Rappellant la dangerosité de ces polluants qui du fait de leur petite taille pénètrent facilement et profondément dans les poumons, les auteurs de l'étude recommandent la mise en place d'un seuil maximum de 10µgPM2,5/m3 afin de préserver la santé des Européens.
Mais la prochaine directive sur la qualité de l'air imposera un seuil de 25 µg/m3 de PM2,5 à atteindre d'ici 2010. Pourtant selon l'étude un abaissement de ce seuil à 20µg/m3 réduirait le taux de mortalité prématurée chez les plus de 30 ans de 0,6%. Avec une baisse à 15 µg/m3, ce taux serait réduit de 1,6% et à 10µg/m3, cette réduction atteindrait 3%.
* « Reducing ambient levels of fine particulates could substantially improve health: a mortality impact assessment for 26 European cities », Journal of Epidemiology and Community Health 2008;62:98-105.
Article publié le 17 janvier 2008