A partir du samedi 17 mars, plus de 750 délégués participent à la sixième session de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Ce Giec de la biodiversité, créé en 2012, est chargé de fournir les meilleures données disponibles pour éclairer les décisions concernant la protection de la nature.
Des décideurs de plus de 115 pays vont finaliser les rapports de cinq expertises majeures axées sur la biodiversité, les contributions de la nature aux populations et les problèmes de dégradation et de restauration des terres. "Pris ensemble, ces cinq rapports d'évaluation examinés par des pairs représentent la contribution d'expert la plus importante à notre compréhension globale de la biodiversité et des services écosystémiques de la dernière décennie", déclare Robert Watson, président de l'IPBES. Les évaluations fourniront un aperçu sans précédent de l'état de la biodiversité mondiale et de la qualité des terres, deux éléments essentiels à la qualité de la vie et à des écosystèmes sains et productifs. Son premier rapport publié en mars 2016 était consacré aux pollinisateurs.
Les cinq rapports seront des contributions clés à un rapport global d'évaluation de l'IPBES sur la biodiversité et les services écosystémiques, qui devrait être publié en 2019. Il s'agit de la première évaluation mondiale de ce genre depuis l'Evaluation des écosystèmes pour le millénaire de 2005.
