Le préfet des Côtes-d'Armor a signé le 20 décembre 2017 l'arrêté modificatif validant le changement du modèle d'éolienne du parc offshore de Saint-Brieuc.

L'Autorité environnementale avait estimé le 6 décembre qu'une nouvelle évaluation environnementale du projet n'était pas nécessaire, la modification apportée allant dans le sens d'une réduction des impacts sur l'environnement. Et ce, malgré des impacts acoustiques plus importants et la faiblesse d'évaluation des impacts sur les chauve-souris.

Le porteur du projet, la société Ailes marines, avait annoncé en septembre qu'il équiperait son parc avec l'éolienne D8 de Gamesa plutôt qu'avec le modèle AD8-180 d'Adwen. Cette décision faisait suite au rachat d'Adwen à Areva par Siemens Gamesa Renewable Energy en janvier 2017. Le modèle D8 est une éolienne de 8 MW à entraînement direct.

"Ce changement d'éolienne n'a aucune incidence sur le calendrier de développement du projet", indique Ailes marines, en charge de la construction et de l'exploitation du parc. La décision finale d'investissement devrait être prise en 2020, précise la société détenue par Iberdrola et Avel Vor, sous réserve que tous les recours aient été traités. "Les travaux d'installation débuteront alors en 2021 et la mise en service du parc en 2023", précise-t-elle.

Le parc de Saint-Brieuc, attribué par appel d'offres en avril 2012, sera constitué de 62 éoliennes sur une superficie de 75 kilomètres carrés. Soit une puissance installée de 496 MW. Il mobilise 2.000 emplois directs et 2,5 milliards d'euros d'investissement, détaille Ailes marines.