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Actu-Environnement

Les déchets agricoles sont une potentielle source d'énergie, indique une étude

Déchets  |    |  Euractiv.fr
Recueillir les résidus agricoles pourrait, selon un rapport, être un commerce profitable pour le secteur agricole européen, si l'Union européenne encourageait cette pratique.

La récolte des résidus issus de l'agriculture -habituellement laissés dans les champs- pour les transformer en une nouvelle génération de biocarburants pourrait générer jusqu'à 31 milliards d'euros par an pour l'économie européenne d'ici 2020, selon l'étude publiée par Bloomberg New Energy Finance, le 14 septembre.

Ce système pourrait revitaliser le secteur agricole en difficulté. Avec entre 250 et 300 millions de tonnes de résidus agricoles disponibles annuellement d'ici 2020 à convertir en bio-produits près d'un million d'emplois pourraient être générés sur la prochaine décennie dans les 27 Etats membres, selon cette même étude. Le plus grand potentiel d'approvisionnement de biomasses se trouve en France et en Allemagne, là où se trouvent les grandes centrales électriques, poursuit le rapport.

La paille de blé, les résidus de betterave à sucre, la paille d'orge constituent les principales sources potentielles de biomasse de l'UE, selon le texte. L'agriculture fournirait 80 % de ces résidus de biomasse, complétée par l'exploitation des forêts et les déchets solides municipaux.

Si la plupart des résidus étaient rassemblés plutôt que de pourrir dans les champs, ils pourraient produire entre 75 et 90 milliards de litres pour la prochaine génération d'éthanol, estime Bloomberg, qui suppose que seulement 25 % de la biomasse est concrètement récupérée, le reste é...
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Réactions4 réactions à cet article

Collob va-t-il redécouvrir l'amérique ?

Cette découverte n'en n'est pas une puisque :L'utilisation de la bouse de vache comme combustible n'est pas une idée nouvelle. Ainsi, on raconte que le prophète Ezéchiel utilisa de la bouse de vache pour faire cuire le pain des juifs, ainsi que Jéhovah lui avait demandé. Au cours des siècles, cet usage a persisté, par exemple à travers les bousats des Bretons et les bousettes des Vendéens qui servaient de réserve d'énergie pour la mauvaise saison. À Bonneval-sur-Arc, en Savoie, les habitants découpaient des briquettes constituées de bouse et de foin ou d'aiguilles de pin qu'ils faisaient sécher pour l'hiver. Cet usage est encore répandu en Inde, ou au Pérou où les bouses sont appelées "bois de vache"(Wikipédia)
Faut-il s'appeler "Bloomberg New Energy Finance" pour ne pas s'en souvenir ?

Tartarin des montagnes | 27 septembre 2010 à 10h02 Signaler un contenu inapproprié
Restitution à la "Nature"

Ces résidus doivent retournés à la "Nature"
et non pas au Profit du Capitalisme Ambiant soit disant "Ecologique".

Les emplois à créer seront ceux qui restituront à la "Nature" ce que nous lui avons pris ;et ceux qui rééquilibreront l'environnement naturelle de nos campagnes.

Sortez de derrière vos bureaux et remonter vous les manches.Du travail il y en a à"revendre" près de chez vous dans nos campagnes.

Ecologiquement votre

Ecologiquement votre | 27 septembre 2010 à 10h36 Signaler un contenu inapproprié
residus agricole

Je n'ai jamais vu de paille de blé ou autre pourrir sur les champs !...elle à trop d'importance comme fourage et comme litière...encore une fausse bonne idée !

aventurier | 27 septembre 2010 à 11h56 Signaler un contenu inapproprié
Lobbying ?

Si elle n’est pas fondamentalement fausse, la conclusion, très pro-industrielle, est très laconique.

Elle oublie de mentionner que ces résidus qui « pourrissent » ont des rôles essentiels pour nos sols :
- maintien de la microfaune et des équilibres
- libération lente de nutriments
- rétention d’eau dans le sol

Elle oublie de mentionner que pour connaitre la viabilité du précédé, un bilan plus global est nécessaire :
- prise en compte de la consommation énergétique nécessaire à la synthèse des amendements (nécessairement supérieurs à 80 millions de metres cubes)
- prise en compte du coût à long terme de l'apauvrissement du patrimoine agricole

Mais peut-être que ça n'intéresse pas les commanditaires de l'étude, les citoyens peuvent raquer.

Je vous invite à lire les commentaires sur l’annonce originelle : http://www.euractiv.fr/dechets-agricoles-potentielle-source-energie-indique-etude-article

Ma conclusion est trop régulièrement la même, qui a les moyens de financer des études et de la conviction populaire ? Ceux qui ont des solutions lucratives plutôt que ceux qui ont des solutions qui marchent, durablement…

Bonne chance

Vince B | 27 septembre 2010 à 14h20 Signaler un contenu inapproprié

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