A cette occasion, la commission parlementaire s'est prononcée en faveur d'un étiquetage de l'origine des aliments. Aujourd'hui obligatoire pour le bœuf non transformé (conséquence de la crise de la vache folle), le poisson, les fruits, les légumes, les œufs, le miel et le vin, l'origine géographique pourrait être affichée pour la viande de volaille, les produits laitiers ou les produits emballés avec un seul ingrédient comme les tomates en boîte ou l'huile d'olive. L'origine de la viande et du poisson dans les produits composés pourrait également être précisée.
''Cela encouragerait le sens du protectionnisme, c'est très dangereux'', a critiqué le rapporteur du projet de règlement, la conservatrice allemande Renate Sommer.
La Commission européenne, elle aussi, juge inutile de généraliser cette pratique, de peur d'encourager le patriotisme alimentaire et d'entraver les échanges.
L'énergie nécessaire requise pour fabriquer chaque produit devrait également être précisée.
Le Parlement au complet se prononcera en mai.