Après la publication d'une étude française dénonçant la toxicité du maïs transgénique NK603, la Russie a suspendu temporairement l'importation et la commercialisation du maïs OGM de Monsanto, dans l'attente des résultats de l'examen de cette étude par des chercheurs russes et par l'Agence européenne de sécurité sanitaire (Efsa).
Le Conseil national suisse a quant à lui voté en faveur d'une prolongation, jusqu'en 2017, du moratoire sur l'utilisation d'OGM, celui-ci devant initialement prendre fin en novembre 2013. Les Etats doivent néanmoins confirmer cette décision.
En Europe, l'Efsa, saisie par la Commission, devrait remettre une étude préliminaire dès la semaine prochaine. La France, qui a de son côté saisi le Haut conseil des biotechnologies (HCB) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), pourrait demander l'interdiction européenne du NK603 si la validité scientifique de l'étude du professeur Séralini était vérifiée.
Monsanto, qui indique avoir examiné cette étude, remet en question le protocole et les conclusions des recherches.