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Actu-Environnement

Étendre les aires protégées contribue à protéger les forêts primaires en Europe

Une extension des aires protégées d'environ 1 % seulement suffirait à protéger la plupart des dernières forêts primaires en Europe. Tel est le résultat d'une étude dirigée par des chercheurs allemands, publiée le 15 septembre, dans la revue Diversity and Distributions (1) .

Il s'agit de « la première évaluation internationale » de l'état de protection de ces forêts en Europe, indiquent les Réserves naturelles de France, en commentant cette étude. « Très peu de forêts primaires subsistent et celles-ci se trouvent principalement dans des zones reculées et relativement improductives. Pourtant, nombre d'entre elles ne sont pourtant pas protégées et continuent d'être exploitées en Europe », souligne l'association.

L'étude a été menée par des chercheurs du Centre allemand de recherche sur la biodiversité intégrative (iDiv), de l'Université Martin Luther de Halle-Wittenberg (MLU) et de l'Université Humboldt de Berlin (HU). Leurs travaux montrent que les forêts primaires d'Europe sont dans « un état critique » et que leur protection à long terme devrait être une « priorité absolue ». L'étude souligne également que les dernières forêts primaires sont inégalement réparties à travers l'Europe. « Certaines régions, en particulier en Scandinavie, en Finlande ainsi qu'en Europe de l'Est, ne réalisent pas à quel point leurs forêts sont uniques à l'échelle européenne et à quel point il est important de les protéger », a expliqué le professeur Tobias Kuemmerle de l'Université Humboldt de Berlin.

Les scientifiques estiment qu'il est possible de recréer des forêts primaires, là où elles ont disparu mais cette mesure « prendra du temps ». Cette démarche « est néanmoins essentielle dans la mesure où elle contribuera à la fois à la conservation de la biodiversité et à l'atténuation du changement climatique », a ajouté Tobias Kuemmerle. « Le potentiel de recréation, même au sein des aires protégées existantes, est important ; ce qui signifie que ces mesures ne nécessiteraient pas nécessairement de réduire la superficie des forêts aujourd'hui exploitées pour le bois », a précisé le chercheur.

Sur les 7 500 ha de forêts considérées comme primaires au sein du réseau des Réserves naturelles de France, seuls 1 250 ha sont aujourd'hui « strictement protégés de toute exploitation », précise l'association.

1. Accéder à l'étude publiée dans la revue Diversity and Distributions
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/ddi.13158

Réactions3 réactions à cet article

je crois que vous ne réalisez pas l'ampleur du dérèglement climatique ... les forets primaires sont en train de bruler !
garder quelques forets primaires au milieu d'un vaste désert sans végétation vivante l'été c'est un pansement sur une jambe de bois !

Les surfaces végétales sont les seules surfaces qui ne chauffent pas au soleil et qui entretiennent le cycle de l'eau, le b a ba de la vie sur les continents : pas d'eau pas de vie, pas de flore pas de faune ... donc pas d'humain !

la planète brule l'été et inonde l'hiver et on bricole au lieu d'agir massivement ! on vient d’avoir 3 mort après une pluie dans le Gard ... on serait capable de déployer la 5G mais pas de gérer une pluie ????

laurent | 24 septembre 2020 à 08h56 Signaler un contenu inapproprié

Donc mis à part les dom-tom (île de la Réunion avec les fougères arborescentes par exemple (ça fait un drôle d'effet de voir ça.), en métropole il y a quoi?

pemmore | 24 septembre 2020 à 14h45 Signaler un contenu inapproprié

Que se cache t'il sous cette frénésie de protection de s zones les mieux conservées.
Cette année, des agriculteurs ont aperçu sur la carte de la PAC, des zones hachurées. Après renseignements, il s'agit de zones protégées sur leurs terres dans lesquelles il n'ont plus droit à aucune intervention!
Encore mieux qu'en Afrique si je puis me permettre : En effet ces terres restent leurs propriétés mais ils n'ont plus aucun droits dessus.

ouragan | 24 septembre 2020 à 17h41 Signaler un contenu inapproprié

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