Rappelons qu'en présentant le programme des infrastructures énergétiques de la France à l'horizon 2020, le ministre de l'Ecologie, de l'Energie du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, Jean-Louis Borloo, avait rappelé, le 3 juin dernier, que deux EPR, celui de Flamanville (mise en service prévue en 2012) et de Penly (mise en service prévue en 2017), avaient d'ores et déjà été décidés. Ils permettront de gérer l'ensemble des aléas inhérents à l'évolution de l'offre et de la demande, avait souligné le ministre.
Aucun débat public, pas de consultation, censure dans le cadre du Grenelle de l'environnement, le Parlement et le ministre de l'Energie court-circuités. Le président de la République persiste à décider seul, alors que l'énergie doit être une affaire de citoyens, commentent les opposants à l'EPR.
*Agir pour l'environnement, ATTAC, Cap21, Greenpeace, Les Amis de la Terre, Les Verts, NPA, Parti de Gauche, les Alternatifs, Solidaires, Réseau Sortir du Nucléaire
Article publié le 15 juin 2009