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Chlordécone : ne pas consommer certains aliments réduit l'exposition de la population antillaise

Chlordécone : ne pas consommer certains aliments réduit l'exposition de la population antillaise

Une partie de la population antillaise présente un risque de surexposition au chlordécone, note l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) dans une nouvelle expertise (1) sur les risques liés à l'exposition de la population antillaise à ce pesticide. Cependant, note-t-elle, ces risques peuvent être fortement réduits en évitant la consommation de certains aliments issus de circuits informels.

Ainsi, 14 % de la population adulte en Guadeloupe et 25 % en Martinique présentent un dépassement à la valeur toxicologique de référence définie par l'Anses en 2021 (0,4 microgramme par litre de plasma). Deux à douze pour cent de la population antillaise dépassent la VTR chronique externe (0,17 microgramme par kilo de poids corporel par jour). Les personnes vivant en zone réputée contaminée ont des taux de dépassement supérieurs aux autres.

En 2007, l'Anses recommandait d'éviter ou de réduire la consommation de certains aliments : consommer moins de quatre fois par semaine des produits de la pêche issus de circuits courts, ne pas consommer les produits de pêche en eau douce issues de zones d'interdiction de pêche et limiter à deux fois par semaine la consommation de racines et de tubercules issus de jardins en zone contaminée.

« L'Anses conclut que le respect de l'ensemble de ces trois recommandations permet aux populations exposées de réduire fortement le risque de dépasser la valeursanitaire externe qu'elle a établie en 2021 », indique-t-elle. Une grande majorité de la population appliquerait déjà ces recommandations.

Dans sa nouvelle expertise, l'Anses estime que la consommation d'œufs autoproduits en zone réputée contaminée contribue également fortement à l'exposition de la population. Elle recommande donc l'adhésion et le recours aux programmes de jardins familiaux Jafa, afin de vérifier la concentration en chlordécone du sol et de fournir des conseils personnalisés sur les pratiques d'élevage adaptées. « Isoler le plus possible les animaux des sols pollués et les nourrir avec des aliments non contaminés font partie des pratiques à privilégier », indique-t-elle.

1. Consulter l'avis de l'Anses
https://www.anses.fr/fr/system/files/ERCA2018SA0166.pdf

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