Le Fonds français pour l'environnement mondial (FFEM) a financé en 2013, à hauteur de 23,14 millions d'euros, 17 nouveaux projets de développement durable situés en Afrique et en Méditerranée. Ces projets visent à protéger la biodiversité, les eaux internationales et à lutter contre la désertification et le réchauffement climatique, a souligné le FFEM dans un communiqué.
Parmi eux, figure le projet de ville "verte" mis en oeuvre par la municipalité de Porto Novo au Bénin, soutenu par le Fonds à hauteur de 1,2 million d'euros. Mené en partenariat avec la communauté d'agglomération de Cergy Pontoise et le Grand Lyon, ce projet vise à préserver l'écosystème de la lagune et de zones humides classées Ramsar et à "soutenir l'effort de Porto Novo dans son exercice de planification stratégique, en veillant à intégrer la vulnérabilité du territoire".
Autre projet soutenu par le Fonds : la création de réseaux d'aires marines protégées dans le sud‐ouest de l'Océan Indien. Ce projet doté d'une subvention de 1,3 million d'euros sera coordonné par le Programme global pour le milieu marin et polaire de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Le FFEM a également financé le projet d'adaptation de l'agriculture au changement climatique en Tunisie et au Maroc. Il a débloqué 1,085 M€ en faveur du Maroc et 0,415 M€ dédiés à la Tunisie. Ce projet permettra au Maroc d'améliorer la connaissance des impacts du changement climatique dans les régions du Nord et "de renforcer les capacités d'expertise et d'actions des acteurs impliqués dans la mise en oeuvre du Plan Maroc vert". En Tunisie, il vise à sécuriser le revenu agricole grâce au développement des systèmes d'assurance agricole.
Depuis 1994, 258 projets ont été financés par le FFEM pour un montant de 299 millions d'euros, dont 68% sont situés en Afrique et en Méditerranée.
