Si la question de la marée noire dans le golfe du Mexique a été abordée, les chefs d'Etat seulement ''reconnaissent la nécessité de partager les meilleures pratiques pour protéger le milieu marin, de prévenir les accidents liés à l'exploration du sous-sol de la mer et son transport et de faire face aux conséquences''. Ils n'ont pas non plus pris ''les mesures nécessaires à la protection du climat'', a souligné dans un communiqué Kumi Naidoo, directeur de Greenpeace International.
Les dirigeants du G20 (sous la pression des Etats-Unis) ont par contre réaffirmé leur engagement pris à Pittsburgh l'an dernier de mettre en place des stratégies spécifiques à chaque pays pour l'élimination des subventions aux combustibles fossiles'', a ajouté Greenpeace France, même si ''collectivement, les actions des États ne répondent pas à l'urgente nécessité d'enrailler la crise climatique''.
Et sur la question des financements aux pays en développement, le G20 a ''complètement manqué de vision'', estime Greenpeace, mais aussi sur ''les questions de la construction d'une nouvelle économie basée sur les énergies propres'', ont déploré les ONG. ''Le G20 a laissé passer une formidable opportunité en ne réaffectant pas à la protection du climat les sommes qui servent aujourd'hui aux combustibles fossiles'' , a déclaré Phil Radford, directeur exécutif de Greenpeace.
Le prochain sommet du G20 se tiendra les 11 et 12 novembre 2010 en Corée du Sud.
* Le G20 comprend les pays du G8 (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Canada, États-Unis, Japon et Russie), plus l'Afrique du Sud, l'Arabie saoudite, l'Argentine, l'Australie, le Brésil, la Chine, la Corée du Sud, l'Inde, l'Indonésie, le Mexique, la Turquie et l'Union européenne.
Article publié le 29 juin 2010