122 g, Toyota avec 127, Renault et PSA avec 128g et Ford et General motors avec 129 g.

En 2011, l'offre de véhicules émettant moins de 100g CO2/km (classe A) a ''très nettement progressé''. 56 modèles sont proposés cette année contre 28 en 2010.

GPL : 3,4 % du marché

Entre 2009 et 2010, les ventes de GPL ont triplé (75.600 véhicules vendus en 2010). Ils représentent désormais 3,4 % des véhicules neufs immatriculés. ''Ce rebond s'explique notamment par le bonus de 2.000 € accordé lors de l'achat de ce type de véhicule et un prix du carburant attractif. L'arrêt du Bonus en 2011 va cependant freiner ce développement'', estime l'ADEME.

Réactions4 réactions à cet article

Bonjour,

C'est bien de vendre des voitures qui polluent moins, mais dans un calcul intégrant le cycle de vie des véhicules, est-ce que remplacer des véhicules, certes polluant, par de nouveau véhicules, certes moins polluant, offre un quelconque gain en terme de consommation des ressources, d'émission de GES?
Il ne faut pas prendre les gens pour de simples vaches à lait et leur proposer des solutions simplistes, on voit où cela nous mène avec une année 2010 de tous les records en terme de pollution notamment!

Eric

eric chretiennot | 09 juin 2011 à 09h39 Signaler un contenu inapproprié

j'aime bien l'autosatisfaction des constructeurs automobile. Cette industrie est un parfait symbole de ce que fait la société à l'heure actuelle: du "greenwashing" ,l'écologie n'est qu'un argument commercial ,rien d'autre.S'ils le voulaient les véhicules même thermiques pourraient ne pas dépasser 60g de co2 voir moins juste par simple logique, en adaptant les performances aux réseaux routier(limitation de vitesse)au lieu de ça les lobbyistes négocient une limitation a minima de 120g(par exemple)et les constructeurs sortent des véhicules qui émettent 119.99g !!de qui se moque t'on.

lio | 09 juin 2011 à 09h49 Signaler un contenu inapproprié

Ce cocorico de l'Ademe occulte juste un détail, visiblement à ce jour sans importance aucune : avec la dieselisation du parc automobile explosent les émissions de particules fines (la plupart des modèles vendus ne sont pas encore équipés de filtre à particules), lesquelles ont la fâcheuse tendance à être irritantes voir cancérigènes des voies respiratoires.
Comme à l'accoutumée, on ne traite qu'un problème après l'autre, quitte à faire face plus tard à un scandale sanitaire. Mais comme ce seront d'autres services et d'autres personnels qui devront le traiter, on continue à fonctionner de façon cloisonnée, sans aucune analyse multicritère de la problématique impact de l'automobile sur l'environnement et la santé.
A quand l'obligation de faire évoluer sur le même véhicule, à durée de vie rallongée, la motorisation et la ligne d'échappement, cela afin de se mettre régulièrement aux normes sans avoir à jeter des véhicules par ailleurs encore tout à fait fonctionnels ?

tetrax | 09 juin 2011 à 14h20 Signaler un contenu inapproprié

Trois commentaires justes et intéressants. Ils mettent en évidence le décalage croissant entre un pouvoir politique et économique (Constructeurs, Ademe...) qui se targue de progrès écologiques et la réalité bien moins flatteuse des résultats obtenus, perçue par les citoyens qui commencent à prendre conscience d'une imposture économique.

Olivier64 | 09 juin 2011 à 16h58 Signaler un contenu inapproprié

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