Les terribles feux de forêt en cours à La Teste-de-Buch et à Landiras (Gironde) ont des conséquences sur la qualité de l'air, non seulement en Nouvelle-Aquitaine, mais aussi dans plusieurs régions françaises exposées au panache des fumées.
Ces feux émettent des quantités importantes de particules fines vers l'atmosphère, informe l'Institut national de l'environnement et des risques (Ineris). Ces émissions ont occasionné un dépassement du seuil d'alerte pour les particules (PM10) en Gironde et en Dordogne, dans la journée du 19 juillet. Le changement d'orientation des vents a ensuite permis une diminution des concentrations à Bordeaux, a expliqué Atmo Nouvelle-Aquitaine, mais de fortes concentrations en particules ont été constatées en Dordogne et en Charente. Des augmentations de concentrations ont également été relevées par les stations de mesure de Limoges, Poitiers, Airvault et Brive, mais moins marquées du fait de la plus grande distance par rapport aux feux.
Au-delà de la Nouvelle-Aquitaine, des pics ponctuels de concentration en particules ont été mesurés en Auvergne, dans le Centre-Val-de-Loire, les Pays de la Loire, la Normandie et l'Île-de-France où des odeurs de fumées ont pu être ressenties, le 19 juillet au soir.
« L'évolution des concentrations étant dépendante de l'évolution de l'incendie, des conditions météorologiques, il est impossible à l'heure actuelle de se prononcer sur l'évolution des concentrations en particules en suspension pour les jours à venir », prévenait Atmo Nouvelle-Aquitaine, le 19 juillet. La situation s'est toutefois nettement améliorée, ce mercredi 20 juillet, en raison d'une météo plus favorable et d'une meilleure maîtrise des feux de forêt.