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Actu-Environnement

L'énergie éolienne fait une nouvelle fois polémique

Alors que l'éolien affiche un développement particulièrement dynamique, deux articles parus dans la presse grand public s'interrogent voire dénoncent le bien fondé de la filière. Des propos aussitôt contredits par… le MEDAD et l'ADEME. Explications.

Energie  |    |  C. Seghier
   
L'énergie éolienne fait une nouvelle fois polémique
   
En augmentation de 30% en 2007, la capacité installée du parc éolien dans le monde a confirmé son dynamisme pour atteindre désormais 94.000 mégawatts installés. Si les États-Unis affichent la plus forte progression devant la Chine, l'Europe demeure le principal marché pour l'énergie éolienne avec plus de 57 GW installés fin 2007, soit 61% du total mondial.
Selon les chiffres du Conseil mondial de l'énergie éolienne (GWEC), la capacité de production européenne a ainsi enregistré en 2007, une progression de 8,5 GW soit 17% de plus que l'année précédente. L'Espagne affiche la plus forte progression. Si l'Allemagne apparaît toujours comme le leader sur ce domaine, son marché intérieur a toutefois affiché un recul de 25% par rapport à 2006, où 1.208 éoliennes avaient été installées. La France a quant à elle, nettement développé la filière éolienne sur son territoire depuis 2005. En 2007, le pays devrait ainsi se situer au 3ème rang européen en termes de puissance installée annuelle, derrière l'Allemagne et l'Espagne, estime le SER.

Or c'est précisément dans ce contexte de forte croissance du marché qu'une nouvelle polémique enfle sur l'éolien. Après l'article intitulé ''Éoliennes : miracle ou arnaque ?'' publié début février dans le Figaro magazine*, un article du Monde daté du 15 février se demande à son tour si les éoliennes constituent un moyen efficace de lutter contre le changement climatique et semble plutôt défaitiste quant à la réponse en s'appuyant sur plusieurs avis, dont une étude réalisée par la Fédération Environnement Durable qui rassemble des associations d'opposants à l'éolien.
Cette dernière compare les évolutions des émissions de CO2 liées à l'énergie des pays qui ont connu un développement important de l'éolien comme l'Espagne, l'Allemagne ou le Danemark et constate que les émissions ont globalement augmenté alors qu'elles auraient dû théoriquement baisser, étant donné la croissance de l'éolien dans ces pays. Selon le document publié par la Fédération, le bilan du développement de l'éolien est très décevant du point de vue économique et environnemental.
L'article du Monde précise toutefois que d'autres facteurs entrent en jeu mais pose tout de même la question pour comprendre dans quelle mesure l'éolien peut, ou non, réduire les émissions de CO2. Pour essayer de répondre à la question, l'article recours à l'analyse menée par RTE (Réseau de Transport de l'Électricité) sur l'intermittence de l'éolien et remarque que celle-ci peut contraindre à recourir à des centrales thermiques quand des pointes de consommation, en hiver, se conjuguent à une absence de vent.

Suite à la publication de ces articles, le Ministère de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement Durables (MEDAD) et l'Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME), dans une note d'information, ont tenu à rappeler que le développement des énergies renouvelables, associé à une politique ambitieuse d'économies d'énergie, s'inscrit dans l'objectif de diversification des approvisionnements énergétiques de la France, dans le cadre de la stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20% défini par le Conseil Européen de mars 2007. […] L'objectif fixé par le Grenelle de l'environnement est de réduire la part des énergies carbonées et d'augmenter la part des renouvelables de 20 Mtep en 2020 afin d'atteindre une proportion d'au moins 20% d'énergies renouvelables dans la consommation finale d'énergie. Ceci suppose une augmentation de toutes les énergies renouvelables. Rappelons également que la Commission a proposé une directive comme moyen d'atteindre les objectifs de la politique en faveur des énergies renouvelables. Elle vise à établir des objectifs nationaux en matière d'énergies renouvelables qui se conjugueront pour atteindre, entre autres, un objectif global contraignant de 20 % de sources d'énergie renouvelables dans la consommation d'énergie en 2020.
Le Syndicat des Énergies Renouvelables, qui compte aujourd'hui environ 300 entreprises ou associations d'entreprises ayant des activités relevant de ces filières, s'est logiquement réjoui de ce soutien sans faille.

Concernant plus particulièrement les émissions de CO2, la note d'information indique que sur l'année 2008, l'éolien permettra d'éviter l'émission de 1,65 million de tonnes de CO2. […]. Pour le Ministère et l'ADEME qui semblent retenir d'autres éléments des scénarios prévisionnels de RTE, la production éolienne se substitue bel et bien essentiellement à des productions à partir d'énergies fossiles. En 2020, un parc de 25.000 MW devrait permettre d'éviter l'émission par le secteur énergétique de 16 millions de tonnes de CO2 par an, poursuit la note.
En réponse à l'article du Monde, le MEDAD et l'ADEME justifient encore que l'énergie éolienne est, certes, intermittente, mais prévisible et peut contribuer significativement à l'équilibre du réseau […]. Les progrès de la modélisation et de la prévision météorologique permettent de les anticiper de mieux en mieux.

Évoquant la productivité du parc français, Ministère et Agence rappellent qu'elle est largement supérieure à la moyenne européenne. Cette spécificité s'explique par le caractère particulièrement avantageux des régimes de vent français. […] Nous disposons de trois régimes climatiques différents et complémentaires : océanique, continental et méditerranéen […]. Les éoliennes étant déployées sur l'ensemble du territoire, elles peuvent donc continuer à approvisionner le réseau électrique national. […] Contrairement à certaines affirmations, l'électricité d'origine éolienne ne nécessite pas une puissance équivalente en centrale thermique pour pallier ses variations. Citant RTE en caution, la note précise encore qu'un parc éolien national d'une puissance de 10.000 MW, réparti sur les trois régions climatiques, apporte la même puissance garantie que 2.800 MW de centrales thermiques à flamme, évitant ainsi les émissions de CO2 associées.

Enfin, concernant le coût de l'électricité d'origine éolienne , le MEDAD et l'ADEME analysent que « le coût de l'éolien, pour le consommateur, est de 0,024 centime d'€ par kWh consommé. Pour un ménage français qui consomme 2 500 kWh/an (hors chauffage électrique), le coût est donc de 0,6 €/an. ». L'ADEME souligne en outre qu'elle vient de modifier sa politique d'accompagnement des projets portant sur les énergies renouvelables afin que ses aides soient désormais conditionnées à une étude préalable d'efficacité énergétique.

Cette polémique fait rage alors même que dernièrement, le Groupe Ostwind International a inauguré le 16 février dernier un parc éolien à Fruges dans le Pas-de-Calais, composé de 70 éoliennes qui représentent une puissance cumulée de 140 MW. Ces éoliennes, installées sur 16 sites dans le canton de Fruges, constituent le plus grand parc éolien de Francel, souligne le Groupe, développeur et maître d'ouvrage du projet qui devrait permettre d'alimenter quelque 150.000 foyers en électricité. Notre pays est riche en vent. Et avec ce projet, nous allons pouvoir mettre en œuvre nos ambitions, a confié à l'AFP le maire de Fruges, Jean-Jacques Hilmoine à l'occasion du forum des énergies renouvelables organisé dans la commune ce week-end. L'installation du parc éolien a permis de créer plusieurs emplois dans la zone (réalisation, services, gestion technique des installations), souligne le communiqué qui assure que le projet sera rentable en termes de recettes fiscales et de fermage.
Après Saint – Clément réalisé en 2005 (département de l'Ardèche), Ostwind international construit ainsi son deuxième projet éolien en France au sein de la Communauté de Communes du Canton de Fruges.


*http://www.lefigaro.fr
**http://www.lemonde.fr

Réactions46 réactions à cet article

10 000 éoliennes : Aucune diminution du CO2

10 000 éoliennes géantes : Aucune diminution significative des émissions de CO2 de la France

Suite à la note d'information "L'éolien contribue à la diminution des émissions de CO2" diffusée par le MEDAD (Ministère de l'Ecologie, du Développement & de l'Aménagement Durable) et l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie),
la FED (Fédération Environnement Durable) et la FNASSEM (Fédération Nationale des Associations de Sauvegarde des Sites et Ensembles Monumentaux) maintiennent leurs déclarations et en appellent maintenant à l'arbitrage du Président de la République.

Depuis plusieurs années, l'ADEME tente de faire croire que l'éolien industriel est la principale technologie permettant à la France de réduire ses émissions de CO2 pour répondre à ses engagements vis-à-vis des accords de KYOTO. De fait, sa plaquette grand public "Une énergie dans l'air du temps, les éoliennes" assène qu'1 MégaWatt éolien remplace 1 MégaWatt d'origine thermique "c'est autant d'émission de gaz à effet de serre en moins".

Ces opérations récurrentes de propagande ont marqué l'inconscient des Français, puisque pendant le Grenelle de l'Environnement le SER (Syndicat professionnel des Energies Renouvelables) a commandé un sondage faisant ressortir que 61% d'entre eux pensent que l'éolien industriel est intéressant pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.

Or le bilan prévisionnel 2007 du RTE (Réseau de Transport d'Electricité) indique formellement qu'un déploiement massif de l'éolien industriel ne peut se substituer qu'à environ 20% de la puissance thermique nationale. D'autre part, le CITEPA (Centre Interprofessionnel Technique d'Etude de la Pollution Atmosphérique), comptant EDF dans son conseil d'administration, indique que la production électrique française est responsable de seulement 6% des émissions de CO2 du pays. Si bien qu'un déploiement massif de l'éolien industriel en France ne parviendrait à diminuer les émissions nationales de CO2 que de seulement environ… 1% (20% de 6%). Et moins encore si comme le précise le RTE, plus le parc éolien croît, plus il faut d'équipements thermiques pour stabiliser la variabilité de sa production.

Malgré ce si faible bénéfice environnemental et un coût de plusieurs milliards d'Euros par an payable par les citoyens-consommateurs français, le Ministre de l'Environnement s'apprête à soumettre au Parlement une Loi de programmation comportant 25 000 MW éoliens (9 à 10 000 éoliennes géantes) qui saccagerait lourdement le patrimoine naturel et culturel de la France.

Seules les pratiques et technologies d'économie d'énergie peuvent réellement permettre de diminuer significativement les émissions de CO2 du secteur énergétique de la France.

Tirant les conclusions du Grenelle de l'environnement, le Président de la République avait annoncé une priorité à la défense de la nature et du patrimoine tout en précisant que les éoliennes devaient être cantonnées dans les friches industrielles. L'application évidente de sa politique consiste à supprimer l'obligation actuelle faite à EDF d'acheter l'électricité éolienne à un prix exorbitant si elle est produite en dehors de friches industrielles.

Avant que cette hérésie du Développement & Aménagement Durables ne dégrade pour rien l'un des pays les plus appréciés du Monde, la FED et la FNASSEM demandent l'arbitrage du Président de la République.

FED - FNASSEM | 20 février 2008 à 17h31 Signaler un contenu inapproprié
ADEME-MEDAD étonnants sur des points importants

La note ADEME-MEDAD est en faveur de l'éolien, ce qui permet à la polémique de reprendre.

Le bilan RTE indique que l'éolien contribue certes à la réduction du CO2 (on s'en doutait), mais il ne dit pas que tous les honneurs doivent lui être attribués. Exemples de biais de la note ADEME-MEDAD, à partir du bilan: http://www.industrie.gouv.fr/energie/electric/pdf/rtebilan07_complet.pdf

1/ pages 7 et 8 du bilan: la suppression de 15 groupes "principalement au charbon pour 4400MW" est à l'origine de la baisse des émissions de CO2. Ils sont remplacés avec un mix gaz/éolien dans lequel le gaz apporte à lui seul une contribution importante.

2/ p104 du bilan: le facteur de charge moyen de l'éolien est de 23.5%. Du coup la phrase de la note se résumant à "10000 MW éolien = 2800MW thermique" apparait tendancieuse. Le chiffre de 2800 MW n'est vrai "qu'en" hiver, et c'est 2800MW "thermique & nucléaire".

3/ p 106: le 2ème exemple montre que le facteur de charge éolien peut bien, par temps froid, descendre à 0 (23 février 2005). Pourquoi affirmer que "l'électricité éolienne ne nécessite pas une puissance équivalente en thermique pour pallier ses variations"? il serait plus correct de dire que la France compte sur les pays voisins pour passer ses pics de consommation, et pas seulement sur la régularité supposée de l'éolien, car la sécurité repose in fine sur les interconnexions et pas sur les seules vertus de l'éolien.

D'un autre côté, le bilan RTE confirme le potentiel élevé de l'éolien en France.

Les notes ADEME-MEDAD devraient être plus équilibrées. Ce n'est pas forcément facile, j'espère que KM peut y mettre bon ordre.

Toto | 21 février 2008 à 00h10 Signaler un contenu inapproprié
Re:10 000 éoliennes : Aucune diminution du CO2

J'ai toujours aimer pour le côté "mobile" les petits moulins qui tournent qu'on vend dans les villes côtières pour amuser les enfants. Alors pourquoi pas les grand moulins ?

Je ne leur reproche qu'une chose : ne pas être multicolorés dans la masse. Parait que c'est pas possible. On pourrait peut-être leur greffer un gène de caméléon ?

C'est pas moche et défigurant un champ d'éoliennes ; question de goût .

A propos que coûtent en énergie la fabrication, et le montage et l'entretien d'un "grand moulin" ? Il faut honnêtement le déduire du rendement énergétique.

Evidemment que les "Négawatts" sont un élément-clé de la solution. Mais encore plus évidemment qu'être contre "tout ce qui bouge" est une drogue valorisante pour certains

Sylvain | 21 février 2008 à 06h54 Signaler un contenu inapproprié
Eolienne = pas d'economie d'energie -> intox

C'est incroyable, il n'y aurait qu'en France, poutrant riche en espaces peu peuples que les eoliennes defigureraient le paysage.

Pour ma part, je les trouve belles, y compris si on les mettait a la pointe du raz.

Que veulent exactement ces associations ? Des belles centrales nucleaires qui mettent en valeur l'environnement, c'est bien connu ?

Il est certain qu'enfouir nos dechets nucleaires dont ne sait que faire pour les milliers d'annees a 600 metres sous la Meuse, ca ne defigure pas le paysage....... mais verse une ombre de honte sur nous quant au respect de generations futures.

Steph | 21 février 2008 à 07h26 Signaler un contenu inapproprié
Re:10 000 éoliennes : Aucune diminution du CO2

Il y a quelques années, l'énergie des marées semblait la panacée...jusqu'à ce que l'on trouve que la multiplication de centrales marémotrices risquerait de .....freiner la rotation de la Terre !
La multiplication des parcs éoliens ne crée-t-elle pas le même risque ?

troval | 21 février 2008 à 08h33 Signaler un contenu inapproprié
l'arbre qui cache la forêt

Ce n'est pas tant l'absence de vent qui oblige à recourrir aux centrales thermiques mais plutôt la particularité bien Française du chauffage électrique, principale cause des pointes de consommations hivernales et fort émetteur de CO2 (entre 500 et 600 g/kWh selon les dernières estimations ADEME RTE).

Anonyme | 21 février 2008 à 09h34 Signaler un contenu inapproprié
men songe

L ' ademe et le ministère mentent...Allez donc voir les dossiers des promoteurs dans les enquêtes publiques!
Là, le citoyen comprend à quel point les industriels bénéficient de passe-droit...avec la complicité des élus locaux, obnubilés par l' argent.. .de la propagande en guise de pommade pour de véritables désastres écologiques....
Réveillez vous !

arcadia | 21 février 2008 à 09h56 Signaler un contenu inapproprié
Re:men songe

Voila posé le vrai problème : ce que l'on qualifie pompeusement d'urbanisme est une mascarade institutionalisée avec des acteurs (élus locaux, promotteurs sans parler des commissaires enquêteurs et autres complices de cette farce) qui en tirent seuls le profit.

Je suis éveillée, mais que faire ?

zaza | 21 février 2008 à 10h08 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:men songe

réunissez vous avec d' autres citoyens vigilants et participez aux enquêtes publiques pour démasquer les vices de procédure pour faire annuler les permis de construire...
Du travail en perspective !

arcadia | 21 février 2008 à 10h43 Signaler un contenu inapproprié
Baisse des consommations

Si l'éolien sera tjs favorable par rapport à une centrale à charbon comme on en construit encore en France, pour réduire nos émissions de GES il faut avant tt réduire les consommations. Ce n'est pas en favorisant l'essor de nouvelles centrales, nucléaire ou autres, que l'Etat risque d'y parvenir.... Mais le souhaite-il ?

Jérôme | 21 février 2008 à 11h41 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:men songe

Vous êtes naïf ou ignorant des réalités : avez vous déjà participé efficacement à une enquête publique : le commissaire enquêteur a-t-il suivi vos suggestions, connaissez vous les embuches et le coût des procédures pour contester les décisions de l'administration ?connaissez vous la juridiction administrative chargée de trancher ce genre de litigie ?

zaza | 21 février 2008 à 11h47 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:10 000 éoliennes : Aucune diminution du CO2

Bonjour,

Votre réponse à ce message me donne à penser que vous n'habitez pas dans une zonne promise à une implantation massive d'éoliennes... l'éolien massif c'est toujours très bien de loin et chez les autres !

Je suis tout à fait d'accord sur le principe de dire que quelques éoliennes perdues au milieu des champs peuvent paraître esthétiques, seulement dans l'article d'origine il est précisé que le projet porterait sur 10000 éoliennes, et celles-ci seront concentrées, dans les faits, sur une dizaine de départements tout au plus, qui sont loin d'être les plus dépeuplés de France pour certains. Sachant qu'il faut un espace minimum de 400 mètres entre chacune d'entre elles, je vous laisse imaginer l'impact paysager dans ces départements.

De plus, il est illusoire de croire que l'éolien créera énormément d'emplois car hormis lors de la fabrication et l'implantation, l'exploitation ne crée que très peu d' emplois pérennes. Par contre, une implantation massive d'éolienne dans un secteur fera fuire les touristes qui préfèreront des paysages préservés, et le secteur touristique, lui, crée beaucoup d'emplois. Et penser que ce tourisme perdu sera remplacé par un éventuel engouement technologique, c'est croire que la Tour Effeil attirerait autant de monde si il y en avait une tous les 500 mètres. A ce que je sache, les pylônes de lignes à haute tension n'ont jamais attiré le moindre touriste... La multiplication des pars éoliens détruit toute attirance touristique de ces derniers.

A taxe professionnelle égale entre l'éolien massif et le tourisme, cela fait des milliers d'emplois en moins.

La solution pour l'éolien réside en l'implantation harmonieuse sur l'ensemble du territoire pour éviter toute concentration dévastatrice.

Encore une fois, je constate qu'"Actu-Environnement" se fait le porte paroles de l'ADEME et du gouvernement qui n'ont d'autre intérêt que d'éviter la promotion franche pour la maison autonome : l'asservissement au gouvernement pour la fourniture d'énergie rapporte trop de taxes pour tuer cette vache à lait.

Pourtant de nombreuses solutions existent, comme le moteur Stirling ou le moteur magnétique qui ne nécessitent d'aucune alimentation extérieure pour fournir de l'énergie. Ces solutions sont déjà utilisées en France, dans l'armée pour les moteurs Stirling, et en Australie pour les moteurs magnétiques : messieurs les journalistes, il est temps de partir en investigation...

Il serait peut-être intéressant aussi que vous vous occupiez des élus locaux qui s'en mettent plein les poches en exigeant que les parcs éoliens soient implantés sur leurs terres.

En attendant, pour avoir fait l'expérience moi-même, je pense aussi que la première des solutions pour éviter les émissions de GEF et aussi faire des économies substantielles d'énergie, ce qui est bon pour le pouvoir d'achat, c'est d'axer les recherches sur l'isolation et l'aération de l'habitat, mais aussi le choix du chauffage et de l'éclairage.

Pour revenir à l'éolien, il est navrant de constater que tout n'est finalement qu'une question de pognon et que lorsque peu ont trouvé un super filon pour s'en mettre plein les poches, la majorité des autres auront leur facture d'électricité qui va augmenter pour enrichir les premiers. Alors que l'éolien aurait pu être utilisé au profit des collectivités locales pour accroître leur autonomie en énergie et ainsi, à terme, réduire les charges des particuliers et des entreprises locales. La taxe professionnelle que l'éolien génère ne servira finalement qu'à compenser la perte d'activité dans le secteur du tourisme : une opération blanche, donc, alors que cela aurait pu être une opération bénéfique pour la collectivité.

Vour l'aurez deviné, je suis très engagé dans la lutte contre l'éolien massif concentré, et pour moi c'est loin d'être une drogue comme vous le pensez. Seulement au lieu de foncer benoîtement vers la première des idées qui semble vouloir contrecarrer le nucléaire, j'essaie d'étudier toutes les autres solutions, et quand je constate qu'on assiste à une gigantesque connerie qui ne sert finalement qu'à enrichir une poignée de pseudo-écolos mais surtout vrais businessmen sans scrupules, je n'ai pas peur d'être politiquement incorrecte.

Hervé | 21 février 2008 à 12h46 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:10 000 éoliennes : Aucune diminution du C

Il y a un champs dont je vois la construction à proximité d'une autoroute que je fréquente

A partir de combien comment le massif pour vous qui avez bien étudié le sujet ?

Il y a tourisme éco-défendable et tourisme éco-défendable. Est-ce le cas par exemple de la majorité des stations de sports d'hiver ou de Vulcania ?

Vous êtes aussi contre l'éolien sur les côtes ?

Y'a des élus sincères qui font profiter leurs concitoyens de toute la manne , non ?

Pas besoin de créer de nouvelles centrales non nucléaires pour les périodes sans vent si , parallèlement ,on multiplie la production de "Négawatts"

A côté de cela on annonce les "éoliennes horizontales domestiques de toit" (C'est très mal dit)

Les conneries ont été faites, ne faut-il pas les réparer au moindre mal ?

Quoiqu'il en soit merci pour votre contre-point de vue.

PS. Je vais aller voir sur mon moteur de recherche "Moteur Stirling"

SYLVAIN | 21 février 2008 à 14h05 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:10 000 éoliennes : Aucune diminution d

C'est bien ce que je pensais : l'éolien vous le voyez le long d'une autoroute que vous fréquentez parfois... Moi je vous parle des éoliennes qu'on implante par dizaines à 500 mètres des maison.

Dans mon secteur ce ne sont pas moins de 200 éoliennes prévues sur 10 ZDE à l'étude en préfecture, sans aucune transparence. Et chaque porteur de projet promet qu'il respecte les paysages en omettant de divulguer les autres projets dont il a pourtant connaissance.

A partir du moment où des élus locaux sont impliqués dans les profits, aucune démocratie locale ne peut être abordée par peur que ne soit divulguée cette prise d'intérêts dans les dossiers, et contrairement à ce que vous pensez, il y a beaucoup plus de politiques profiteurs que de politiques partageurs dans cette affaire ! De même, vous verrez peu de petits agriculteurs bénéficier de la mane des loyers de l'éolien car ils présentent peu de poids sur le plan politique, lobby oblige : les promoteurs éoliens sont avertis sur le sujet...

Quant au tourisme, je vois que vous citez des territoires qui risquent peu d'être infestés par l'éolien car les paysans de ces secteurs savent trop que la destruction du tourisme leur nuirait plus que ce ce que les éoliennes leur rapporteraient.

Je sais que Vulcania crée des polémiques mais peut-on comparer un secteur visuellement pollué sur une dizaine de kilomètres avec des départements complets promis au sacrifice paysager ?

Quant aux stations de sport d'hiver, il ne me semble pas que leurs opposants crient tellement fort : ils en profitent bien aussi un peu, et si le sport d'hiver urbanise les vallées, il préserve les ubacs... Il ne tient qu'aux riverains de s'organiser pour exiger une intégration des sites dans les paysages.

Pour l'éolien sur les côtes, je pense qu'il y a assez de zones industrielles pour s'étendre pour éviter de sacrifier nos littoraux, je ne vois pas pourquoi on relèguerait l'ensemble de l'éolien sur certains secteurs plutôt que d'autres, comme les Alpes, le Massif Central, que vous citez, ou l'Ile de France que le gouvernement se garderait bien d'infester d'éoliennes.

Je pense qu'un éolien harmonisé sur l'ensemble du territoire national à une distance raisonnable de 3Km des habitations et hors des secteurs hautement touristiques et protégés serait préférable.

Le développement durable comprend aussi la qualité de vie des vivants, y compris les hommes. Je ne pense pas que sacrifier une partie de la population aussi infime soit-elle (10%) puisse être qualifiée d'action pour le développement durable, je lui donnerais plutôt le terme de ségrégation...

En ce qui concerne les maisons à "Négawatts", essayez de rencontrer des gens qui s'y sont risqués : c'est un véritable parcours du combattant. Dans les faits, tout n'est que dissuasion masquée.

Les discours de promotion en la matière du gouvernement, ce n'est que du vent. Et ce n'est pas uniquement le fait de Nicolas Sarkozy, même si c'est une girouette (cf son discours de clôture du Grenelle de l'environnement au sujet de l'éolien), d'autres avant lui ce sont prêtés à ce jeu.

La position réelle du gouvernement c'est "tout sauf l'autonomie du particulier"... les blablas ne sont que populisme. Il ne tient qu'aux politiques de me prouver que j'ai tort, mais jusqu'ici, je suis sûr de mon propos.

Je suis d'accord avec vous au sujet des solutions individuelles, mais faut il investir une fortune aujourd'hui dans de tels équipements alors que d'autres solutions bien plus performantes et discrètes finiront par être vulgarisées sous 10 ans ? C'est juste une question que je me pose. Sans oublier qu'aujourd'hui, les énergies renouvelables individuelles ou les articles pour l'économie d'énergie forment une bulle dans le marché industriel, les prix pratiqués incluent plus l'économie hypothétique qu'elles génèreront à leurs acquéreurs que leur coût de fabrcation (cf le coût des lampes à led ou des véhicules électriques). Pour ma part, j'attends que la concurrence s'implante sérieusement.

Par contre, je ne suis pas d'accord avec vous au sujet des conneries qui ont déjà été faites : elles sont en train de se faire, notamment en matière d'éolien, de nombreux permis de construire sont signés ou sont en cours de signature ; l'ampleur de la connerie sera visible d'ici 2 à 3 ans, quand les éoliennes seront sur pied. Il est encore temps d'agir.

Hervé | 21 février 2008 à 15h41 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:men songe

...j 'ai participé à une dizaine d' enquêtes publiques , par an...je connais la juridiction à laquelle il faut s' adresser...nous y avons fait plusieurs fois recours...ni naïf, ni ignorant, j' ai apporté au commissaire-enquêteur des arguments dont il a toujours tenu compte...plusieurs avis défavorables en ont résulté....Il faut essayer !

arcadia | 21 février 2008 à 16h13 Signaler un contenu inapproprié
Re:10 000 éoliennes : Aucune diminution du CO2

Hallucinant de constater l'extrémisme de certains anti-éoliens... ça ne donne qu'envie de voir des éoliennes partout, rien que pour les embêter !

L'éolien n'a pas que des avantages, évidemment, et c'est normal qu'il suscite des doutes, mais avons-nous seulement une autre solution ?

Perso, je suis tout à fait près à avoir des éliennes à proximité de chez moi... c'est reposant de voir des éoliennes tourner, le "woof" régulier me berce... et tant pis si la crainte d'une baisse du prix de l'immobilier entrainée par leur construction fait naître plein d'anti-éoliens parmis mes voisins !

Alex | 21 février 2008 à 16h27 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:10 000 éoliennes : Aucune diminutio

Vosu n'ave aps répondu à ma question essentielle : à partir de quand ça devient massif pour vous ? Et en dessous de combien vous êtes "conciliant" ?


Je voulais parler de TOUTES tes les autres conneries anti-environnementales depuis plus de 50 ans

"Les discours de promotion en la matière du gouvernement, ce n'est que du vent." dites vous ?

Voilà une source de vent quotidienne et abondante, et pas seulement en périodes électorales. A-t-on seulement pensé à l'exploiter pour faire tourner des éoliennes ?

J'arrête là; j'ai des sujets encore bien plus importants ...... à brasser

Sylvain | 21 février 2008 à 17h04 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:men songe

Bravo: contre les eoliennes et le solaires ...."intermittents"...
contre l'hylraulique... soit disant plus de possibilités ou les pauvres poissons qui sont génés dans leur circulation..... contre la combustion quelqu'elle soit.... contre...contre....
C'est le plus grand parti de France celui des "anti toutistes" alors attendons que le déreglement climatique soit irréversible et fort de toutes nos certitudes, en donnant des leçons souvent mal apprises, allons en week end au volant de nos 4/4.... en criant bien fort que les autres ne font rien..... vivent les "bobos".

gece | 21 février 2008 à 18h32 Signaler un contenu inapproprié
Re:l'arbre qui cache la forêt

Si je comprends bien se chauffer au fuel ou au gaz ou meme au boisdégagerait moins de CO² que se chauffer avec de l'électricité (pas forcément produite par un combustible), content de m'étre instruit !!!!

Anonyme | 21 février 2008 à 18h36 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:10 000 éoliennes : Aucune diminu

J'avais bien compris votre question et votre allusion sur les conneries. Dans ma réponse je voulais seulement insister sur le fait que l'éolien massif concentré est une vaste connerie aussi.

Au sujet du nombre d'éoliennes, je pensais avoir été suffisamment clair : en imposant une distance minimum de 3 Km des habitations la régulation se ferait toute seule. Les zones rurales les plus peuplées où les villages sont en moyenne à moins de 6 Km les uns des autres seraient dépourvues d'éoliennes, par contre, les secteurs moins peuplés pourraient en supporter plus.

Actuellement, la réglementation n'impose une distance que de 500 mètres des habitations, et dans certains secteurs "sacrifiés" chaque commune ou communauté de commune obtient une qualification de ZDE sous l'influence des élus locaux intéressés financièrement, ou des très gros agriculteurs.

Seulement, dans le Pas de Calais (plus de 200 permis de construire déjà accordés), par exemple, la distance moyenne entre les villages n'est que de 2,3 Km (Le Pas de Calais est l'un des départements les plus peuplés de France). Cette distance n'est bien sûr qu'une moyenne et il existe des écarts importants entre les plus proches communes et les plus éloignées. Ce département peut donc supporter une part du parc national éolien, mais certainement pas les 10% proposés avec insistance par l'ADEME et le Gouvernement au titre de son passé industriel, à moins de vouloir le sacrifier du point de vue paysager. Cela signifie clairement que vu du gouvernement, le Pas de Calais n'a pas de qualité environnementale ou paysagère suffisante pour être respecté : d'où le sentiment de sacrifice par nombre de ses habitants. 1000 éoliennes dans le Pas de Calais, c'est transformer ce département en vaste champ d'éoliennes.

Donc, le nombre n'est pas le seul critère, il faudrait tenir compte à la fois des impératifs écologiques (respecter les couloirs de migration, les zones boisées, les parcs et réserves naturels), de la densité de population, de l'harmonie des paysages, et du caractère toursitique ou historique des secteurs.

Cela dit, un parc éolien de 5 à 10 éoliennes risque moins de nuire au paysage qu'un autre d'une vingtaine d'aérogénérateurs. A condition toutefois que le premier parc ne soit pas inclus dans un regroupement de parcs éoliens voisins...

Il n'est pas interdit non plus de privilégier les zones industrielles dans le choix des sites de ZDE.

Il est nécessaire aussi d'imposer une démocratie locale pour l'acceptation de projets importants. Cela impliquerait une obligation de transparence sur le nombre d'éoliennes prévues dans les secteurs avec une vision élargie sur les secteurs limitrophes des premiers (les opposants se chargraient d'informer la population de ce qu'on lui cache). Actuellement, la seule pseudo démocratie qui existe réside en l'imposition d'enquêtes publiques, qui ne tiennent compte que des parcs pris individuellement, et dont les conlusions ne donnent qu'un avis consultatif aux préfets (représentants départementaux de l'Etat). Même lorsque l'ensemble de la population se manifeste contre les projets, ceux-ci sont tout de même imposés, parfois dans des proportions moindres tout de même. Les riverains n'ont d'autre solution alors que d'en recourir au tribunal administratif où ils s'opposent à des porteurs de projets procéduriers et dont les frais de justices sont compris dans leur budget d'investissement, alors que les habitants voient ces frais de justice comme une charge insupportable, notamment en ces périodes de faible pouvoir d'achat. L'ensemble des projets donc finissent part aboutir dans leur intégralité, car même lorsqu'ils sont réduits en premières instances, les riverains n'ont pas les moyens de se défendre en appel ou pour contrer les projets d'agrandissement des parcs existants.

Peut-être comprenez vous donc mieux aujourd'hui pourquoi l'éolien crée autant de polémiques et que des actes extrêmes surviennent, comme celui qu'on a vu l'an passé, je crois, aux informations télévisées, quand de véritables actes de terrorisme se sont produits à l'encontre d'éoliennes...

La tension est électrique dans les secteurs "sacrifiés" et il est impératif que le gouvernement en tienne compte pour légiférer sur un projets de shéma national éolien. Et celui-ci ne peut se faire sans la population concernée.

Pour finir, je vous mets à la suite les revendication qui ont toujours été portées par les associations de défense de l'environnement impulsées par des riverains de projets éoliens :

-Un éloignement minimum de 3 kilomètres des habitations ;
-Une information claire et systématique de la population sur les projets construits, à construire et en cours d’étude ;
-Un débat démocratique local qui aboutirait à des référendums locaux non opposables et préalables à l’acceptation des projets ;
-Un schéma national éolien qui éviterait le sacrifice de certains départements et qui tiendrait compte, outre les caractéristiques des régions, de la densité de population ;
-Une limitation du nombre d’éoliennes par territoire en fonction de leur superficie et leur densité de population ;
-Une préférence pour les zones industrielles dans le choix des secteurs d’implantation ;
-Un respect de la faune et des couloirs migratoires ;
-Un respect des zones boisées et des Parcs Naturels.

Ces revendications, je les ai colportées auprès du Président de la République, du Ministre d'Etat de l'environnement, et d'élus représentatifs locaux et régionaux.

Quand nombre d'entre eux m'ont affirmés vouloir défendre les territoires promis au sacrifice, sans pour autant agir, le Président m'a fait répondre qu'il fallait seulement tenir compte de l'objectif de la France dans sa volonté d'être le plus gros producteur européen d'énergie renouvelable, le Ministre de l'écologie, lui, brille par son silence.

Je vous laisse seule juge de la valeur des propos de Nicolas Sarkozy au regard de son discours de cloture du Grenelle de l'environnement.

Très cordialement,

Hervé

Hervé | 22 février 2008 à 11h24 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:10 000 éoliennes : Aucune dim

Je voulais arrêter, mais


(J'espère qu'on n'est pas que deux à se lire !!!)

Pourquoi 3 km et pas 2, 5 ou 3,5 km ?

Pour rendre la chose plus difficile ?

Quoique m'étant aussi assez souvent battu en pionnier solitaire, Je m'inquiète toujours au moins un peu quand des gens, sans mandat (ce qui n'est pas forcément une garantie de compétence et de sérieux, il est vrai) écrivent aux hautes autorités expertes en brassage ... de vent.

Sylvain | 22 février 2008 à 11h57 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:10 000 éoliennes : Aucune

La distance de 3 Km est celle qui a été la plus souvent citée par les associations de défense de l'environnement. Je ne parle pas en mon nom.

Selon Vent de Colère, cela correspondrait à la Taille des pales d'une éolienne multipliée par un chiffre dont je ne me souviens plus... la question principale étant de nuire le moins possible aux riverains.

Quant à mes compétences, il me semble qu'à force de militer j'ai obtenu nombre d'informations de tous côtés pour me forger une opinion.

J'ai par ailleurs participé très activement à l'agenda 21 de mon secteur, et j'ai été secrétaire d'une association de défense de l'environnement qui agissait sur plusieurs départements, ce qui a contribué à développer encore mes capacités de compréhension du terrain.

De plus, lorsque j'ai commencé mon action contre les projets éoliens massifs concentrés, j'étais conseiller municipal, mandat duquel j'ai démissionné pour me dissocier de la municipalité qui apportait son aval aux projets éoliens, et pour cause, le maire, agriculteur, envisageait de mettre 10 éoliennes sur ses terres tout autour du village dans un secteur où les projets fleurissaient. Ma démission n'a été que pour mieux représenter encore mes électeurs.

Et pour finir, il me semble qu'en politique, ce ne sont pas toujours les diplômes qui ont fait les meilleures idées... Nombre de nos ministres et représentants politiques n'ont d'ailleurs jamais obtenu le bac. Niveau que j'ai largement dépassé.

Quant à l'interpellation des politiques, heureusement qu'il existe des gens pour leur émettre leurs avis, parler seul dans son coin n'a jamais fait évoluer les choses, et quelque part, ça me fait plaisir de constater qu'il arrive que des réflexions que j'ai émises soient reprises mot pour mot dans certains textes. Il me plait à croire dans ce cas que je ne suis pas le seul à penser de cette façon.

Il existe aussi d'autres méthodes pour faire évoluer les choses, c'est d'alerter l'opinion publique, ce que nous faisons ici, par le biais d'Internet ou de tracts et affiches, puisque les journalistes sont de moins en moins investigateurs. Non je ne crois pas que nous sommes seuls à lire ce forum.

Hervé | 22 février 2008 à 12h42 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:10 000 éoliennes : Aucune diminution du CO2

Bonjour Alex,

Pour obtenir une réponse à vos interrogations, je vous invite à lire l'échange que j'ai eu avec Sylvain sur ce même sujet, 3 messages auparavant.

La plupart des "anti-éoliens" comme vous le dites ne sont pas si "anti" que vous le pensez, votre réflexion démontre votre méconnaissance totale du sujet. Le tout est de savoir de quel éolien on parle.

L'extrémisme vient de ceux comme vous qui prônez un éolien massif concentré, mais qui finalement, en sont épargnés ou n'en voudraient pas en masse au bout de leur jardin : le phénomène NIMBY... Une poignée d'éoliennes au milieu des champs sont mieux acceptées qu'à proximité des habitations et en grand nombre , voilà tout.

Il est trop facile de jouer la provoc quand on n'est pas concerné par le sujet : chacun à le droit au respect.

Très cordialement,

Hervé

Hervé | 22 février 2008 à 14h19 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:10 000 éoliennes : Aucune diminution du C

Cher Hervé

Désolé d'en rajouter une couche mais la personne (Alex) qui vous a écrit venait de vous dire que cela ne la dérangerait pas de vivre à côté d'une éolienne. A mon tour je vous dis que je ne verrais aucun inconvénient à vivre à côté ou sous ou dans un parc d'éoliennes. Je les trouve très belles. La tour Eiffel était très moche. Maintenant elle est belle. Les locomotives à vapeur étaient moches, bruyantes et puantes. Maintenant nombreux sont ceux qui les trouvent belles. Les plats pays de Flandre et Hollande furent couverts de moulins à vent dans le temps. Ils n'ont pas été démontés parce qu'ils défiguraient le paysage mais parce qu'ils n'étaient plus rentables ou plus utiles. J'invite tous les lecteurs qui pensent comme moi que les éoliennes sont belles à l'écrire à Hervé. Je vis à 30 m d'un périphérique urbain. La nuisance est incomparable avec celle d'un parc d'éolienne. Mais voilà il y a très peu d'opposants à ce périphérique vu son poids utilitaire. Les centrales nucléaires, les entrées de grosses agglomérations (zones commerciales et industrielles), les immeubles tours et pleins d'autres endroits sont moches. Ils sont le résultat de l'activité humaine modificatrice des paysages. Apparemment peu de gens s'y sont opposés sur le seul critère de l'esthétique. Les critères d'impact sur la santé publique ou sur les équilibres climatiques ou naturels sont bien plus à prendre en compte. Et justement sur ces plans là les éoliennes sont peu attaquables. Et donc les anti éoliens foncent tête baissée dans les arguments économiques faussés et arrangés dont il est fait référence ici et les font publier par les médias trop contents d'avoir de la polémique à alimenter. Je ne prône pas l'éolien massif concentré. Je prône l'éolien plus le solaire plus l'énergie issue de la biomasse plus les économies d'énergie plus toutes les solutions qui peuvent nous faire sortir de l'ère du pétrole et du nucléaire. J'ai bien compris que vous n'étiez pas opposé vous non plus au développement de l'énergie éolienne mais à condition que ce ne soit pas dans votre jardin. Alors qui est NIMBY?

Cordialement à vous

Philippe

Grand Largue | 22 février 2008 à 18h09 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:10 000 éoliennes : Aucune diminution d

Il ya un Collectif National des Victimes de l'Eolien Industriel qui à été créé.
Déjà des centaines de personnes déclarent des maladies, dues aux sons basses fréquences inaudibles mais qui agissent sur de nombreux organes et les détruisent.
Les premières études scientifiques sont arrivées de l'étranger qui ont installés des éoliennes avant nous, mais depuis 1 an des cas sont avérés en France.
Il existe bien sur d'autres solutions, comme les économies d'énergie dans l'habitat et la mise en place de chauffe eaux solaires, pompes à châleur, vmc double flux.
avec les 50 milliards d'euros que nous allons donner sur 10 ans aux promoteurs principalement étrangers de l'éolien industriel, nous pourrions réaliser la rénovationde l'habita ancien qui représente 32% de nos besoins en énergie et l'émission de 28% du co².
Cette opération c'est :
20 % d'économies d'achat d'énergie fossiles.
18 à 22% d'émission de CO² en moins
création de 300 000 emplois au minimum
création de 10 000 à 15 000 PME non délocalisable
équilibre de notre balance commerciale
économies sur le coût des énergies dans le budget des ménages
Alrs pourquoi attendre plus longtemps sachant que l'éolien n'apportera pour le même coût que 1 % de l'énergie aprés avoir détruit l'activité touristique sur une bonne partie de notre pays ainsi que la qualité de vie de nombreux français.
Au fait les constructeurs d'éoliennes sont souvent des constructeurs de centrales nucléaires comme AREVA.
Et pour produire de l'électricité en continu et de façon économique il ya la géothermie profonde que les producteurs de pétrole maitrise, mais tant qu'il y aura du pétrôle à vedre, puis des centrales nucléaires, puis des éoliennes, l'idustrie pétrôlière à tout intéret à engranger les bénéfices avant de se soucier du sort de notre planète.

Don Quichotte | 23 février 2008 à 00h13 Signaler un contenu inapproprié
Eolien: nez rouge des pétroliers !

Il suffit de voir les projets, constructions et mises en service de ces centrales "à flamme"; ils ne se cachent même plus derrière les éoliennes.
Allemagne: des éoliennes certes, mais construction de 24 centrales au charbon ( lignite le plus souvent ! )
Bretagne: des éoliennes certes, mais Ploufragan (gaz), Cordemais ( extension charbon et fioul lourd )et dernièrement Montoire (gaz pour GDf )
Powéo: sur 3200 MW installés ou en projet, 300 en éolien, 300 en biomasse, et 2600 en gaz à effet de serre .

En outre, 90% des éoliennes sont installées dans les campagnes où l'intermittence du vent est maximum ( en off-shore c'est un peu mieux). Mais la principale préoccupation des promoteurs, agriculteurs et maires n'est pas la production d'électricité: c'est d'empocher les primes.

Il faut quand même être honnête et dire que sans l'éolien, il y aurait plus de thermique non pas construit, mais utilisé.

La seule solution pour produire de l'électricité sans GES c'est le nucléaire associé à l'hydraulique pour les pointes. Mais il faudra 15 ans pour que de nouveaux réacteurs entrent en service.
Au fait, 15 ans n'est ce pas la durée des contrats passés avec les promoteurs éoliens !

Après, on est pour ou est contre le nucléaire, mais les contes verts de l'éolien, il ne faut plus les raconter à personne et surtout pas aux enfants.

On assiste actuellement sur la planète à un match nucléaire contre pétrole-gaz-charbon, et l'éolien n'est qu'une des armes utilisées par les pétrole-gaz-charbon.

valthe | 23 février 2008 à 08h10 Signaler un contenu inapproprié
Re:Baisse des consommations

L'énerrgie éoliene sera parfaitement efficace lorsqu'elle permettra de produiure de l'hydrogène, ce qui reviendra à stocker de l'énergie.

Anonyme | 24 février 2008 à 19h15 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:10 000 éoliennes : Aucune diminution d

Bonjour Philippe,

Je vous remercie de votre réponse, et j'avais bien lu qu'Alex avait précisé, en utilisant le conditionnel, que cela ne le dérangerait pas d'avoir des éoliennes à côté de chez lui. Ce qui signifie qu'il ne risque pas, pour l'instant, d'en avoir.

Par contre, je n'ai pas lu dans son message, ni dans le vôtre d'ailleurs, la moindre annonce d'action pour qu'il y en ait... Parfois, quand on a une opinion tranchée, ne faut-t-il savoir s'engager aussi ? Sur un sujet tant controversé, il ne me semble pas que la passivité par rapport à son environnement propre soit la meilleure position pour dire aux autres ce qu'ils devraient accepter ou pas près de chez eux.

Je suis toutefois ravi que vou ayiez pris note que nombre de défenseurs de l'environnement qui s'oppose à l'implantation massive et concentrée d'éoliennes ne sont pas en général des anti-éoliens. Mon message est finalement passé et nous cessons d'être les méchants de l'histoire.

Et pour faire allusion à la réponse qui me précède au sujet de l'implication des éoliennes sur la santé, vous remarquerez que ma position, et depuis longtemps, tient compte de ces phénomène de bruit, d'infra-basses, d'effet stroboscopique sur le système nerveux. L'éloignement de 3 Km des habitations permet d'éviter ces nuisances. Il n'y a donc pas que l'aspect physique et paysager , mais la régulation de l'implantation imposée par ces distances évite aussi la baisse de l'immobilier et de l'attrait touristique...

Par contre, je ne crois pas que vouloir que tout le monde puisse être logé à la même enseigne, dans le respect de chacun démontre la plus petite position négative NIMBY (Not in my back yard). Il y a d'ailleurs 7 éoliennes érigées à 5 Km de chez moi et certaines me semblent très bien implantées. Celles qui me dérangent (4 d'entre elles) sont celles qui sont trop proches des riverains. Comme quoi, je ne parle pas que pour moi. Et dans les autres projets signés en préfectures, qui s'érigeront d'ès l'année prochaine, nombre d'éoliennes se trouvent à 500 mètres à peine des habitations. Je ne suis pas concerné, mais je défends les riverains qui me demandent de les aider.

Au sujet de votre appel à tous les pro-éoliens d'essayer de me convaincre, je voudrais vous faire part d'un sondage parru sur Internaute magazine la semaine dernière. La question était relative à l'opinion du public sur le doublement du parc éolien proposé au Grenelle de l'environnement.
Sur plus de 11 000 participants, 71% se sont positionnés contre.

71% sur un panel aussi large démontre que l'éolien en France a été très mal abordé pour ne pas dire abordé de façon anarchique. Aux élections qui arrivent, beaucoup d'élus se mordront les doigts d'avoir vendu leur territoire et leurs électeurs aux promoteurs éoliens en omettant la solution démocratique locale.

Il a été démontré aussi, au Danemark, je crois, que lorsque l'éolien est utilisé au profit de la collectivité pour réduire la facture électrique, donc sans les investisseurs privés, les aérogénérateurs deviennent plus agréables à la vue des réfractaires. Cela peut donner matière à réfléchir, non ?

Je pense, pour ma part ,qu'appliquer une politique respectueuse de tous et de tous les territoires permettra de mieux développer l'éolien, avec beaucoup moins de réticences. L'éolien massif concentré est finalement un frein à l'éolien. Et l'éolien seul n'étant pas la solution, il est inutile de vouloir en mettre plein et partout. Il y a une frontière entre le trop et le rien, c'est le juste milieu ou l'harmonie.

Je suis tout à fait d'accord avec vous sur les erreurs passées : la politique d'urbanisation se montre aujourd'hui néfaste et le Grenelle de l'environnement permet d'étudier des solutions pour améliorer la situation. Seulement rien ne sera efficace dès lors que l'intérêt industriel restera le seul moteur d'action. Par exemple, la voiture électrique populaire existe depuis longtemps, et de nombreux modèles sont passés à la broyeuse à la fin de leur exploitation locative (seul moyen qui ait jamais permis de rouler à l'électricité pour un coût abordable, notamment aux USA). Le lobby des pétroliers est trop puissant ou trop de monde palpe, c'est à voir...
Aujourd'hui encore, on constate que les constructeurs automobiles ne sont pas près à proposer des modèles grand public peu énergivores. Cependant, Nicolas Sarkozy, en durcissant les contrôles techniques des véhicules anciens veut imposer à la population la moins riche (puis'elle roule en vieille voiture) de changer de véhicule. En sachant que la majorité des véhicules actuellement sur le marché ne sont pas plus performants, en matière d'économie d'énergie, dans les faits, que ceux d'il y a 20 ans. L'intérêt industriel passe encore avant l'intérêt de la planète, CQFD.

Si les écolos dans leur majorité, sans conotation politique puisque je ne suis pas carté écolo, ne veillent pas au grain, le Grenelle de l'environnement n'aura été qu'une vaste opération populiste, chose qui devient monnaie courant de nos jours, suivez mon regard.

Très cordialement,

Hervé

Hervé | 25 février 2008 à 11h08 Signaler un contenu inapproprié
éolienne verticale

Je souhaiterais simplement faire partager aux autres internautes intéressés par le thème des énergies renouvelables, et plus particulièrement l'énergie éolienne,
mon enthousiasme vis-à-vis d'une invention que je viens
de découvrir sur le net : l'éolienne verticale à voilure tournante. Il me semble que cette invention a un potentiel
énorme, notamment par rapport à son rendement.
Je ne cherche pas à faire la promotion d'un produit déjà
existant (puisque cette invention semble encore attendre
des partenaires financiers pour se développer), et je ne
donnerai pas ici de lien internet (puisque cela semble
proscrit) : informer vous tout simplement en faisant une
recherche sur yahoo ou google, tapez "éolienne verticale"
et le 1er site trouvé devrait être le bon, celui de l'inventeur en question...

OAXACA | 25 février 2008 à 13h28 Signaler un contenu inapproprié
Re:Eolien: nez rouge des pétroliers !

Je ne sais pas quels contes vous racontez à vos enfants, mais il doit falloir des fées sacrément puissantes pour donner une part plus qu'anecdotique au nucléaire dans la consommation énérgétique finale du monde...

Le nucléaire c'est aujourd'hui 15% de la production électrique mondiale, et 2,5% de la consommation énergétique finale mondiale . Si on voulait ne serait-ce que doubler et passer à 5%, il faudrait des investissements publics colossaux, et on va vite épuiser les ressources d'uranium.

Il va falloir aussi des mages drolement érudits pour garantir un niveau de risque acceptable et trouver une solution à la gestion des déchets.
Et des trolls très balaises pour protéger les centrales et les convois de transports des malveillants.

Heureusement que des mystificateurs (l'OMS est aux ordres de l'AIEA) cachent les effets réels des faibles doses radioactives que nous ingérons chaque jour, car je crains fort que même les plus puissants druides ne pourront guérir les enfants de Tchernobyl, les vétérans des essais et les malades de la tyroïde..

Je suis d'accord avec vous sur une chose : la mauvaise foi et le cynisme du lobby des fossiles.
Elle n'a d'égale que celle du lobby nucléaire, mais il faut les comprendre, ils n'ont pas comme ces derniers l'aubaine du changement climatique pour fourguer leur camelote..

nini | 25 février 2008 à 17h38 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:l'arbre qui cache la forêt

Désolé mais le chauffage électrique fait FORCEMENT appel à des combustibles fossiles puisque le parc nucléaire, couteux en investissement mais économique sur le combustible, est dimensionné pour répondre à la consommation de base (c'est à dire pour produire à 100% de sa capacité toute l'année). Même si en France il produit aussi en semi base (ce qui fait que nos centrales ne figurent pas dans le palmarès des plus productives), quand il faut répondre à des besoins saisonniers comme le chauffage, ce sont d'autres moyens que le nucléaire qui doivent être mis en route et notamment des centrales thermiques (peu chères à l'investissement mais coûteuses en combustible). La bagare des chiffres entre l'ADEME et EDF a fait rage pendant des années sur le contenu en CO2 du chauffage électrique. En 2005, ils sont tombés d'accord sur le chiffre de 180gCO2/kWh (206 pour le gaz nat, 271 pour le FOD). Aujourd'hui le débat est relancé et en gros l'ADEME dit que, vue l'ouverture du marché à l'échelle européenne, il faut raisonner au niveau européen pour faire ce calcul. Le parc électrique européen étant majoritairement à base de combustibles fossiles (30% de nucléaire, je crois), le contenu CO2 du kWh électrique s'en trouverait renforcé.
Avec un rendement moyen de 30 à 40%, produire de l'électricité avec une centrale thermique pour la convertir ensuite en chaleur produit évidemment plus de CO2 que le même combustible brûlé directement dans une chaudière avec un rendement de 80%.
J'espère que vous ne m'en voudrez pas si j'ai ébranlé vos illusions sur la "propreté" du chauffage électrique

rémy | 28 février 2008 à 17h34 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:10 000 éoliennes : Aucune diminution du C

non, non l'éolien c'est pas toujours bien quand c'est loin. Je suis de ceux qui aimeraient voir dans leur paysage quotidien un peu plus d'éoliennes. Malheureusement , là où j'habite, elles sont de l'autre côté du Rhin et on ne les voit que par temps très clair !

rémy | 28 février 2008 à 17h51 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:10 000 éoliennes : Aucune diminution d

Bonjour,

Ainsi que je l'ai déjà précisé dans un message plus bas, un sondage a fait paraître il y a 2 semaines que sur plus de 11 000 sondés, 71 % s'opposaient à l'augmentation du parc national éolien... Vous êtes donc il me semble minoritaire, je suis désolé de vous l'apprendre.

Cela dit, si vous tenez tellement à avoir des éoliennes au bout de votre jardin, rien ne vous empêche de brandir les pancartes et de vous investir dans ce combat. Vous constaterez alors l'ampleur de l'opposition. Bon courage !

Dommage pour vous que nous vivions en démocratie...

Je vous invite à lire l'ensemble des échanges qui se sont faits sur ce sujet, peut-être comprendrez vous mieux alors les motivations de chacun pour s'opposer ou approuver l'éolien massif concentré. Il y a une réelle différence entre l'éolien anarchique et l'éolien raisonné.

Cordialement,

Hervé

Hervé | 29 février 2008 à 09h18 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:l'arbre qui cache la forêt

Que votre chaudiére au fuel ou au charbon ait un rendement supérieur de plus de 2 fois par rapport aux chaudiéres industrielles d'EDF..... bravo !
Mais pourquoi affirmez vous que l'électricité est "obligatoirement thermique".... dans ma reponse précedente, je disais justement "produite par des NON COMBUSTIBLES" et il n'y a pas que le nucléaire qui ne produise pas de CO²..... il y a peut étre aussi en particulier l'hydraulique.... tiens une nouveauté ? connue depuis les quelques millénaires ! 15% en France plus ailleurs et ne me dites pas "plus de potentiel !!! ou que...! Je ne citerais pas l'eolien... il y a déjà assez de polemiques dans cette rubrique.
Il va pourtant faire des choix .

Anonyme | 29 février 2008 à 10h20 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:men songe

Il y a une sacrée différence entre anti connerie et béni-oui-oui...

C'est certain qu'il y a des abus dans l'attitude des gens qui se moquent de la planète avec leurs 4x4 ; ce ne sont pas pour autant les mêmes qui luttent contre l'envahissement dévastateur et anarchique de leur environnement par les vérues environnementales que sont les zones industrielles imposées, y compris les zones industrielles éoliennes. Par contre, pour avoir participer à nombre de réunions sur l'éolien et enquêtes publiques, j'ai constaté que beaucoup de pseudo écolos promoteurs éoliens et propriétaires terriens intéressés financièrement, y compris des élus, se déplaçaient en grosses berlines et 4x4...

Ainsi que je l'ai déjà répondu sur un autre message de ce forum, si vous voulez tant avoir des éoliennes au bout de votre jardin, rien ne vous empêche de brandir les pancartes et de vous investir dans ce combat qui vous tient tant à coeur.
Seulement, un dernier sondage a démontré, sur plus de 11 000 sondés, que 71 % d'entre eux étaient opposés à l'augmentation du parc éolien français. Vous êtes donc minoritaire.
Mais faites le, vous constaterez par vous même l'ampleur de l'opposition : bon courage !

Il y a toujours une alternative à l'éolien massif concentré : c'est l'éolien raisonné et maîtrisé sur l'ensemble du territoire, à distance raisonnable des habitations (3Km minimum, pour éviter toute nuisance sanitaire, touristique et immobilière), et à l'écart des zones de migration, des parcs naturels et des sites exceptionnels.

3 km des habitations permet aussi une régulation naturelle de la taille des parcs éoliens dans les zones les plus peuplées.

Mais ce qu'il faut aussi c'est que l'Etat oeuvre réellement pour faciliter l'accès à l'autonomie en énergie des habitations, ce qui tout à fait possible aujourd'hui. Seulement, l'asservissement de la population à l'énergie nationale rapporte des taxes...

Les discours de l'ADEME et du gouvernement en la matière ne sont que populisme et obstacles camouflés.

Très cordialement,

Hervé

Hervé | 29 février 2008 à 10h41 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:l'arbre qui cache la forêt

Pour l'origine thermique je parlais des kWh produits pour le chauffage électriques qui font forcement appel à une production à partir des centrales thermiques parce que ce sont les moins chères pour répondre aux pointes. Bien sûr que l'électricité peut être produite à partir des diverses sources que vous citez.
Quant au rendement des chaudières EDF, il se trouve qu'elles produisent de la vapeur sous pression destinée à faire tourner un alternateur. Avec ce système, on ne sait pas produire du courant avec un rendement supérieur à 40% (ce qui veut dire que 60% de la chaleur est perdue). Malheureusement c'est aujourd'hui le mode de production le plus courant au niveau mondial.
Vous pouvez vérifier cette réalité en consultant les chiffres du bilan énergétique de la France fournis par le Ministère de l'Industrie sur www.industrie.gouv.fr/energie/statisti/pdf/bilan2006.pdf
Le graphe de la page 25 résume bien la situation : 127MTEP entrent dans le système de production d'électricité. Il en sort 37MTEP utilisables pour le consommateur soit un rendement de l'ordre de 30%.
Et quand c'est pour faire du chauffage , avouez que c'est un peu du gâchi, non ?

Anonyme | 07 mars 2008 à 15h57 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:10 000 éoliennes : Aucune diminutio

A chacun de brandir son soudage. Pour ma part je connais celui réalisé il y a 2 ans je crois sur commande de l'ADEME (des vilains pro-éoliens) qui montre que les français sont favorables à l'éolien et que, curieusement, ceux qui habitent à proximité d'un site éolien, sont plus favorables que les autres. Curieux non ?
je vous retourne donc votre argument foireux : "dommage pour vous que nous soyions en démocratie !"

Anonyme | 07 mars 2008 à 16h11 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:10 000 éoliennes : Aucune diminu

Comme quoi, en 2 ans les avis changent : peut-être qu'il y a 2 ans les sondés n'avaient qu'une vue de l'esprit sur l'éolien industriel en projet... Aujourd'hui, alors que les éoliennes s'érigent, ils subissent : ça change tout !

Et je le répète, la démarche que je démontre sur l'ensemble des ces messages ne consiste pas à nier l'importance de l'éolien dans le bouquet énergétique, au contraire. Cela dit, il faut savoir de quel éolien on parle, et il ne faut pas céder aux appels des promoteurs éoliens et propriétaires terriens, souvent élus locaux, qui ne veulent autre que profiter du système pour s'enrichir sur le dos des consommateurs sans se soucier des dégats colatéraux qu'ils occasionneront.

OUI, UN EOLIEN INTELLIGENT PEUT AUSSI EXISTER !

Peut-être faut-il sortir de la cessité des jusqu'au-boutistes du tout éolien...

Un autre type d'éoliennes voit aussi le jour. Ces éoliennes sur axe vertical peuvent être intégrées aux strucures des pylones électriques des lignes à haute tension. Le réseau étant déjà existant et en grande quantité, il n'y aurait aucun impact supplémentaire sur les paysages. Nul doûte que l'ensemble des profiteurs du système actuel s'y opposeront farouchement...

Maintenant, pour confirmer ce que j'avais annoncé sur un précédent message, et puisqu'il faut encore le démontrer : le gouvernement refuse toute idée d'autonomie des particuliers en terme d'énergies renouvelables car dans son texte sur les ZDE, il fait l'amalgame entre les énergies industrielles et les énergies domestiques pour l'obligation de rachat de l'énergie par EDF. Ce qui implique que pour qu'un particulier puisse revendre l'énergie qu'il produit, il doit résider dans un secteur qualifié au titre des ZDE.

Si le gouvernement avait voulu promouvoir les énergies renouvelables domestiques, il aurait fait cette distinction en graduant le niveau des ZDE. Ce qui aurait permis au plus grand nombre de produire de l'énergie à petite échelle avec la possibilité de la revendre.

Seulement, l'asservissement de la population à l'énergie d'Etat, rapporte des taxes.

Comme quoi, le discours de Nicolas Sarkozy, en clôture du Grenelle de l'environnement, au sujet de la maison à énergie positive, n'est qu'un texte populiste, comme tous les autres : des mots, des mots, mais aucun acte, aucun résultat !

Une parade peut toutefois être trouvée : avec le développement des systèmes hybrides éolien + solaire, il devient possible d'opter pour le chauffage électrique (attention, tous les systèmes de chauffage électriques ne se valent pas), ou la géothermie, pour les plus fortunés, à condition toutefois de bien calculer ses besoins. Ainsi, avec l'économie du combustible, l'amortissement se regarde autrement...

Voilà comment détourner les magouilles du gouvernement pour gruger la population dans son discours.

On peut reprendre alors les anciens slogans : pas de pétrole mais des idées.

Bonne journée...

Hervé

Hervé | 10 mars 2008 à 10h23 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:men songe

Bien sur Hervé, il y a beaucoup d'opposant à l'éolien mais je ne me fait pas de soucis, un jour ou l'autre vous serai bien content d'avoir des éoliennes en France.

Tous les experts sont d'accord, dans environ 80 ans, il ni aura plus de ressources en énergie fissile comme l'uranium.

Et comment ca va se passer ??? On va ouvrir des centrales à charbon ???

Bien sur que pour l'instant l'énergie éolienne n'est pas nécessaire mais dans 40, 60, 80 ans. Arrêtez de voir sur le court terme et voyez plus loin.

Cordialement.

Romain (étudiant en énergie renouvelable)

Anonyme | 27 mars 2008 à 13h51 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:men songe

Cher Romain,

Je suis heureux que vous relanciez la polémique : cela prouve que mes propos suscitent un très grand intérêt et qu'ils sont lus par un grand nombre. C'est bien connu, se sont souvent les opposants qui s'expriment le plus facilement.

Votre vision de l'avenir m'effraie un peu, et n'est pas improbable...dans l'hypothèse où les français, et par extrapolation le reste du monde, se laissent encore berner pendant toutes ces années.

Je vous renvoie la balle au sujet de la vision à court terme.

Il est techniquement tout à fait possible dès aujourd'hui d'être autonome, pour un particulier, et se passer du pétrole et du nucléaire, tant pour se mouvoir que pour s'éclairer et se chauffer !!!

Il suffit pour cela d'une volonté ferme des gouvernements. L'intérêt financier est toujours passé au dessus de l'intérêt humain, et notre époque nous démontre à quel point rien ne change.

De cela, je suis persuadé que vous êtes parfaitement informé, Romain ; le militantisme borné n'a jamais été une solution. Je répète que je ne suis pas un anti éolien, je suis seulement un anti connerie (et l'éolien industriel massif comme seule solution en est une énorme).

De fait donc, je cherche d'autres solutions que je promeux, avec sucès je crois, au regard du nombre de réponses qu'on me fait sur l'ensemble des forums sur ce sujet auxquels je participe d'une part, et du soutien grandissant de nombre de politiques d'autre part. Un discours juste finit toujours par trouver une réponse favorable : c'est ce qu'on appelle le débat d'idées.

Cela dit, je réitère, même si on couvre la totalité de la France de parcs éoliens industriels, ce ne sera jamais suffisant pour satisfaire nos besoins en énergie.

Il faut dissocier les besoins industriels des besoins particuliers, et développer l'éolien industriel, de façon raisonnée, là où il génèrera le moins de nuisances parmi un bouquet d'offres en fourniture d'énergie et surtout en économie d'énergie.

Il est nécessaire de prospecter ailleurs : et pour peu qu'on s'intéresse à la chose, sans oeillères, et surtout sans militantisme jusqu'au boutiste qui n'a de but que de satisfaire l'avidité de promoteurs éoliens et propriétaires terriens qui n'ont que faire de l'aspect de la France...

Dans le Pas de Calais, on ne sait que trop les dégats que peut provoquer l'avidité des industriels, au regard de l'empreinte des mines sur le tourisme et les habitants à long terme. L'époque, je sais n'était pas la même et d'autres solutions n'étaient pas évidentes.

Aujourd'hui, nous avons la chance d'avoir de nombreux choix devant nous et ce serait une grave erreur de foncer dans une voie unique qu'on regrettera plus tard d'avoir prise. La vision à court terme a toujours été du côté des spéculateurs financiers : seriez vous de ceux là ?

Ah non, vous êtes étudiant en énergie éolienne, vous défendez donc votre gagne-pain futur : un peu petit comme vision au regard du monde, non ?

Trève de provoc, il n'y a pas que l'éolien dans les énergies renouvelables, mais si vous avez axé vos études uniquement sur l'éolien, il est temps de penser à vous diversifier... l'éolien seul ne gagnera pas.

Le gouvernement n'a de cesse de freiner le processus d'autonomie en énergie des particuliers, pour de simples raisons d'intérêts privés d'une part (les promoteurs, propriétaires terriens, industriels et fournisseurs pétroliers ou nucléaires ont mis en place des lobbys hyper puissants), mais aussi pour continuer de percevoir les taxes que rapporte l'asservissement de la population à la fourniture de l'énergie et des combustibles par l'Etat.

Pourtant, même si le manque à gagner de l'Etat se transformait en impôts, le pouvoir d'achat y gagnerait puisque le particulier serait déchargé du coût de la fourniture d'énergie ou combustibles...

Avec des systèmes tels que le moteur magnétique, commercialisé en Australie (entre autre), le moteur stirling, utilisé de nos jours en France par l'armée, et les sytèmes hybrides petit éolien + solaire, chacun peut être autonome et se passer du service du gouvernement pour subvenir à ses besoins.

La vision à long terme passe aussi par là : aider les foyers à s'équiper en systèmes autonomes de production d'énergie et améliorer la performance de leur logement. Sortir donc du discours de promotion pour les médias quand dans la réalité cela se traduit par des parcours du combattant pour qui veut devenir autonome. Il faut des actes, des vrais !

Le gouvernement et l'ADEME en la matière sont de grands brasseurs de vent, des populistes : leurs discours n'auront qu'un résultat minime tant qu'il n'y aura pas une réelle intention d'abandonner le pétrole.

Bonne journée,

Hervé

Hervé Pruvot | 28 mars 2008 à 11h28 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:men songe

Merci Hervé pour votre réponse et je vous rejoins totalement, il ne faut pas compter que sur l'éolien et heureusement.

Il faut diversifier au maximum les sources d'énergie. De ce fait, si un jour, nous nous apercevons que l'une de ces sources n'est pas utiles, ou génère trop de problèmes, nous pourrons nous passer de celle ci sans pour autant avoir des problèmes.

Pour ma part, je suis pour toutes les énergies renouvelables car je pense que le monde en aura bientôt besoin, peut être plus vite que prévu ...

Merci d'alimenter les forums, de ce fait, tout le monde peut participer au débat.

Et pour finir, mes études ne sont pas basées que sur l'éolien mais sur la majorité des énergies renouvelables.

Cordialement.

Romain.

Anonyme | 28 mars 2008 à 12h21 Signaler un contenu inapproprié
Les éoliennes tuent les oiseaux

à partir du moment où les éoliennes tuent les oiseaux, l'effet ne peut qu'être négatif. En effet pour moi on ne peut faire du bon avec du mal.

Héloïse | 07 avril 2008 à 10h51 Signaler un contenu inapproprié
Re:Les éoliennes tuent les oiseaux

Les conducteurs écrasent des crapauds, des herissons, des chiens, des chats et j'en passe... Mais pour quelques oiseaux (car c'est très rare), il faudrait en faire tout un foin ??? Certes, c'est bien triste, mais point de vue rapport sur l'environnment animalier, l'éolien ne constitue qu'une goutte dans l'océan... Combien d'espèces sont menacées par la déforestation ?? Par les pèches industrielles ???

Xof | 10 avril 2008 à 10h34 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:l'arbre qui cache la forêt

Pour répondre au message initial et confirmer les thèses citées sur le chauffage électrique, je me dois de dire que comparativement le chauffage électrique est plus polluant qu'un chauffage au fioul, au gaz. PQ ? Car la conversion des énergies entrainent à chaque fois des pertes (exemple les ampoules : certes, il y a de la lumière, mais il y a également beaucoup de pertes qui se font sous formes de chaleur). Pour un chauffage au fuel ou au gaz, vous convertissez directement le combustible en chaleur. Dans le cadre d'un chauffage électrique, vous avez convertion d'énergie fossile, nucléaire, ou vertes (au passage, ceci engendre un dégagement de chaleur [excepté p-e pour l'éolien] et donc des pertes) en électricité. L'électricité est ensuite reconvertie en "chaleur". En belgique, une étude à démontrer que l'utilisation de chauffage électrique avait un impact négatif sur l'environnement 2* supérieur aux autres sources de chauffage. Ce qui a conduit a une réglementation et l'interdiction d'installer des chauffages à accumulation alimenté en électricité dans les nouvelles habitations...

Xof | 10 avril 2008 à 10h52 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Les éoliennes tuent les oiseaux

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Au cours de ses voyages, Gulliver a découvert avec amertume, des pays où l'on comptabilisait tout.
La solution ne serait-elle pas de remettre en question
et en profondeur, la vision de nos existences précaires,
au regard de l'étendue de la matière (à la fois, dans l'infiniment grand et dans l'infiniment petit).
Oublions l'energie, sauf celle qui nous fait vivre dans une harmonieuse simplicité, consommons avec sobriété, abandonnons nos machines énergivores, devenons enfin des êtres normaux et calmes.
J'ai oublié de vous dire que c'est extrêmement urgent.
Gaston CLEMENT
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Gaston CLEMENT | 23 avril 2008 à 19h47 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:men songe

Je trouve très intéressant le débat sur l'importance relative qu'il convient de donner à l'énergie éolienne ou solaire ou autre. Je suis surpris de n'y relever que peu d'allusions à la notion d'économie. Notre planète et notre espèce sont confrontés à des problèmes infiniment plus grave que l'approvisionnement régulier de nos foyers ou usines en énergie la moins chère possible. Je pense ici à toutes ces nouvelles qui prises séparément ne semblent pas inquiétantes comme le réchauffement climatique, la disparition massives d'espèce, la pollution de la biosphère, ou encore la volonté de consommer toujours plus de choses qui n'existaient pas il y a dix ans et qui sont devenues "indispensables". Je suis convaincu que si globalement nous ne nous décidons pas à quitter le mythe du "tout est possible, la technologie nous sauvera" très vite, nos descendants directs auront de bonnes raisons de nous en vouloir. La télévision est un bon exemple de la nature schizophrène de notre société. Entre deux émission sur ce que l'homme inflige à sa planète, la publicité nous incite à consommer toujours plus. A mon sens, sans une réflexion globale sur notre façon d'exister aucun salut n'est possible. Les progrès technologiques dans la production d'énergie ne sont qu'une réponse très partielle aux problèmes qui se posent à nous.

wolfgang | 28 mai 2008 à 20h33 Signaler un contenu inapproprié

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