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Actu-Environnement

Les carottes de glace continuent de dévoiler leurs secrets

Gouvernance  |    |  F. Roussel
S'appuyant sur l'analyse de deux forages profonds réalisés en Antarctique, certains scientifiques impliqués dans le consortium européen EPICA ont cherché à mieux comprendre les variations naturelles du méthane atmosphérique dans le temps. L'analyse des gaz piégés a démontré que la principale raison du doublement des teneurs en méthane entre -18.000 ans (dernier maximum glaciaire) et -11.500 ans (période « chaude » actuelle) serait l'extension des zones humides continentales comme les marécages.
Par ailleurs, les scientifiques notent avec étonnement que les feux de végétation, responsables aujourd'hui d'environ 20% des émissions naturelles de méthane, n'ont pas produit, lors de ce changement majeur, de variations significatives des teneurs en méthane dans l'atmosphère.
Publiés dans la revue Nature le 17 avril 2008, ces résultats soulignent le rôle des zones marécageuses continentales en tant que sources de méthane. Ils devraient permettent de mieux cerner les mécanismes pouvant amplifier dans le futur les émissions naturelles de méthane, un gaz à effet de serre hautement incriminé dans le réchauffement climatique.

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