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Actu-Environnement

Espèces exotiques envahissantes : un guide pour prévenir leur dissémination lors des chantiers

Aménagement  |    |  L. Radisson

L'Union professionnelle du génie écologique (UPGE) a publié ce 30 septembre un guide (1) sur le risque de dissémination des espèces végétales exotiques envahissantes (EVEE) au sein des chantiers de travaux. « Il détaille comment intégrer ce risque de manière rigoureuse et systématique pour éviter les surprises et les coûts mal maîtrisés de solutions à apporter après les travaux », explique Thomas Redoulez, délégué général de cette fédération qui regroupe les entreprises du génie écologique.

« Les chantiers en France sont en grande partie responsables de la dissémination de certaines plantes exotiques envahissantes, notamment les renouées asiatiques (Reynoutria sp.) et les ambroisies (Ambrosia sp.). Une plus grande attention à ce risque permettrait de réduire considérablement cet impact et de participer efficacement à sa prévention inscrite dans la stratégie nationale relative aux espèces exotiques envahissantes (SNEEE) », indiquent les auteurs du guide.

Ceux-ci formulent dix préconisations qui portent sur toutes les phases du chantier depuis la conception du projet jusqu'à la réception des travaux. Après avoir rappelé les enjeux écologiques, sanitaire et économiques des espèces envahissantes, ainsi que la réglementation applicable en la matière, le guide détaille ces préconisations tout au long de la conduite du projet. « Quelques clauses type à intégrer dans les CCTP (2) sont également proposées », précise Thomas Redoulez.

1. Télécharger le guide technique
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-36200-guide-technique-upge.pdf
2. Cahier des clauses techniques particulières dans les marchés publics

Réactions1 réaction à cet article

Un simple coup d'oeil sur les accotements de tous types de voiries (de l'autoroute au simple petit chemin rural) suffit à s'apercevoir de a prégnance de la problématique.
La Renouée du Japon se porte en effet très bien grâce aux petits coups de pelle mécanique de çi de là et dépôts de remblais sans aucune précaution. Et une fois installée, il est quasiment impossible de la déloger.
De fait, la biodiversité des bords de routes (parfois les seuls vestiges de ce qui se trouvait dans les secteurs cultivés en système extensif et avant le tout chimique) se banalisent à vitesse grand V.

Pégase | 01 octobre 2020 à 15h00 Signaler un contenu inapproprié

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