Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Destruction d'espèces : le droit à la participation du public méconnu ?

Biodiversité  |    |  L. Radisson

Le Conseil d'Etat a transmis le 4 juin (1) au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) portant sur une disposition de l'article L. 411-2 du code de l'environnement (2) . Cette disposition concerne la possibilité pour le pouvoir réglementaire de délivrer des dérogations aux interdictions de destructions d'espèces prévues par l'article L. 411-1 du même code (3) .

La QPC a été soulevée par plusieurs associations de protection de l'environnement à l'appui d'un recours dirigé contre une décision du préfet du Var autorisant l'arrachage, la cueillette ou l'enlèvement de plants de Posidonie de Méditerranée, une espèce protégée, en vue de leur réimplantation.

Le Conseil d'Etat a considéré que l'argument des associations selon lequel la disposition contestée porterait atteinte au droit à la participation du public énoncé à l'article 7 de la Charte de l'environnement soulève une question présentant un caractère sérieux. Il a donc renvoyé la QPC au Conseil constitutionnel, à qui il revient maintenant de trancher.

1. Consulter la décision du Conseil d'Etat
http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/root/bank_mm/decisions/2012269qpc/2012269qpc_saisinece.pdf
2. Consulter l'article L. 411-2 du code de l'environnement
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000022495748&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20120612&oldAction=rechCodeArticle
3. Consulter l'article L. 411-1 du code de l'environnement
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=E02327552B60D240591E2DDFFA431FC6.tpdjo12v_2?idArticle=LEGIARTI000022495751&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20120612&categorieLien=id

Réactions1 réaction à cet article

L'arrachage (et autres termes proches) de posidonies est d'une affreuse absurdité anti-environnementale ET anti-économique, et donc aussi anti-sociale : c'est un immonde non-sens car ces herbiers sont impératifs pour la reproduction, la nurserie, le sommeil et l'alimentation de très nombreux poissons en Méditerranée ; poissons qui permettent par exemple les activités de pèche et de tourisme : détruire les posidonies, c'est détruire la pèche à moyen terme et l'éco-tourisme à court terme (et les chalutiers qui raclent les fonds en prenant tout et n'importe quoi et en endommageant aussi ces herbiers devraient également y penser plus souvent et changer de bateau).

Lionel | 13 juin 2012 à 11h27 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question au journaliste Laurent Radisson

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires