« Environ 15 % des personnes ayant accès à un jardin ou un espace vert privatif déclarent avoir encore recours au brûlage de déchets verts en 2022 », déplore l'Agence de la transition écologique (Ademe), qui publie deux notes sur le sujet.
La première (1) , titrée « Analyse sociologique des comportements liés au brûlage des déchets verts » dresse le panorama de la façon dont les particuliers gèrent leurs déchets verts et propose des axes de communication ciblés. L'étude montre notamment que l'interdiction du brûlage reste méconnue, alors même qu'elle « constitue le premier frein à cette pratique ». En outre, « la moitié des personnes interrogées sont en attente d'accompagnement et d'information et 28 % déclarent qu'elles seraient incitées à moins brûler si la verbalisation était effective ». Aujourd'hui, 84 % des personnes interrogées et pratiquant le brûlage déclarent n'avoir jamais été sanctionnées.
La seconde étude (2) propose aux collectivités un panel de solutions alternatives au brûlage des déchets verts. « À partir de l'analyse détaillée de vingt retours d'expérience, [elle] met à disposition des collectivités des outils pratiques d'aide à la sélection et à la mise en place de solutions de gestion de proximité adaptées à leur territoire », explique l'Ademe. Trois grandes catégories de solutions sont présentées : la prévention, avec notamment le jardinage raisonné et l'écopâturage ; la gestion de proximité, en particulier le compostage individuel et collectif ; et des solutions de gestion centralisée.