Bien que ces catalyseurs soient utilisés depuis plusieurs années, leurs mécanismes chimiques sont encore très peu connus et ont l'objet de recherche. Dernièrement, le mécanisme chimique à la surface d'un catalyseur automobile a été décrypté grâce à un record de vitesse d'observation établi par Frédéric Thibault-Strarzyk du Laboratoire catalyse et spectrochimie de Caen (CNRS-Ensicaen). Cette performance, réalisée en collaboration avec l'Université de Cambridge, a permis de caractériser l'étape clé de la réaction de dépollution du catalyseur automobile. L'enjeu est de taille : mieux comprendre les mécanismes de catalyses de dépollution pour améliorer les pots d'échappement et autres catalyseurs utilisés dans l'industrie. Les travaux ont été publié dans la revue Science le 22 mai.
Article publié le 27 mai 2009