Toutefois ses résultats laissent perplexes les associations Agir pour l'environnement et PRIARTéM : ''durant le Grenelle des ondes, au regard des mesures effectuées par l'Agence nationale des fréquences, on a pu constater que seule une antenne sur dix environ aurait à être modifiée pour respecter un seuil d'exposition fixé à 0,6 V/m dans les lieux de vie et de travail, explique les associations. Or, le coût de développement de l'inégalité du réseau 3G coûterait, selon un rapport du Conseil d'analyse économique, pour chaque opérateur, 3 milliards d'euros, ajoutent-elles. En évoquant un coût d'environ 3,5 à 7 milliards d'euros, cette étude laisse à penser qu'environ la moitié du réseau d'antennes relais serait à modifier,'' analysent les associations.
Les associations soupçonnent par conséquent le cabinet de surévaluer les chiffres et de tenter d'imposer l'idée selon laquelle le coût de l'action serait sans commune mesure avec le bénéfice sanitaire escompté.
Le cabinet précise toutefois que son étude n'a aucune vocation à défendre une opinion scientifique ou une expertise médicale sur les dangers réels des ondes et leur niveau d'innocuité pour le grand public.