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Actu-Environnement

Maïs OGM NK603 : premières décisions politiques

Risques  |    |  S. Fabrégat

Après la publication d'une étude française dénonçant la toxicité du maïs transgénique NK603, la Russie a suspendu temporairement l'importation et la commercialisation du maïs OGM de Monsanto, dans l'attente des résultats de l'examen de cette étude par des chercheurs russes et par l'Agence européenne de sécurité sanitaire (Efsa).

Le Conseil national suisse a quant à lui voté en faveur d'une prolongation, jusqu'en 2017, du moratoire sur l'utilisation d'OGM, celui-ci devant initialement prendre fin en novembre 2013. Les Etats doivent néanmoins confirmer cette décision.

En Europe, l'Efsa, saisie par la Commission, devrait remettre une étude préliminaire dès la semaine prochaine. La France, qui a de son côté saisi le Haut conseil des biotechnologies (HCB) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), pourrait demander l'interdiction européenne du NK603 si la validité scientifique de l'étude du professeur Séralini était vérifiée.

Monsanto, qui indique avoir examiné cette étude, remet en question le protocole (1) et les conclusions des recherches.

1. Consulter les commentaires de Monsanto
http://www.monsanto.com/products/Documents/ProductSafety/seralini-sept-2012-monsanto-comments.pdf

Réactions5 réactions à cet article

Vous avez bien fait de mettre en lien la réponse détaillée de Monsanto – rédigée sur la base des seules données publiées dans Food & Chem. Tox.

Il serait utile de préciser – particulièrement à l'intention des commentateurs pour qui la validité d'un argument dépend davantage de son auteur que du contenu de l'argument lui-même – que cette réponse est conforme aux observations que d'autres chercheurs et universitaires ont déjà faites.

Wackes Seppi | 27 septembre 2012 à 18h10 Signaler un contenu inapproprié

allez, c’est le début de la fin pour Monsanto qui doit commencer à provisionner des fonds pour indemniser des victimes, le vent tourne :
Le tribunal de Brasilia confirme l’obligation d’étiqueter les OGM, 5 septembre 2012
ALLEMAGNE – Le Land Schleswig-Holstein de retour parmi les Régions sans OGM, 7 septembre 2012
La Russie a suspendu l’importation de maïs génétiquement modifiés commercialisés par le géant américain de l’agroalimentaire Monsanto
La Californie prépare un étiquetage obligatoire des produits pollués aux OGM
Les OGM interdits à la culture aux Açores
Le 21 août 2012, le Tribunal fédéral de Porto Alegre a condamné l’entreprise Monsanto à une amende de 500 000 reals (195 000 euros environ) pour « publicité mensongère et déloyale ». Dans un communiqué le Tribunal précise que l’entreprise a causé un préjudice moral aux consommateurs en 2004 en affirmant, dans des publicités, que l’utilisation conjointe de variétés Roundup Ready de soja génétiquement modifié et de l’herbicide à base de glyphosate était bénéfique à la préservation de l’environnement !
oui ça sent la fin ,le vent tourne très vite décidément...

walter99 | 27 septembre 2012 à 19h21 Signaler un contenu inapproprié

Tant que les agences de sécurité sanitaire (payées par nos impôts) n'ont pas rendu leur avis sur l'étude du CRIIGEN, toute décision motivée par cette étude est purement idéologique.

Orestre | 29 septembre 2012 à 21h35 Signaler un contenu inapproprié

Laissez aux agences de sécurité sanitaire au moins le temps d'examiner en profondeur l'« étude ».

Voir sur le site de l'ANSES : « L’Anses va examiner sans délai une nouvelle étude sur la toxicité des OGM ». Et le communiqué de presse du HCB.

Reste à savoir si M. Séralini se prêtera à l'exercice et, surtout, communiquera les données détaillées.

Pour information, le soupçon de fraude a été expressément émis dans Forbes : « Scientists Smell A Rat In Fraudulent Genetic Engineering Study ».

Wackes Seppi | 01 octobre 2012 à 11h28 Signaler un contenu inapproprié

Le premier avis est tombé: celui de l'Institut allemand d'évaluation des risques (Bundesinstitut für Risikobewertung (BfR)). Le titre du communiqué de presse se suffit à lui-même:

«L'étude de l'Université de Caen ne justifie pas une réévaluation du glyphosate et du maïs génétiquement modifié NK 603»

Decorum oblige, l'avis a été rédigé en termes neutres. Il n'en est pas moins humiliant pour le chercheur et son équipe.

Wackes Seppi | 03 octobre 2012 à 17h47 Signaler un contenu inapproprié

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