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Actu-Environnement

La progression du parc éolien a été modérée au 1er trimestre 2010

Energie  |    |  C. Seghier
4 726 mégawatts (MW) éoliens étaient raccordés au réseau électrique au 31 mars 2010. Cela représente une hausse de seulement 2% par rapport à la fin 2009, pour 761 installations, selon le tableau de bord éolien-photovoltaïque du premier trimestre 2010 publié le 26 mai par le Commissariat général au développement durable (CGDD)1. ''La progression du parc éolien est modérée en ce début d'année après un rythme de raccordement soutenu sur toute l'année 2009'', souligne la note de conjoncture.

100 MW nouveaux ont été raccordés au cours du 1er trimestre 2010, en baisse de 63% par rapport au 1er trimestre 2009. Au total, l'éolien a produit 2,8 térawattheures (TWh) au cours du 1er trimestre 2010 en métropole, ce qui correspond à une hausse de 47% comparé au 1er trimestre 2009. La part de l'éolien dans la consommation électrique nationale progresse ainsi à 1,8 % pour ce premier trimestre.

Deux régions concentrent 50% des puissances installées : les Pays de la Loire et la Champagne-Ardenne.

L'énergie solaire photovoltaïque connaît pour sa part un rythme de croissance toujours élevé avec une hausse de 20% de la puissance raccordée au réseau en trois mois. 349 MW étaient raccordés en France, pour 60.384 installations photovoltaïques. 57 MW ont été raccordés au cours du 1er trimestre 2010, soit 113% de plus par rapport au 1er trimestre 2009.

Quatre régions métropolitaines totalisent la moitié des puissances : Provence-Alpes-Côte d'Azur, Languedoc-Roussillon, Pays de la Loire et Rhône-Alpes.

Réactions4 réactions à cet article

Pas de vent

Ce 27 mai les éoliennes de Derval, Lusanger, issé, Soudan et Herbray ne tournent pas faute de vent... je ne vois pas trop l'intérêt de tels investissements avec l'image négative de parcs éoliens trop souvent non productifs... Pensons plus au Photovoltaïque...

triton | 28 mai 2010 à 10h19 Signaler un contenu inapproprié
Impérialisme paysager.

Ayant eu le très douteux « privilège » de voir « l’harmonie discutable » de ces modernes moulin à vent en plein milieu du parc du Cézallier, entre Puy de Dôme et Cantal, je suis devenu ce que Monsieur Benoît Praderie de « planète éolienne », et les associations pro-éolien appellent un « impérialiste paysager » !
L’un des arguments phare des pro-éolien « à tout vent » est de faire valoir que les 150.000 pylônes haute tension et les 55.000 châteaux d’eau représentent autant d’agressions sur les paysage. Parce que les éoliennes vont donc les supprimer ??? Il n’y aura plus besoin de pylônes ? Ni de châteaux d’eau ? Argument spécieux s’il en fut !!!
Partant sur la consommation énergétique de la France en 2008, un simple calcul m’avait permis de démontrer que si cette énergie avait dû être fournie par les seules éoliennes, il aurait fallu en couvrir l’intégralité du territoire français à raison de 4 à 11 machines à l’hectare. Je rappelle que 1 ha est un petit carré de 100m de coté…
De plus, comme la constance n’est pas la qualité première du vent, elles ne tournent en moyenne que 25% du temps, et qui est-ce qui compense pendant que ces braves éoliennes nous jouent les divas ? Bingo, la seule forme d’énergie capable de réagir instantanément, le thermique… (L’hydraulique lui est déjà saturé)… Bonjour le CO2 !!!
Pourquoi donc à votre avis, ceux qui ce font les promoteurs de ces disgracieuse et dispendieuses moulinette, ont aussi des intérêts dans toutes les autres formes d’énergie, y compris le nucléaire ??? Gag !!!
C’est pourquoi, en tout lieu et en tout temps, je m’opposerai de toutes mes forces et par tous les moyens à ce qui n’est rien d’autre qu’une arnaque.
Tireman, impérialiste paysager, et fier de l’être !!!

Tireman | 28 mai 2010 à 10h25 Signaler un contenu inapproprié
Re:Impérialisme paysager.

Je ne suis donc pas le seul à être "un antiécologiste primaire" parce que je dénonce l'imposture éolienne.
Après les avions renifleurs s'annonce le scandale éolien. Pas de problème, tous ceux qui passent à la caisse ne seront pas obligés de rendre les sous volés aux consommateurs et contribuables...

micocharly | 28 mai 2010 à 12h21 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Impérialisme paysager.

Attention, Micocharly, Je ne me définie pas comme un « anti-écologiste » primaire ou non…
J’essaye de développer un « écologisme » raisonné et raisonnable, hors des « dogmes » des grands « gourous médiatiques »…
Le terrorisme verbal couramment pratiqué par certains « intégristes verts » va me cataloguer directement dans le « pro-nucléaire », en application de cet axiome réducteur qui veut que, « qui n’est pas avec moi est contre moi ».
Inutile de vous dire que ce genre de « procès » me laisse totalement froid.
78% de notre énergie électrique est fournie par les centrales nucléaire, et par là même, sans CO2.
Ces centrales, totalement révisées tous les dix ans, ont aujourd’hui une espérance de vie de 50 ans.
Le problème du retraitement de la partie radioactive de ses déchets est actuellement en cours de réalisation, par un process de réutilisation, ce qui réduirait d’autant le cout d’exploitation, et éviterai la problématique de la durée du stockage de ces résidus.
Du moment qu’elles existent, je ne vois pas au nom de quoi nous devrions nous en passer ???
(Au long terme, il est envisageable que la fusion nucléaire remplacera l’actuelle fission nucléaire.)
Le photo voltaïque, bien qu’étant une énergie aléatoire lui aussi, a un impact paysager moindre…
Curieusement, il est peu fait mention du géothermique ???
Je parle de La géothermie très profonde à très haute température, appelée aussi géothermie haute énergie. – Pour faire court, c’est une source d'énergie contenue dans des réservoirs (naturels) localisés généralement à plus de 1500 mètres de profondeur, et dont la température est supérieure à 150 °C. – Grâce à ces températures élevées, il est possible de produire de l'électricité et de faire de la cogénération (production conjointe d'électricité grâce à des turbines à vapeur et de chaleur avec la récupération des condensats de la vapeur). – Par rapport à d’autres énergies renouvelables, la géothermie de profondeur (haute et basse énergie), présente l’avantage de ne pas dépendre des conditions atmosphériques (soleil, pluie, vent). C’est donc une source d'énergie quasi-continue car elle est interrompue uniquement par des opérations de maintenance sur la centrale géothermique ou le réseau de distribution de l'énergie. Les gisements géothermiques ont une durée de vie de plusieurs dizaines d'années (30 à 80 ans en moyenne).

Tireman | 28 mai 2010 à 14h09 Signaler un contenu inapproprié

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