Un rapport de l'Institut de Stockholm pour l'environnement dénonce la finalité des subventions accordées aux pays en développement pour lutter contre le changement climatique.
Selon un rapport de l'Institut de Stockholm pour l'environnement (SEI), les centrales au charbon dans les pays en développement reçoivent des milliards d'euros de financement pour lutter contre le changement climatique, mais les utilisent pour des projets qui ne réduisent que très peu les émissions de carbone.
Cette étude a révélé que les émissions de gaz à effet de serre avaient grimpé de 6 % en 2010. Il s'agit de la plus grande augmentation jamais enregistrée.
"Les règles doivent changer et ces investissements ne jouent pas en notre faveur", a déclaré à EurActiv.com Michael Lazarus, l'un des auteurs du rapport du SEI. "Nous ne sommes pas sur la voie d'une stabilisation du climat."
La nouvelle méthodologie introduite en 2007 dans la procédure d'approbation du Mécanisme pour un développement propre (MDP) permettra aux centrales à charbon "plus propres" de recevoir jusqu'à 451 millions d'unités de réduction certifiée des émissions (URCE) d'ici 2020.
Toutefois, selon l'analyse du SEI, financée par le gouvernement suédois, la plupart des centrales auraient de toute façon été construites de manière "plus propre", et n'auraient donc pas dû recevoir ces crédits.
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