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Actu-Environnement

Les Français se détacheraient-ils enfin de leur voiture ?

Ce n'est qu'une tendance pour l'instant mais selon les dernières statistiques du ministère des transports, les transports en communs sont de plus en plus fréquentés. Pour le transport de marchandises, le fluvial et le ferroviaire s'affirment.

Transport  |    |  F. Roussel
Même si les Français se disent très attachés aux transports en communs, la voiture demeure de loin le mode de transport le plus utilisé. Mais on constate un ralentissement de son développement depuis le début de la décennie. Pour la première fois depuis 1974, la circulation automobile a même baissé de 1,4% en 2005 et cette tendance semble se poursuivre sur les trois premiers trimestres 2006 : les parcours annuels moyens par véhicule sont en baisse, la croissance du parc automobile est faible, le poids des dépenses d'utilisation de la voiture dans le budget des ménages reste stable (9%). Pour le ministère des Transports ces résultats montrent que la tendance au découplage entre croissance et mobilité se poursuivent en 2006.

L'automobile reste donc la reine dans les milieux non urbanisés, pour les déplacements interurbains ou de banlieue à banlieue en région parisienne. Elle représentait encore 83% du transport intérieur des ménages en 2005. Toutefois, tous les autres modes de transports connaissent une hausse de fréquentation et notamment les TER, dont la fréquentation explose en 2006 (+9,3%). La part des dépenses liées à l'automobile qui a reculé entre 1990 et 2005 au profit des dépenses en services de transports devrait encore être réduite en 2006.
En ville, les réseaux de métro, de bus ou encore les tramways lorsqu'ils existent voient leur fréquentation augmenter. La progression du rail se poursuit en 2006 avec une hausse de la fréquentation des TGV pour les déplacements longs (+2,4%). Ils grignotent des parts de marché à l'avion chaque fois qu'il y a de la concurrence entre les deux modes. Mais, à l'international, le mode aérien, qui ne rencontre pas de véritable concurrence continue de progresser avec des hausses de 9,6% en 2004, 7,8% en 2005 et environ 7% en 2006.

Pour ce qui concerne les transports de marchandises en 2006, les statistiques disponibles sur les trois premiers trimestres mettent en évidence une amélioration sensible. Si le mode routier est de loin le principal bénéficiaire de cette reprise, celle-ci profite également au ferroviaire et au fluvial.

Le secteur des transports représentant 27% des émissions de gaz à effet de serre (GES) en France, un plan d'action publique «transport, urbanisme, effet de serre» est en préparation au ministère chargé des transports et de l'équipement en collaboration avec le ministère de l'écologie. Selon le ministère, il tentera de concilier la demande croissante de mobilité et la nécessité de diminuer les émissions de GES en proposant des objectifs à l'horizon 2020-2025 et en préparant l'échéance ultérieure de 2050, sur l'ensemble des secteurs des transports et de l'urbanisme. Ce plan, qui porterait sur des mesures réglementaires, des outils économiques incitatifs ainsi que sur les progrès technologiques relatifs au concept de «mobilité durable», s'inscrit dans l'objectif du facteur 4.

Le plan d'action, qui devrait être publié fin 2007, est établi sous l'égide d'un comité d'orientation comprenant les directions d'administration centrale des ministères chargés des transports et de l'écologie. La mission interministérielle de l'effet de serre y participe, notamment pour assurer la cohérence avec les actualisations du plan climat et la position française pour la négociation des accords post-Kyoto.

Réactions2 réactions à cet article

Oui mais

Tres bien pour la baisse d'utilisation de la voiture. Il serait temps que l'on investisse vraiment dans le transport en commun (et plus dans les autoroutes: politique nullissime qui ne profite qu'aux plus riches). A quand l'interdiction de la voiture en ville?

Pour le fret, c'est un autre combat. Le ferroviaire va inexorablement perdre des parts de marché car on a pas fait les investissement necessaires pour moderniser le transport ferroviaire. Quasiment un standard par pays europeen!
A quoi pensent donc nos politiques europeens, depuis 1960? A quand un réseaux ferroviaire unifié, de qualité? Pour une fois le TGV se traine.

ric | 01 février 2007 à 10h59 Signaler un contenu inapproprié
Re:Oui mais

Bonjour Ric,

100 % d'accord avec votre message.

J'habite depuis 20 ans à 30 km de Paris et je constate que :
- les fréquences de passage du RER B n'ont pas changé depuis 20 ans;
- la RATP avait promis des rames à double étage. Je n'en ai pas vu une seule en service sur la ligne B-
- et pire :
*on supprime des parkings près des gares de RER à Bures et à Orsay, ce qui gène terriblement l'accès à l'usage du RER,
* et on construit à tout va des logements en banlieue avec pour effet de sursaturer les transports en commun et les voies de circulation allant de la banlieue à Paris.

Je ne suis pas contre les nouveaux logements à condition que la construction des infrstructures suive. Ce qui n'est pas le cas pour les transports en commun.
Politique de développement nullissime.

Un article publié fin 2006 démontrait que la RATP n' a pas investit à Paris malgré la politique anti-voiture de la municipalité.
Coordination des autorités nullissime.

Vive le vélo; Jean Ogier.

ogier.jean | 02 février 2007 à 10h34 Signaler un contenu inapproprié

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