Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué aux Petites et Moyennes Entreprises, l'Union française des métiers de l'événement (Unimev), l'Association des agences de communication événementielle et la Fédération des métiers de l'exposition et de l'événement ont signé, lundi 7 février, un « engagement pour la croissance verte (ECV) en faveur de la transition vers l'économie circulaire ».
Cet engagement de trois ans « participera à l'atteinte des objectifs nationaux de la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et l'économie circulaire (Agec) », expliquent les pouvoirs publics. Côté professionnels, l'engagement porte sur des actions de réduction des déchets. Côté État, il porte sur l'étude des freins réglementaires à l'atteinte des objectifs d'économie circulaire et sur l'organisation d'événements écoresponsables.
Trois axes d'amélioration
Concrètement, l'ECV est construit autour de trois grands axes, accompagnés d'indicateurs d'évaluation des progrès réalisés. « Un Observatoire national sur les déchets et les ressources secondaires dans le secteur de l'événement sera également mis en place pour recueillir précisément les données », ajoutent les pouvoirs publics.
Le premier est la réduction à la source des déchets et l'amélioration de leur valorisation. Ces déchets sont notamment les moquettes, la signalétique, le bois et le mobilier, le coton-gratté (aussi appelé flanelle), le plastique ou encore les déchets alimentaires. Le deuxième axe est le développement du réemploi. Ce point concerne essentiellement les principaux éléments de construction des stands, comme les panneaux et cloisons, et le mobilier. Enfin, l'engagement porte aussi sur la réduction du gaspillage alimentaire. Les signataires entendent notamment favoriser le don aux associations.
Le pourcentage de déchets ayant fait l'objet d'une réduction et d'une valorisation, de repas jetés, ou encore de mobilier réemployé figurent parmi les indicateurs retenus. Les organisateurs vont aussi travailler avec les éco-organismes concernés, notamment pour rédiger des cahiers des charges de réduction des déchets et, à défaut, de prise en charge.
Les ministères précisent que l'ECV « prévoit également une clause de revoyure à un an qui sera l'occasion d'intégrer de nouveaux objectifs et indicateurs sur la base d'une étude conduite par l'Unimev ». Ces évolutions devraient permettre de « mieux intégrer le périmètre d'actions relevant des clients des professionnels du secteur événementiel ».