"E.ON réaffirme sa volonté de participer à la mise en concurrence des concessions hydroélectriques en France", annonce l'opérateur allemand ce vendredi, espérant que l'Etat retiendra cette solution, comme annoncé en réponse au rapport de la Cour des comptes.
Ne plus perdre de temps
E.ON espère que l'Etat "[retiendra] la meilleure proposition du point de vue financier, énergétique et environnemental". Le groupe reste cependant plus circonspect quant à "l'intérêt du regroupement des concessions par vallée et (…) la méthode des barycentres pour créer des ensembles cohérents d'un point technique, environnemental et économique". En l'occurrence, E.ON "partage dans l'ensemble cette approche méthodologique", à condition qu'elle s'appuie sur les regroupements définis par les services de l'Etat en 2010 et qu'elle n'entraîne pas de nouveaux glissements de calendrier.
Afin de préparer cette mise en concurrence, le groupe "appelle (…) à la publication rapide du rapport de la mission d'information parlementaire, à la reprise des concertations engagées en 2012 avec tous les acteurs concernés, ainsi qu'à la parution d'un calendrier de renouvellement précis". Autant de démarches nécessaires pour garantir un démarrage effectif du processus de renouvellement début 2014, estime l'opérateur.