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Actu-Environnement

Europe : 71,3 % des nouvelles capacités de production d'électricité étaient renouvelables en 2011

Energie  |    |  S. Fabrégat

Alors que la France et l'Espagne connaissent un net ralentissement des installations d'éolien terrestre, en Europe, l'énergie du vent poursuit son développement, portée par l'Allemagne, la Suède et l'Europe de l'Est, selon les dernières statistiques de l'association européenne de l'énergie éolienne (Ewea) (1) .

Le rythme de développement de l'éolien pour l'année 2011 a été équivalent à l'année précédente (9.616 MW de capacité en 2011 contre 9.648 MW en 2010). La capacité éolienne installée (93.957 MW au total) représente désormais 6,3 % des besoins en électricité de l'Europe, avec une forte pénétration dans la consommation d'électricité au Danemark (près de 26 %), suivie par l'Espagne (15,9 %), le Portugal (15,6 %), l'Irlande (12 %) et l'Allemagne (10,6 %). En France, l'éolien a couvert 2,5 % de la consommation électrique en 2011.

Le gaz et les EnR en forte progression

L'énergie du vent a représenté 21,4 % des nouvelles capacités d'énergie installées en Europe en 2011. Au total, les installations d'énergie renouvelable ont représenté 71,3 % des nouvelles installations (32.043 MW sur un total de 44.939 MW).

Fait marquant : pour la troisième fois depuis 1998, davantage de capacités de production d'électricité au charbon (2) ont été installées (2.147 MW) que mises hors service (840 MW). Quelques 6,3 GW de capacité nucléaire ont également été mis hors service.

Depuis 2000, le charbon est en régression de 10,3 GW, tout comme le nucléaire (-13,5 GW) et le fioul (-14,2 GW). En revanche, le gaz connaît une croissance nette (+116 GW) tout comme l'énergie éolienne (+84,2 GW) et le photovoltaïque (+47,4 GW).

En 2011, le charbon représente 26 % de la capacité installée, le gaz 23 %, le nucléaire et l"hydroélectricité 14 % chacun, l'éolien 10 %, le fioul 6 % et les énergies renouvelables un peu plus de 8 %.

1. Consulter les statistiques de l'Ewea
http://www.ewea.org/fileadmin/ewea_documents/documents/publications/statistics/Stats_2011.pdf
2. Consulter notre dossier sur le charbon
https://www.actu-environnement.com/ae/dossiers/energie-fossile-charbon/energie-fossile-charbon.php4

Réactions2 réactions à cet article

Comparer les puissances installées induit les lecteurs en erreur sur les capacités de production de la grandeur qui interesse le public :la quantite d'energie que la source peut produire.
Les éoliennes n'ont -je cite derniere publication de RTE - qu'un facteur de charge en France inferieur a 20% les consequences en seront l'obligation de creer des capacité de stockage quand la production eolinne depassera quelque pour cent. Quand au soleil photovoltaique son facteur de charge est encore bien plus faible et en hiver il est plus que souvent aux abonnés absents
IInduire le public en erreur est un mauvais service a lui renbdre car tot ou tard la realité sera là

fleurent | 09 février 2012 à 11h02 Signaler un contenu inapproprié

Tout à fait d'accord avec fleurent.

Le facteur de charge (électricvité produite seulement 20% du temps) discrédite pour l'instant complètement le photovoltaïque comme source de production massive d'électricité.

Un autre argument le discrédite tout autant : le coût d'investissment.
Pour produire 1 kWh électrique par an, l'investissement (centrale électrique) dépend fortement de la technologie employée :
gaz : 0.1 €
nucléaire : 0.3 €
éolien : 1 €
photovoltaïque : 5 à 10 €
EDF produit 500 milliards de kWh par an ; faites la mutiplication et vous comprendrez pourquoi le photovoltaïque a un avenir 0 - car infinançable - comme source de production massive d'électricité.

Donc il faut se résoudre à l'évidence : le photovoltaïque ne sera pas une source de production massive d'électriccité tant que :
- le coût de la technologie n'aura pas baissé d'un facteur 10
- on ne saura pas stocker cette énergie (ce qui augmente encore énormémement le coût)

Rendez-vous dans 20 ans.

PhC | 11 février 2012 à 09h42 Signaler un contenu inapproprié

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