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Actu-Environnement

Photovoltaïque : Enerplan juge que le pré-rapport Charpin Trink ne permet pas d'arbitrage gouvernemental

La dernière réunion de concertation a été l'occasion d'un débat agité autour du pré-rapport Charpin Trink. Un document qui, selon Enerplan, rend difficile l'arbitrage gouvernemental faute d'alternative chiffrée au scenario de la DGEC.

Energie  |    |  P. Collet
   
Photovoltaïque : Enerplan juge que le pré-rapport Charpin Trink ne permet pas d'arbitrage gouvernemental
© Simon-Kraus
   

Quel regard portent les professionnels du secteur sur le pré-rapport de Monsieur Charpin et Monsieur Trink ? Jeudi dernier, le Syndicat des énergies renouvelables (SER) jugeait "urgent que le gouvernement fasse connaître ses propositions." Ce lundi, l'association Enerplan, qui regroupe des professionnels de l'ensemble de la filière solaire, présentait son point de vue : l'association juge difficile, voire impossible, l'arbitrage gouvernemental.

"À la première lecture, nous étions satisfait car le rapport reflète bien les discussions", explique Richard Loyen, délégué général d'Enerplan. L'association a notamment retrouvé noir sur blanc certaines propositions des professionnels du secteur, telles que l'objectif annuel porté à 700 MW, voire 1000, la formulation d'objectifs sous forme de charge CSPE, et non plus en puissance installée, et une possible différentiation des tarifs d'achat selon des zones géographiques.

Le rapport ne chiffre pas les propositions des professionnels

Cependant, une lecture plus approfondie soulève certaines critiques. En effet, "les débats sont bien rapportés mais les conclusions ne reprennent pas à leur compte les propositions formulées", regrette Richard Loyen, ajoutant qu'"il n'y a pas de trace du scénario proposé pas les professionnels sur la base des travaux d'Hepsul."

Pour l'association, "le pré-rapport ne donne [donc] pas au gouvernement les moyens de trancher." "S'agissant des éléments que nous jugeons positifs, le rapport ne se prononce pas, ne les chiffre pas et ne donne pas au gouvernement les moyens de prendre une décision politique", estime le délégué général de l'association qui regrette que "seul le scénario de la Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC) est repris et chiffré dans le document."

De même le calendrier des jours à venir illustrerait la main mise des services de l'Etat sur la décision du gouvernement. En effet, Enerplan rapporte que le rapport final de Monsieur Charpin et Monsieur Trink sera remis aux ministres mardi 15 février ou mercredi 16, alors que la rédaction par le DGEC du projet d'arrêté instaurant le futur cadre tarifaire pourrait être achevée ce lundi. "Dans ces conditions il n'y a pas d'arbitrage possible", estime Richard Loyen.

Une dernière réunion tendue

Etant donnée l'absence de scénarios alternatifs chiffrés, la dernière réunion de la concertation photovoltaïque "a été agitée", rapporte Richard Loyen, délégué général d'Enerplan.

Le collectif TPAMPS manifeste devant le ministère des finances
Par ailleurs, la crainte de licenciement dans la filière, contre laquelle le collectif Touche pas à mon panneau solaire manifestait vendredi à l'extérieur du ministère des finances (voir l'encart vidéo), a accentué la tension. "Photowatt a prévenu : si l'on sort de la concertation sans une ambition affirmée, l'entreprise devra fermer", indique le délégué général d'Enerplan précisant que "d'autres entreprises plus petites ferment boutique ou licencient."

Enfin, bien que le décret instituant le moratoire ne concerne pas le marché des installations des logements particuliers, d'une puissance inférieure à 3 kilowatts crête (kWc), "le secteur résidentiel est atone car le moratoire change le regard porté sur le photovoltaïque." Pour les professionnels du secteur, le public associe maintenant le photovoltaïque à la hausse des tarifs électriques, renvoyant ainsi une image négative. La bataille politique de l'opinion a-t-elle été perdue par le secteur de l'énergie solaire ? Aujourd'hui "c'est possible", estime Richard Loyen qui juge néanmoins que les professionnels auront l'occasion de présenter une meilleure image du secteur à l'occasion de l'élection présidentielle de 2012.

Réactions5 réactions à cet article

Bonjour,
Suite a vos déba sur le photovoltaique, je souhaiterai vous aporté quelque précision.
Je suis actuellement en cours de création de Ste pour faire de l'instalation de panneaux photovoltaique, et j'ai fait venir a mon domicile un certain nombre de commerciaux pour voire leurs proposition, sans leur préciser ce que je fesai.
Pour un certain nombre, je considére que l'on frole l'escroquerie ? il appique un certain nombre de technique de vente qui reste apparament légale pour contourné la législation ?
En se qui conserne les grossiste francais, il ne va pas etre possible de travailler avec eu contenue de leur tarifs, a peut prés le double par rapport a d'autre pays Européen pour du matériel de meme marque ou de qualité equivalente ?
Que ce passe t'il en France ?

tochy | 15 février 2011 à 07h59 Signaler un contenu inapproprié

Depuis le 15 avril 2010, la procédure de traitement des demandes de raccordement chez RTE permet d'entrer en file d'attente avec
une simple attestation de commande d’une étude d’impact ( facture acquittée ou cahier des charges fourni par le demandeur à son prestataire) ( voir paragraphe 5.1 et annexe 1 de la procédure sur le site RTE )
Cette disposition est à comparer avec la procédure ERDF qui prévoit l'obtention du permis de construire.
Cette disposition a été reconduite avec quelques modifications en préparation des futurs appels d'offres le 27 janvier 2011.

La bulle spéculative réservée à EDF EN n'a été possible, qu'avec le concours de la CRE, notamment :
Monsieur Philippe de LADOUCETTE, président, Monsieur Maurice MÉDA, vice-président, Monsieur Michel THIOLLIERE, vice-président, Monsieur Jean-Paul AGHETTI, Madame Anne DUTHILLEUL, Monsieur Jean-Christophe LE DUIGOU et Madame Marie-Solange TISSIER,

lhommedelabaie | 15 février 2011 à 09h23 Signaler un contenu inapproprié

L'attitude d'EDF EN est honteuse, autant d'ailleurs que celle des élus (Eure§loir) qui ne pouvaient pas ne pas savoir; la réaction de NKM devra être à la hauteur si l'Etat veut conserver le peu de crédibilité dont il bénéficie encore sur le PV. Rappelons-nous des textes de janvier 2010, aout 2010, décembre 2010... Comment travailler dans le PV sans craintes de retournement de politique qui mettent en péril les initiatives des pro non EDF et qui s'investissent personnellement ? Où est la soit-disante égalité de traitement des intervenants de la filière ? Qui va payer les coûts des dossiers qui vont partir à la poubelle après le moratoire ? Est-ce là l'égalité et la justice dans la liberté d'entreprendre ? L'état fait payer par sa méconnaissance du contexte doublé d'une absence totale d'analyse sur les conséquences du moratoire les errements du passé (notamment par rapport sur les prix des matériels) :le marché général du PV a été créé avec les installations des particuliers < 3kwc, avec des crédits d'impots de 8000€ : les installateurs peu scrupuleux ont créé parfois des entreprises fantomes avec des sièges sociaux à l'étranger dont le bénéfice est constitué du crédit d'impots. Cela a complètement faussé le marché des installations supérieures à 3 KWC qui elles ne bénéficient pas de crédits d'impôts !!! Où sont donc allé les marges, ne nous y trompons pas !!! Quant au matériel Français, il n'est pas compétitif : pourquoi? Les marques concurrentes Européennes fabriquent où ...?

entrepenur privé | 15 février 2011 à 10h26 Signaler un contenu inapproprié

C'est scandaleux. Voilà comment un gouvernement, lié et copiné au puissants lobbies de l'énergie, détruisent dans l'oeuf un secteur prometteur et le seul qui soit d'avenir à long terme. Grâce à leur manque de courage et de vision à long terme, la France risque de rater le train des NRJ renouvelables, qui créeront de nombreux emplois à long terme.

Jean-Pierre | 18 février 2011 à 13h43 Signaler un contenu inapproprié

Avant de crier au loup,il faut faire le ménage chez les installateurs,beaucoup de margoulins.Une instalation coute trés chére,tout le monde se sucre ou se gave,de plus qu'elle la durée de vie des panneaux,ainsi que de l'instalation electrique,quel etat les fabrique,surement made IN china,alors la qualité!.J'ai une instalation gaz,Maison 100m2,cout annuel chauffage,750 x20=15000£(cout d'une instalation chez mon voisin avec primes =beaucoup plus élevée,il faudrais que je vive encore 50 ans,alors il y auras lontemps que l'intalation seras morte,73 ans,Bourgogne,soleil intermitemt,pourquoi changer,de nouvelles techniques vont surement apparaitrent,beaucoup plus rentables,mais pour l'instant il faut faire du pognon sur le dos des contribuables.

rene39 | 25 janvier 2012 à 15h39 Signaler un contenu inapproprié

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