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Actu-Environnement

Une production d'électricité hybride éolien/diesel pour les Antilles néerlandaises

Energie  |    |  F. Roussel
Située à 80 km au nord des côtes du Venezuela, l'île de Bonaire appartenant aux Antilles néerlandaises va mettre en place un nouveau système de production d'électricité basé sur l'éolien et des générateurs diesel. 12 turbines éoliennes générant 11 MW au total et une centrale d'électricité au biodiesel de 14 MW devraient permettre de produire les 75.000 MWh consommés chaque année par les 14.500 habitants et les 100.000 vacanciers.

Le consortium germano-néerlandais EcoPower Bonaire BV développeur du projet pour le compte de la compagnie d'électricité publique des Antilles néerlandaises Water en Energie Bedrijf Bonaire (WEB) a prévu en parallèle un stockage d'énergie de 3 MW destiné à l'alimentation de secours. Conçu par Saft avec des batteries à base de nickel, cet équipement permettra de stocker l'énergie produite par le réseau isolé de l'île pour la restituer ensuite en fonction des besoins. Sa fonction principale est de maintenir la qualité de l'électricité et la continuité de l'approvisionnement dans les situations critiques telles qu'une forte hausse de la demande, la défaillance d'une turbine éolienne ou celle d'un générateur diesel, afin de prévenir les risques de panne générale du réseau. ''La batterie pourra délivrer un peu plus de 3 MW pour une durée supérieure à deux minutes, ce qui est suffisant pour la mise en service d'un générateur diesel supplémentaire'', explique la société Saft dans un communiqué.

''Le projet Bonaire est un nouvel exemple de la reconnaissance croissante du rôle décisif que joueront les technologies de stockage de l'énergie dans la réalisation de projets d'énergie renouvelable'', a par ailleurs déclaré Xavier Delacroix, Directeur de la Division IBG de Saft.

Le système de batteries conçu par Saft fait actuellement l'objet d'essais auprès d'Enercon, le fournisseur des éoliennes, dans la perspective de la livraison sur le site de Bonaire au premier trimestre 2010.

Réactions2 réactions à cet article

analyser la realité

Le lancement de cet ensemble confirme la faiblesse des énergies renouvelables intermittentes. Il reste indispensable de prevoir a coté des éoliennes un groupe diesel de puissance importante. En aucun cas la production de ce groupe ne peut etre considérée comme respectueuse de l'environnement car aujourd'hui les carburants dits "bio" se produisent au détriment de l'alimentation des populations défavorisées.
Quand au stockage par batteries nickel ce n'est pas un stockage pour pallier au manque de vent mais un stockage de tres courte durée pour les régimes transistoires. Le coût de ce pseudo stockage par batteries est extrêmement élevé et seuls des pays tres riches (tourisme de luxe ?)peuvent se permettre de telles solutions.
Les énergies renouvelables dépendant du climat sont et resteront incapables d'assurer la relève des combustibles fossiles avant au moins un siècle
Soyons réalistes il ne nous reste que deux solution les économies d'énergie (la frugalité heureuse...) certainement la meilleure solution si nos concitoyens l'acceptent sinon le nucléaire qui n'émet pas de gaz à effet de serre

jean-marie | 27 février 2010 à 10h30 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour,
Mr Jean-Marie a bien analysé et résumé le problème des énergies renouvelables hors énergie hydraulique.
En effet, l'intermittence de production est le pire ennemi du renouvelable, du photovoltaique comme de l'éolien.
Mais, en éolien, il est possible d'y remédier partiellement mais efficacement en utilisant les vents modérés, de grandes fréquences, par des techniques plus en rapport avec les réalités.
Les machines actuelles, faites pour les vents forts ne présentent guère d'intérêt, sauf pour le symbole qu'elles représentent.
Le symbole est-il suffisant ? Alors que l'utilisation de multipales optimisées permettraient de produire 3 à 4 fois plus, et, de fournir une production présente plus de 80% du temps.
Devrait-on persévérer dans la médiocrité pour raison d'esthétique, et, ainsi satisfaire une tranche d'écologistes fantaisistes ?

François Carré | 05 janvier 2011 à 08h47 Signaler un contenu inapproprié

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