L'utilisation d'alternatives à l'expérimentation animale pour produire les informations requises par le règlement Reach progresse. C'est ce qui ressort du deuxième rapport publié par l'Agence européenne des produits chimiques (Echa) à partir des 38.000 dossiers qu'elle a reçus pour les échéances d'enregistrement de 2010 et de 2013.
La plupart des déclarants étaient en conformité avec les obligations de partage des données, rapporte l'Echa. L'industrie a par ailleurs utilisé de manière accrue les méthodes in vitro, les données existantes et la prédiction des propriétés des substances par références croisées.
Reach a pour ambition "d'établir un équilibre entre les besoins en informations pour améliorer notre compréhension des dangers des substances chimiques, et la volonté d'éviter des essais inutiles sur les animaux pour générer de telles informations", rappelle l'Agence.
Pour combler les lacunes d'information sur les propriétés des substances, Reach limite au minimum le nombre d'essais sur les animaux en rendant obligatoire le partage des résultats des essais sur les animaux vertébrés et en promouvant des méthodes alternatives comme les "références croisées".
