Le bilan global des substances appauvrissant la couche d'ozone utilisées par les entreprises européennes affiche un total net de – 4.161 tonnes. Ce résultat, qui englobe les chiffres d'export, d'import, de destruction et de production de ces substances, aurait globalement diminué de 13 %, comparé à 2015. C'est une des conclusions avancées par l'Agence européenne de l'environnement (EEA) dans son dernier rapport. Une baisse qui n'a pas cessée depuis dix dernières années.
L'étude réunit les données de 241 entreprises basées essentiellement en : France, Allemagne, Italie, Espagne et Royaume-Uni en 2016. Pour les imports de substances appauvrissant la couche d'ozone, L'AEE en a recensé 5.147 tonnes dont près de 67% de fluides frigorigènes de type hydrochlorofluorocarbones (HCFC), soit une diminution de 15% comparée à 2015. Les exports de des substances dans l'Union européenne affichent 7.742 tonnes, soit une réduction de 17%.
Réduire l'usage de ces substances, près de 200 recensées comme les chlorofluorocarbures (CFCs), est un facteur clé dans la protection de la couche d'ozone. Celle-ci a une action protectrice contre les ultra-violets qui sont par exemple responsables des cancers de la peau.
Cette étude annuelle fait suite au protocole de Montréal, amendé par quelques centaines de pays dans le monde dans le but de supprimer progressivement les substances destructrices d'ozone. En Europe, leur utilisation est encore plus réglementée.