Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

L'Enseignement supérieur acte la formation de tous les étudiants aux enjeux écologiques pour 2025

Gouvernance  |    |  F. Gouty

Les recommandations du rapport délivré, en février dernier, par le paléoclimatologue de l'Académie des sciences, Jean Jouzel, et le directeur de l'Institut de transition environnementale, Luc Abbadie, semblent avoir fait mouche. À l'occasion d'un colloque tenu à Bordeaux, le 20 octobre, Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a annoncé les mettre en œuvre dans le cadre d'un plan de « généralisation de l'enseignement des enjeux de transition écologique et de développement durable ».

Ce plan comprend quatre grandes mesures. La première concerne l'intégration des enjeux de la transition écologique dans toutes les formations existantes. La deuxième constitue, quant à elle, un engagement à gonfler l'offre des enseignements sur ces thèmes « dans les cursus de tous les étudiants », du public au privé, « au plus tard en 2025 ». Ces programmes s'appuieront sur un socle commun de « connaissances globales et pluridisciplinaires », qu'il reste à définir, et deviendront indispensables pour obtenir des diplômes de bac +2 ou bac +3.

Pour y parvenir, les établissements scolaires pourront également passer par la création de nouveaux cursus formant aux métiers de la transition écologique. Le ministère ambitionne d'établir un « cahier des charges » sur lequel pourront se baser chaque établissement dès 2023. Celui-ci sera accompagné d'une « formation certifiante à la transition écologique » destinée aux nouveaux enseignants.

Le ministère compte, en outre, « mobiliser les ressources » issues des projets lauréats de l'appel à manifestation d'intérêt « Compétences et métiers d'avenir ». Lancé dans le cadre du plan France 2030, ce dispositif va déjà financer 66 projets de « diagnostic » des besoins de formation ou d'élaboration de « dispositifs de formation », pour un montant total de 304 millions d'euros. Il se focalise plus particulièrement sur les domaines de l'alimentation durable, de la décarbonation de l'industrie ou encore de la recyclabilité. Le projet d'« école de la batterie électrique » de la start-up Verkor, bientôt à l'origine de la première « gigafactory » française en la matière, en fait notamment partie.

Enfin, « le ministère intègrera dès l'année prochaine un volet consacré à la prise en compte des enjeux environnementaux et climatiques de la transition écologique dans les nouveaux contrats d'objectifs, de moyens et de performance des établissements », précise Sylvie Retailleau. L'idée est ainsi, pour ce plan, de « dépasser les contenus de formation et irriguer la stratégie globale des établissements ».

Réactions1 réaction à cet article

On avance , on avance...mais attention à ce qu'on appelle "vert" ou "durable" : pour moi les carburants "verts " style éthanol n'ont rien d'écologique, ou la méthanisation du lisier de porcs d'élevages concentrationnaires non plus. Tout comme la replantation de forêts, qui n'ont jamais eu besoin d'être replantées et se débrouillent très bien toutes seules...Le contenu des enseignements devra être très clair là dessus , sinon on enseignerait le green washing: l'horreur absolue.

gaïa94 | 16 novembre 2022 à 18h47 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question au journaliste Félix Gouty

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager

Green Save Planet, faciliter la rénovation énergétique des foyers précaires AXDIS PRO