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Actu-Environnement

Espèces « nuisibles » : un arrêté limite les possibilités de régulation du renard

Biodiversité  |    |  L. Radisson

Un nouvel arrêté ministériel, publié le 14 mai au Journal officiel, vient préciser les communes du département des Vosges où le renard roux est susceptible de causer des dégâts et où, par conséquent, il peut être détruit.

Il s'agit de 262 communes (sur 567), avait précisé le ministère de la Transition écologique lors de la mise en consultation du projet de texte, en décembre dernier. Ce sont les communes où sont présents des élevages de volailles, de lapins ou de petits gibiers, celles où ont eu lieu des lâchers de repeuplement de petits gibiers, ou encore celles où des dégâts de renard ont été déclarés. Mais il est difficile de savoir si cette liste a été modifiée depuis la consultation, le ministère de la Transition écologique n'ayant, à ce jour, pas publié la synthèse de la consultation publique qui a pourtant recueilli 907 commentaires. Ce qui corrobore les conclusions de la Commission nationale du débat public (CNDP) qui, en décembre 2019, avait pointé des défaillances dans le processus de consultation du public à la suite d'un signalement de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).

Jusqu'à la décision du Conseil d'État du 7 juillet 2021, rendue à la demande de plusieurs associations de protection de la nature, les renards pouvaient être régulés dans l'ensemble du département des Vosges. Par cette décision, le juge administratif avait également supprimé le putois de la liste des espèces susceptibles d'occasionner des dégâts (Esod), nouvelle appellation des espèces « nuisibles », pour l'ensemble du territoire. De même que la martre, la pie, l'étourneau et le renard dans certains départements. Il avait, en revanche, ajouté la fouine et la pie dans le département du Calvados.

Réactions1 réaction à cet article

Faut il déduire que si l'on implantait des élevages de volailles ou autres gibiers sur tout le territoire , le renard serait éradiqué totalement de la surface du pays ? L'infestation humaine qui prime partout dans toute son horreur ! On finit par regretter d'avoir eu des enfants. D'ailleurs les jeunes générations sont plus évoluées dans le sens qu'elles ont conscience des ravages liés à la surpopulation et qu'elles envisagent de moins en moins de fonder une famille; d'autant plus qu'elles sont plus éduquées. Saluons leur civisme environnemental.

gaïa94 | 17 mai 2022 à 15h33 Signaler un contenu inapproprié

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