Serres et systèmes d'irrigation modernisés, installations agrivoltaïques, capteurs, outils d'aide à la décision, pulvérisateurs intelligents, plants de culture pérennes, solutions de biocontrôle et de biofertilisation… Réalisé entre novembre 2022 et janvier 2023 dans le cadre de France 2030, un appel à manifestation d'intérêt (AMI) a identifié une vingtaine de matériels et de solutions répondant de façon innovante à l'un des trois objectifs thématiques suivants : optimisation de la gestion de la ressource en eau et préservation des sols, de l'eau et de l'air ; adaptation au changement climatique et aux risques sanitaires émergents ; réduction de la consommation énergétique et production d'énergie renouvelable.
400 millions d'aides directes
Pour faciliter l'acquisition de ces matériels et de ces solutions sélectionnés avec le concours de Bpifrance parmi près de 90 dossiers, un dispositif d'aides directes a été lancé officiellement, mercredi 1er mars, par le ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, lors du Salon international de l'agriculture.
Une nouvelle méthode de planification écologique
Limitées pour l'instant à l'achat des 23 équipements identifiés dans la première phase de l'AMI, les aides seront étendues dans les mois à venir aux matériels et solutions retenus dans le cadre de deux relèves. Ces dernières élargiront le champ des thématiques abordées, qui iront de la substitution des intrants chimiques et de synthèse à la réduction des gaz à effet de serre et des polluants atmosphériques, en passant par la préservation de la biodiversité, la gestion des déchets et l'amélioration du bien-être animal.
In fine, ce nouveau dispositif d'aides a pour objectif d'accélérer la troisième révolution agricole, qui mise sur l'innovation numérique, robotique et génétique pour relever les défis auxquels le secteur est confronté : adaptation au changement climatique, résilience des exploitations, transition des modes de production, optimisation des ressources, décarbonation. « Il répond aux besoins des agriculteurs, en les accompagnant dans les transitions et les changements de pratiques, pour renforcer la résilience des exploitations agricoles, au service de la souveraineté alimentaire, a déclaré Marc Fesneau. Nous mettons ainsi concrètement en œuvre la nouvelle méthode de planification écologique. »