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AccueilCorinne LepageCopenhague : pourquoi un tel fiasco ?

Copenhague : pourquoi un tel fiasco ?

Après un échec de la violence de celui que nous venons de vivre et qui restera dans l'Histoire à un niveau équivalent à ce qu'eut été un succès témoignant de la capacité de l'Humanité d'assumer son destin, il va de soi que nous devons réfléchir aux causes et conséquences du tsunami qui vient de se p

Publié le 20/12/2009
Les causes d'abord. Sans doute est-il de bon ton d'incriminer la présidence danoise qui n'a pas fait montre d'un talent excessif et le blocage évident du système onusien infiniment trop lourd. Mais l'essentiel n'est pas là. En tout premier lieu, le chaos de Copenhague est à l'échelle du chaos du monde actuel. De même, le fait que les dirigeants du monde aient été capables de sauver le système bancaire et de débloquer des milliards de dollars (qu'ils n'avaient pas en poche pénalisant ainsi le futur) et qu'ils aient démontré leur incurie à sauver l'Humanité d'un désastre inévitable en cas d'échec, illustre l'échelle des valeurs dominantes en ce début de XXIéme siècle et l'illustration de la thèse de Jiared Diamond dans l'Effondrement qui analyse les raisons pour lesquelles, à un moment donné de l'Histoire, une civilisation fait le mauvais choix, celui qui l'emmène à sa perte… Sauf que dans le cas présent , il ne s'agit pas d'une civilisation en particulier, mais de l'Humanité dans son ensemble. Comme l'a crié à la tribune le président Lula, décrivant la nuit plus qu'improbable qu'il venait de passer, il avait discuté avec des hommes d'affaires et non avec des responsables politiques. Les affaires et l'économisme ont eu raison du bon sens le plus élémentaire. Il faut admettre qu'ils ont été largement aidés par ceux qui ne voulaient pas, et dès le début, d'un accord et ce, pour des raisons diverses. Commençons par les Etats pétroliers, Arabie saoudite en tête, qui, depuis l'origine luttent contre la convention sur les changements climatiques et travaillent de concert avec tous les intérêts pétroliers pour éviter de passer à une économie décarbonnée. Ils ne sont guère éloignés des climato-sceptiques qui ont délibérément saboté la convention en lui faisant perdre deux jours en débats inutiles qui ont cherché à jeter le discrédit sur les travaux du GIEC, discrédit dans lequel, heureusement aucun Etat hors l'Arabie saoudite n'a accordé le moindre intérêt. Ces intérêts pétroliers restent malheureusement très puissants dans l'administration Obama , les Etats-Unis refusant dès l'origine tout accord contraignant tant en ce qui concerne les objectifs de réduction que les financements automatiques et proposant des réductions très faible au regard de l'effort européen. Continuons avec la Chine qui a boycotté régulièrement toutes les réunions préparatoires depuis plusieurs mois et qui veut avant tout être libre de faire les efforts qu'elle entend et sans aucun contrôle international. Le degré de fermeture dont a fait preuve le premier Ministre chinois préjuge bien mal de la suite. Tous ces éléments suffisaient amplement à faire échouer par avance la convention. Mais des facteurs supplémentaires se sont agrégés à savoir la faiblesse de l'Europe et la réaction de l'Afrique. Véritable nain politique, l'Europe a été inaudible. Mais le plus important est sans doute encore ailleurs. L'absence de l'Europe politique est apparue dans toute sa cruauté au cours de ces derniers jours. Même s'il est incontestable que Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, Gordon Brown et Luis Zapatero ont essayé de sauver les meubles, l'Europe n'a pas su parler d'une voie forte et défendre un leadership. La convention climat a fait les frais d'une nouvelle forme de guerre mondiale pour le partage des richesses du XXIéme siècle et le partage du pouvoir. Le poids de la Chine qui a fait bloc avec les 77 et plus précisément l'Afrique dont elle semble vouloir faire, dans une nouvelle forme de colonialisme, une sorte de chasse gardée, a poussé en avant un certain nombre de pays qui sont aujourd'hui les premières victimes du fiasco qui vient de se produire. Une nouvelle coalition se dessine dans laquelle l'Europe est étrangement absente. Tout se joue désormais ailleurs et les constructions tentées au cours des mois passés par le Président Sarkozy et Jean-Louis Borloo ont péri dans le naufrage. Car en réalité, l'Europe et les Etats-Unis payent le prix fort, et surtout l'Europe des promesses non tenues de milliards promis et jamais alloués, de bonnes paroles non concrétisées par des actes, d'une hypocrisie patente. Les Africains ont décidé de dire non et d'exiger un Kyoto 2, une manière de prendre les pays occidentaux au pied de la lettre. Et l'Europe n'a pas su ou voulu relever le gant alors même que le paquet climat énergie permettait parfaitement d'accepter une deuxième période pour Kyoto. Enfin, le G2 (Chine-USA) et quelques autres n'ont pas voulu reconnaître que la question climatique posait avant tout la question de l'interdépendance entre les pays et rendait indispensable un régime supranational dont le GIEC et le protocole de Kyoto constitue les premiers pas. L'échec dans la négociation d'une convention dite LCA (Long-term Cooperative Action) qui aurait permis de définir des objectifs communs et un partage du fardeau effectif et surtout équitable est probablement le plus grave car on voit mal comment le processus pourrait reprendre. Car en définitive, ce qui a manqué à Copenhague, c'est la confiance et celle-ci ne se décrète pas. Elle se prouve. En bref, ce fiasco annoncé impose à tous, monde de l'écologie compris, un examen de conscience, la définition de nouvelles stratégies fondées sur l'analyse de la réalité politique et non de l'apparence médiatique. L'échec total, et non le succès partiel que le gouvernement essaye de nous vendre par l'intermédiaire de la secrétaire d'Etat (à laquelle la communication est abandonnée par le ministre d'Etat et le Président) a au moins ceci de positif qu'il interdit de tricher et impose une remise des compteurs à zéro. Nous n'avons plus qu'à retrousser nos manches et inventer le process qui permettra, sauf à ce que nous décidions d'un suicide collectif, de donner à l'Humanité les moyens de sa survie. Et maintenant ? entre colère et imagination L'échec de Copenhague est avant tout bien sûr celui des politiques. Après avoir fait monter la pression et s'être pour certains, cru pouvoir endosser l'habit du sauveur de la planète, l'échec est à la hauteur de l'urgence. Maintenant que faire ? Eviter que ce fiasco se transforme en succès pour les climato-sceptiques, les pétroliers et autres lobbys dont la cupidité l'emporte sur leur simple intérêt de personne responsable ne serait ce qu'à l'égard de leur propre famille, à l'instar du patronat d'un grand pays industrialisé fêtant au champagne au Bella center vendredi soir l'échec de la convention ou du premier ministre du Canada qui se dit très heureux de l'échec… La réponse est dans la colère, l'indignation et l'action en tant que citoyen et consommateur. Eviter que les débuts d'une économie verte qui pourrait jouer un rôle majeur dans la transformation du monde même si ce n'est pas la Solution Unique ne se fracassent devant une incertitude des politiques publiques à venir… La réponse est dans la responsabilité sociale des entreprises, le développement de la consommation responsable et les nouveaux comportements. Eviter que les engagements pris, même s'ils n'ont pas été formalisés dans un accord soient tenus, à commencer par l'Europe qui a besoin de redorer son blason…. La réponse est dans le changement d'attitude à l'égard de l'Afrique en particulier pour rétablir la confiance en tenant à la virgule les promesses faites et en assurant réellement les transferts de technologie et la réalisation d'opérations concrètes. Il est désormais clair qu'il n'est plus possible de faire confiance aux politiques, devenus des hommes d'affaires et non des responsables politiques pour reprendre l'expression du président Lula, pour résoudre les problèmes du monde. Le court terme et les visions géostratégiques l'emportent sur le fondamental : notre survie. Il faut donc changer de gouvernance et le gouverneur Schwartzeneger l'a clairement exprimé. Ce n'est pas dans les couloirs de Washington a-t-il affirmé mais dans les grands mouvements sociaux, citant le mouvement des femmes ou de la résistance à la guerre du Vietnam, que se font les grands changements. Au fiasco de Copenhague, il faut opposer les réalisations présentées par les villes et régions, dans toutes les régions du monde qui, elles, changent le monde concrètement. Les technologies existent. Restent à trouver les financements en particulier dans le sud. La société civile en peut désormais plus compter que sur elle-même pour assurer son avenir et c'est cette propre gouvernance qu'il convient d'organiser. Mais il est évident qu'il est indispensable que nous utilisions notre casquette de consommateur pour choisir en fonction de nos objectifs généraux. Et si la Chine décide de refuser des efforts et exporte son carbone en considérant qu'il doit être mis à notre débit, la réponse est simple. Refusons ses produits et achetons en d'autres fabriqués à proximité et recherchant la sobriété. Corinne LEPAGE Avocate, ancien Ministre de l'Environnement, Présidente de Cap21. Les Chroniques de Corinne Lepage et Yves Cochet sont publiées tous les mois et en alternance, sur Actu-Environnement.

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54 Commentaires

Anonyme

Le 21/12/2009 à 7h25

Heureusement comme Rio, et Kyoto,Copenhague allait à un échec heureusement bénéfique.
Le consensus de quelques scientifiques du GIEC n'est pas une certitude qui justifient le catastrophisme ridicule des dits"ecolos".
Personne ne les croit plus. Tant mieux.
Enfin une réaction de bon sens.

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PAPY FIRMIN

Le 21/12/2009 à 7h27

Quelle découverte ! le fric commanderait la politique qui pourrait le croire ? Ce bide de copenhague était inéluctable .Le monde est assez pourri pour qu'une méthanisation se produise et accélère la destruction climatique

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Kyrnos43

Le 21/12/2009 à 8h31

Mme Corinne Lepage a une dernière phrase déconcertante,alors qu'elle doit savoir que M Fillon et divers industriels français sont arrivés en Chine hier pour faire du COMMERCE,du FRIC et éventuellement,quand les contrats seront signés,on parlera,mais juste ce qu'il faut,car les contrats sont encore sur la table,du sommet ou grouffre de Copenhague.Mme Lepage,vous devriez avoir honte,moi qui suis originaire de Fruges et ses environs,voyez le désastre que vous avez défendu et fait mettre en place:70 éoliennes sur un diamètre de 14km avec des milliers de personnes qui subissent ces nuisances visuelles sonores de stress et d'autres pour l'équilibre de la faune et de la flore.Pour cela je vous méprise ,répondez moi et vous aurez mes coordonnées.A moins que vous ne les demandiez à M Vanvooren de chez Ostwind à Fruges ou à M Hilmoine ou à M Hellio qui a du "être dédommagé pour partir".

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Aucun

Le 21/12/2009 à 8h42

C'est des restes des chaos que naissent des solutions inattendues; le chaos nous attend depuis bien longtemps. Comment pouvait-on attendre quoi que ce soit de cercles fermés qui ne cherchent qu'à perdurer et ne vivent que du court terme. Ensuite , viennent les constats savants. Comme d'habitude ce seront les mêmes, ministres compris, qui les établiront en confondant imagination et analyse. Un arbre poussant sur du sable mouvant, soutenu par dix mille béquilles savantes trouve toujours un jour son point de déséquilibre. Les solutions existent mais je ne vous les donnerai pas car vous êtes sourds sauf à vos propres discours conduisant sans cesse à l'échec ; ce serait de "la confiture pour des cochons" puisque les Sarkozy et autres consorts doivent défendre le monde comme au temps où ceux qui pratiquaient le droit de cuissage étaient les mêmes qui défendaient la veuve et l'orphelin. Victoire sempiternelle de Descartes sur Pascal et du réductionnisme triomphant de vos prix Nobel limités. Les scientifiques l'ont bien cherché et ils trouvent aujourd'hui le bon fruit de leur travail.

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BobTSUC

Le 21/12/2009 à 9h13

Bonjour,

Pour moi, l'erreur de ce sommet a été de confier la décision à des irresponsables, cupides et inconséquents.
Copenhague c'est comme si on avait demandé à un fabricant de four et un distributeur de gaz de décider de la construction d'Auschwitz et des camps de concentration en général.
Ainsi la règle de l'après COP15 peut désormais se résumer à ce slogan :
"Fahrenheit macht frei"

Le pire c'est que les Représentants des premières victimes ont laissé faire, si ce n'est contresigné.

Le LEAP avait prédit le chaos pour cette fin d'année, COP15 n'a fait que le prouver !
Dommage pour les non croyants, c'est désormais chacun pour soi et Dieu pour tous !

Très chaleureusement vôtre
BobTSUC

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Sapeurcamenbert

Le 21/12/2009 à 9h48

Serons nous assez forts et assez nombreux ? On le verra peut-être aux régionales.

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Jemica

Le 21/12/2009 à 9h49

Bonjour,

Il est encore affligeant, aujourd'hui, de constater que, malgré tous les problèmes environnementaux avérés causés par le réchauffement climatique, les organisations économiques mondiales n'arrivent pas à passer outre de leurs intérêts économiques personnels alors que les enjeux sont planétaires et que la facture environnementale annoncée sera exorbitante, à ce moment là, il sera trop tard pour pleurer.
Je pense que l'on a tort de croire que les politiques apporteront des solutions concrètes à la problématique du réchauffement climatique, ils ont une épée de Damocles au dessus de leurs têtes qui est de sauver économiquement leurs pays. C'est à nous de repenser notre mode de vie au quotidien. Arrêtons: de consommer inutilement, de nous déplacer inutilement, de croire que tout est solutionnable par la technique et que nous allons arriver à tous faire dans une vie d'environ 80 ans!
Toutes les choses de la vie ont un temps pour naitre, vivre et mourir plus nous voulons concentrer cet espace temps, plus il nous faut de l'énergie et plus nous détruisons les ressources planétaires.

May be there is a way in human being?

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Père de famille

Le 21/12/2009 à 10h28

Quand on est "hyper diplômé", on a surement appris la soustraction ? ce n'est pourtant pas difficile de comprendre que les ressources fossiles sont en voie d'épuisement et que la combustion au-delà de l'équilibre planétaire des CO2 et autres CH4 renforce l'effet de serre ! responsable du changement climatique qui n'est pas à prouver puisqu'il s'agit malheureusement d'un fait établi.
C'est maintenant qu'il faut agir, sauf à être totalement irresponsable et à se moquer de l'avenir de nos enfants.

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Naullay

Le 21/12/2009 à 10h56

Madame Lepage a une tête sympathique et avenante, mais bien mal remplie. Manipulée ou complice ? Elle devrait ouvrir les yeux et les livres d'histoire pour se rendre compte que le climat change souvent sur la Terre, et que l'homme n'a rien à voir là dedans.
Certains dirigeants de pays pauvres, ou en croissance comme la Chine et l'Inde, n'ont pas été dupes de cette grande manipulation des données climatiques agitée par l'Europe et par des dirigeants "catastrophistes" comme Sarközy et Brown.

Les vrais problèmes de l'humanité sont ailleurs, le premier étant la corruption des Elites toutes puissantes et l'injustice qu'elles ont fait sur la planète, par le mensonge et le pouvoir de l'Argent.

Finance pourrie, pollution, OGM, suppression des services publics, ravages de l'inculture et d'une éducation sacrifiée, exploitation des masses ouvrières des pays pauvres, délocalisations ailleurs, guerres abominables, attentats semant la trouble et la division, trafic de drogue et production dans les pays occupés par les USA (Afghanistan, et Colombie avec les bases militaires), pandémies d'origine douteuse comme les vaccins de masse fabriqués à la va-vite etc.

Laisser des Ecologistes crypto-Nazis, comme le WWF (fondé par un ancien Nazi) ou l'OPT (Optimum Population Trust) soutenu par la City, avoir les discours malthusiens pour justifier des génocides dans nos consciences, est en réalité de l'aveuglement criminel.

Madame Lepage, ouvrez les yeux, il neige et les SDF meurent de froid, comme les familles américaines expulsées de leurs maisons par les banques voraces...

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Anonyme

Le 21/12/2009 à 11h03

merci pour ce texte dens courageux et malgré tout porteur d 'espoir ; à nous de faire .... il ne faudrait pas que le mille feuille administratif bloque les projets novateurs , comme par exemple dans la région de libourne où un projet est bmoqué pour des raisons de pouvoir et d 'appropriation de ce projtes (trois ans )

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Jy

Le 21/12/2009 à 11h11

Déductions logiques des personnes n'ayant aucune idée du fonctionnement du GIEC, de sa composition et du processus de réflexion.

Avant de lancer quelque accusation que ce soit, je vous invite à lire les documents permettant de comprendre le GIEC et se retrouver après seulement.

Un ingénieur doit toujours prendre le temps de lire, analyser et comprendre, avant de rendre ses conclusions.

Du moins, c'est ce que l'on m'apprenait à l'école.

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Jy

Le 21/12/2009 à 11h15

Tout à fait, tout est dans le dernier paragraphe. Il ne faut plus attendre que tout se passe comme il faut. Il faut faire en sorte que nous même fassions ce que nous avons à faire, ce que nous jugeons juste et équitable.

Loin des longs discours et des grandes théories, pourrions nous changer la vie ?

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Oisorar

Le 21/12/2009 à 11h16

Merci à Corinne Lepage pour cette analyse aussi lumineuse que précise. Jusqu'avant Copenhague, nous rêvions encore… Peut-être aussi par paresse intellectuelle : il est tellement plus facile de se bercer d'illusion et de remettre à demain… Il est clair que c'est la cupidité qui mène le monde. Aujourd'hui, demain nous appartient. L'orientation est claire : c'est au citoyen de changer le monde. nous oublions trop souvent que nous avons tous les pouvoirs : en tant qu'électeurs, en tant que citoyens (éducation, modes de vie…) et surtout en tant que consommateurs. En ce sens, nos actes sont déterminants : le moins serait de lancer un grand mouvement de boycott des produits Chinois. Si on le veut, nous avons le moyen de faire sombrer ce monde. Cette révolte citoyenne devrait néanmoins s'accompagner d'une révolution de notre système de pensées : se détacher de cette cupidité qui tous, à des degrés divers, nous atteint, car les hommes politiques ne sont que le reflet de ce que nous sommes.
Henri-Marc Becquart

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Renault

Le 21/12/2009 à 11h32

Faire confiance à ceux même qui viennent de plomber Copenhague; c'est du délire.

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Renault

Le 21/12/2009 à 11h35

Remplacer "organisations économiques mondiales" par systèmes de domination maffieux.

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Renault

Le 21/12/2009 à 11h43

Il est sur que les glaciers des Alpes, des autres chaînes de montagne, de la banquise ne fondent pas.
Il est vrai aussi que des insulaires ne sont pas obligés de quitter leur iles car l'eau ne monte pas.
etc...etc...
Alors la provoc OK, mais étaler ses titres en ayant de la merde devant les yeux c'est un peu lourd.

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Patrick

Le 21/12/2009 à 11h54

Bonjour à tous.

Je partage tout à fait votre conclusion : c'est à chacun d'entre nous d'agir à son niveau : information, choix de consommation, action en associatif, etc ...

Je suis intimement persuadé que l'humanité prendra en main son destin vis à vis de ses responsabilités avec la planète. Mais sans doute trop tard ...

Cette (r)évolution prendra en compte également la gestion de l"autre" : ce frère inconnu mais misérable dans un autre continent.

C'est ensuite que le mouvement deviendra "politique" quand il sera grand.

C'est à mon sens inéluctable, la nature va nous l'apperndre vite.

Par contre il NOUS appartient d'agir à notre niveau, maintenant.

Maintenant !

Bonne journée à tous.

Cordialement,
Patrick

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Patrick

Le 21/12/2009 à 11h59

Pourquoi chercher à répondre :
- à quelqu'un qui ne signe pas ses messages
- qui ne veut pas être convaincu.

Nous avons mieux à faire, informons plutôt ceux qui recherchent vraiment de l'information.

cdt,
Patrick

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Ginkgo

Le 21/12/2009 à 14h41

Si on regarde l'histoire de l'homme on constate que depuis qu'il s'est mis en quête de confort et de maîtriser le feu, ça n'a été qu'au prix d'un déséquilibre constant avec son environnement !
La faute à son cerveau, toujours en train de réfléchir, calculer.
Une vraie intelligence un peu bestiale finalement, écoutant rarement les sages. Convaincu que ses prouesses auront raison des défis qui se présentent à sa survie.

On le ressent d'autant plus aujourd'hui que nous sommes maintenant nombreux sur cette terre, à vivre en flux tendu dans un système social dépendant de l'argent (l'invention la plus révélatrice de l'homme).

Alors pourquoi les choses devraient changer aujourd'hui ?
"On trouvera des solutions", c'est évident, ou sinon ce sera le déclin d'une espèce qui finalement n'aura vécu sur terre que le temps d'un battement de paupière à l'échelle du temps de l'univers...
Quand les énergies fossiles auront toutes été brulées, la terre refroidiera de nouveau et suivra son cycle de variations climatiques.

Si l'homme est toujours présent, il restera tout de même les produits chimiques et radiocatifs à assimiler, autre sujet plus long et compliqué à traiter que du simple carbone ou méthane.

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Sam

Le 21/12/2009 à 15h09

Corinne Lepage a peut-être simplement conscience...

L'Inde et la Chine ne souhaitent pas se brider (sans jeu de mot) avant d'avoir atteint un niveau de vie au moins égal à celui des pays de l'Ouest (Europe, USA,...). C'est légitime.
Le hic est que leur développement arrive à un moment où l'on ne peut plus se permettre les erreurs commises dans le passé. Ils se sentent les dindons de la farce, d'où leur opposition à quelque accord que ce soit, dont la finalité serait de restreindre l'amélioration de leur condition de vie.
Le réchauffement climatique n'est pas une lubie de quelques loufdingues écolos. Simplement une réalité.
Effectivement, les réchauffements et refroidissements sont monnaie courant sur notre planète et l'homme n'y est pour rien...ou plutôt n'y était pour rien.
Aujourd'hui, on observe une correlation quasi déterministe entre le taux de CO2 dans l'atmosphère et l'augmentation de la température moyenne. Sachant que l'essentiel de ce CO2 provient de l'activité humaine des quelques dizaines d'années précédentes, il est dès lors clair que pour la première fois, un réchauffement dépendra et sera la conséquence directe de l'activité de l'homme.
Il est vrai que la libération de méthane du permafrost, avec ses conséquences sur le réchauffement, ne sera pas l'oeuvre de l'activité de l'homme, mais simplement une résultante.
Bien entendu il y a d'autres problèmes sur terre, les SDF, la corruption, les OGM, le lobby de Monsanto ou assimilés (je me répète ?), etc. La différence est que les uns sont des problèmes locaux à conséquence immédiate, et l'autre un problème mondial, dont la survenue mettra simplement un terme définitif à toute vie élaborée sur notre planète.
Tandis que l'Abbé Pierre (ou ses "descendants") s'occupe des SDF, Corinne Lepage s'occupe du réchauffement. Ce n'est pas incompatible...
PS : Un conseil, jeter un oeil au DVD de Al Gore, "une vérité qui dérange". C'est la période de Noël, il doit y avoir moyen de se le faire offrir.

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Irisyak

Le 21/12/2009 à 16h56

Je suis en grand désaccord avec Mme Lepage.
L'erreur a de nombreuses racines.
J'aurais beaucoup à dire!
1 le cerveau ne fonctionne pas en négatif!
Réduire les émissions n'est pas un objectif viable.
J'ai proposé une augmentation obligatoire et régulière en pourcentage des énergies nouvelles. En fait 3% sur le total consommé par an. Au bout de 5 ans on passe à 4%.
Il va de soi qu'à ce rythme les prix vont fortement baisser et la parité arrivera très vite.
La densité d'énergie vient d'augmenter d'un facteur 4 avec les futures éoliennes de 15 MW.
2 Si ce processus est adopté, un récent article dans le journal "Jeune Afrique" nous apprend que le continent africain devient explicitement le plus riche du monde.
La question de l'aide à ce continent disparait sous la pure réalité.
Il reste à faire la même étude avec les autres continents mais l'Amérique du sud n'est pas en reste!
3 Avec cette contrainte les nouvelles photopiles à plus de 60% de rendement seront sur le marché avant 10 ans.
La zone intertropicale sera fortement avantagée.
Cette zone n'aura plus besoin d'aide.
4 Avec la contrainte des énergies nouvelles l'homme va mieux comprendre qu'il a des limites dans tous les sens du terme.
5 L'échec de Copenhague était nécessaire pour comprendre que notre monde a trop bien réussi!
En 1950 400 millions d'indiens que nous avons aidé et qui se retrouvent plus d'un milliard. C'est une extraordinaire réussite! C'est à l'Inde de se prendre en charge.
6 Actuellement les énergies nouvelles ne rémunèrent pas seulement celui qui investit. Du coup la rémunération revient s'il y a obligation pour tous. Ce sont des retours indirects mais des retours quand même!
Nous le constatons dans les éco-villages, les éco-quartiers et les pays comme la Suède qui s'engagent vers 100% d'énergies nouvelles. La productivité ne baisse pas dans ce pays.
6 1989 c'est tout juste 20 ans. Nous sortions de la terreur nucléaire! Il ne faut pas l'oublier. Qd on voit tout ce que cela nous coûte aujourd'hui encore!
Le coût de cet évènement pèse encore très lourd sur notre génération actuelle!

NB: ce n'est qu'un résumé très bref!

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Zebulon

Le 21/12/2009 à 18h12

Il est trop tard pour être pessimiste ( dixit mr yann arthus bertrand) il est trop tard pour ne pas se mettre d'accord , il est trop tard pour faire la politique de l'autruche, à force il sera vraiment mais alors vraiment trop tard !!!

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Jean françois broggio

Le 21/12/2009 à 18h27

On a vu la faiblesse de l'Europe, mais au delà de çà on a commencé à voir les résultats du libres échanges dérégulés ; le traité de Lisbonne ne pouvant trouver aucune justification écologique.
Le PS, l'UMP, les Verts et le Modem ont pourtant tous signés les accords Euro-Atlantique pour encore plus de "libre échange".
Ce libre échange va pouvoir trouver sa nouvelle bulle financière avec les quotas carbone : et cette bulle avec l'ensemble des autres bulles financières nous éclateront à la figure, bien avant que le température terrestre est augmenté ou pas de 2°C.

Les Politiques n'ont pas été à la hauteur de Copenhague, mais Copenhague, n'était pas à la hauteur de "l'Humain". Rabattre ces priorités sur le seul réchauffement pendant que des millions de mômes meurent de faim, n'ont pas accès à l'eau cela frise l'indécence.

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Jean baptiste

Le 21/12/2009 à 19h18

Bonjour Mr. le President d'association, Ingénieur et Docteur,

Vos propos suggerent que vous en savez plus que les autres, que vous prenez d'entree de jeu pour des incultes (pour ne pas dire plus...), merci.

A mon avis, quand on en sait plus que les autres, il est une responsabilite d'eviter l'obscurantisme, surtout quand on est a la fois President d'association, Ingénieur et Docteur, et qu'on peut s'exprimer anonymement par ecrit sur un forum.

En vous demandant d'avance d'excusez mon ignorance, quand vous dites : "Heureusement comme Rio, et Kyoto,Copenhague allait à un échec heureusement bénéfique."
=> pourquoi "benefique" ? Pourriez vous vous expliquer en essayant de developper et detailler un peu, s'il vous plait?

Quand vous dites :"Le consensus de quelques scientifiques du GIEC n'est pas une certitude qui justifient le catastrophisme ridicule des dits"ecolos"."
=> Si j'ai un peu compris le probleme, le GIEC ne s'interesse qu'a l'etude du changement climatique, qui n'est malheureusement pas tout le probleme. La question du "stock restant" de matieres premieres non renouvelables (la base de l'economie mondiale depuis 60 ans, qui fait travailler beaucoup d'entre nous), ainsi que la cultivabilite des sols, fait aussi partie de l'equation qui ennuie un peu les "ecolos catastrophistes". Sans vouloir offenser votre savoir et votre experience, je vous conseille d'aller voir ce que dit Jean Marc Jancovici sur le Club de Rome, si vous ne l'avez pas deja fait, et mieux, de nous faire part ensuite de ce que vous en pensez.

Vous repondez a "pere de famille" : "Avant de lancer quelque accusation que ce soit, je vous invite à lire les documents permettant de comprendre le GIEC et se retrouver après seulement."
=> Chercher une information assez fiable n'est pas toujours si evident et donc peu prendre du temps. De plus, afin de se comprendre, il est bon de se baser sur la meme documentation. Pourriez vous me faire gagner ce temps et cette comprehension en me donnant vos sources (celles qui me permetteront de comprendre le GIEC), s'il vous plait?

Merci

Jean baptiste, 30 ans, ingenieur

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Christophe

Le 21/12/2009 à 19h31

Nous venons de mettre en évidence l'incapacité de l'humain à réagir sainement face à une catastrophe annoncée mais dont les décideurs n'ont pas éprouvé personnellement les conséquences; il n'est plus de discuter de la véracité des prédictions scientifiques ni de l'imminence (nous le voyons tous les jours dans nos campagnes, sans compter les catastrophes que tous connaissent, voir les rapports annuels des compagnies d'assurance).Il nous reste à reprendre le bâton de pélerin,et convaincre, convaincre, convaincre, bon courage à tous.javascript:add_smilley('');

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Anonyme

Le 21/12/2009 à 21h01

Il y a deux façons d'interpreter la courbe dite en crosse deJockey car l'incertitude des données le permettent.Seul le doute est scientifique et source de progrès. Un consensus de scientifique ne peut-être une certitude. Le geocentrisme,le phogistique, l'horreur du vide,la generation spontanée,etc...ont fait l'objet de consensus des scientifiques avant d'être abandonnés.Une théorie doit pouvoir expliquer le passé, décrire le présent et prevoir l'avenir.Nous en sommes loin, soyons modestes!

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Sébast50

Le 21/12/2009 à 21h36

Nos politiques nous culpabilisent de polluer la terre et nous rendent responsables de sa dégradation mais nous donnent pas l'accès à d'autres solutions viables puisqu'elles ne sont pas de leur propre intérêt: l'argent, l'orgueil et le pouvoir.

La taxe carbone est une solution pour enrichir les riches et nos politiques, et un placébo pour déculpabiliser de telles hommes au regard de son peuple et "esclaves"; quant à celui de notre mère nature , ils en sont bien responsables.

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Sébast50

Le 21/12/2009 à 21h39

Un vrai "fiasco" pour tes ces politicos qui se disent écolos, des vrai gigolos.

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Nduwimana

Le 21/12/2009 à 21h56

On résiste pour le monde sain ou la mort nous vincrons!!!
On ne laissera personne détruire notre chère planette s'il le faut on se battra pour elle jusqu'à notre mort!!!!!

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BenoîtD

Le 21/12/2009 à 23h07

Pour ceux qui doutent encore de la responsabilité de l'homme dans le réchauffement climatique, je conseille de visionner la conférence de Jean-Marc Jancovici devant les cadres de SPIE.
Sachez qu'elle dure 1h45 (environ). Elle n'est pas aussi accessible que d'autres (langage parfois assez technique), mais très claire dans l'ensemble.
Intéressant pour tout le monde.
Benoît

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Anonyme

Le 22/12/2009 à 10h31

pas besoin d'être diplomé pour savoir que seul le doute est scientifique et facteur de progrès. Essayons déja d'expliquer que les émissions de CO2 par les bagnoles ont fait reculer le Sahel et les vaches dans le Sahara.Sachons que les marges d'erreur sur les mesures et sur les modèles utilisés permettent toutes les opinions qui sont tout aussi probales.Si nous savions expliquer le passé et décrire le présent nous pourrions prédire l'avenir.Soyons donc modestes.
Galilée a dit:prenez ma lunette tel jour à telle heureà tel endroit et vous verrez les phases de venus.d'où la geo-centrisme. Nous en sommes loin!

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Jean françois broggio

Le 22/12/2009 à 10h40

Le fiasco de Copenhague est d’abord celui de l’angélisme européen

Comme je l’écrivais vendredi dernier, rien n’est finalement sorti du sommet de Copenhague, que tant de dirigeants avaient fait miroiter au yeux des peuples.

Ce fiasco, au-delà des apparences, est bel et bien celui de l’Europe et de sa politique angélique, pour ne pas dire de sa contradiction majeure.

Comment en effet imaginer que la Chine et l’Inde allaient céder quoi que ce soit ? Ces deux pays sont devenus la machine à produire et à polluer du monde sous l’effet de la politique économique et commerciale de l’UE, qui les encourage dans cette voie avec son dogme du libre-échange intégral.

Copenhague révèle une fois de plus que la vraie fautive des déséquilibres mondiaux est une Europe ventre-mou, qui n’ose pas ou ne veut pas se donner les moyens de ses objectifs affichés. Les pays émergents n’ont aucun intérêt à se plier aux objurgations européennes et seule une taxe carbone aux frontières de l’UE changerait cette situation. Mais la Commission de Bruxelles, comme nombre de pays libre-échangistes, n’en veut pas…

Les euro-béats qui nous gouvernent, parmi lesquels les écologistes tendance Europe-Ecologie qui jouent aujourd’hui les pleureuses sur le sommet de Copenhague, se refusent à tout rapport de force dans le champ international, un peu comme les pacifistes et autres apaiseurs des années trente s’imaginaient dompter l’Allemagne nazie à coup de capitulations successives. C’est pourquoi, d’ailleurs, leur discours en faveur d’un « toujours plus d’Europe », style Lisbonne, est un leurre, une fuite en avant dans le néant de la volonté.

A Copenhague, c’est bel et bien l’angélisme européen - il est vrai mâtiné de cynisme - qui est mort. Il serait temps de s’en rendre compte, notamment en France, où le double langage des dirigeants, entre postures martiales et décisions minimalistes, n’aura jamais été aussi béant.
Nicolas Dupont Aignant Président de Debout la République

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Anonyme

Le 22/12/2009 à 12h02

Et dire que tous ces efforts et moyens consentis pour Copenhague pouvaient servir à ériger des puits de séquestration de carbone (projets de reboisement), améliorer la productivité des sols pour nourrir des milliers de personnes, notamment celles de pays en développement (Afrique, Amérique Latine, Asie et Pays insulaires) qui du reste subissent injustement les conséquences de ces mutations climatiques.
Dire que nous vivons dans un même village planétaire

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Givemeabreak

Le 22/12/2009 à 17h12

La neige devant l'écran de l'Humanité qui s'arrête?
Nombreux malheureusement sont ceux tombés dans le piège du complot révisioniste "anti-réchauffement" soutenu par les puissances dopées au carbone et qui n'ont aucun intérêt à ce que les choses changent. Vous faites partie de cette cohorte et c'est dommage.
Quant à une éventuelle dictature verte, nous l'aurons en effet n'en doutez pas si pendant qu'il est encore temps, les démocraties n'arrivent pas à traiter le problème pendant qu'il en est encore temps, et ce sont les plus démunis qui en souffriront le plus.

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Lolorozo

Le 23/12/2009 à 14h00

Ce constat clinique de Mme Lepage se termine par une incitation à l'action.
Du point de vue individuel, on peut mettre nombre de ses actes du quotidien en accord avec ses convictions, quitte à acheter un beau tee-shirt en coton bio équitable plutôt que 2 en coton conventionnel et produit dans un sweat shop esclavagiste en Chine. Il est de bon ton chez les pseudo-réalistes genre Luc Ferry de moquer cette attitude dérisoire. Préférons la parabole du colibris de Pierre Rahbi, car la somme de ces efforts pèse d'un poids moral et politique bien plus fort qu'on ne l'imagine. Le jour où les cosmétiques contenant du parabène seront totalement boycotté, par exemple, il ne sera plus nécessaire d'en réglementer l'usage.
Pour travailler tous les jours à trouver des produits abordables dans ces domaines, je suis bien placé pour savoir que les effets d'échelle sont déterminants.

Quant au plan politique, il faut aller jusqu'au bout de la logique, et rentrer dans une période d'affrontement :
- remettre en cause les accords de l'OMC, puisqu'ils ne sont pas appliqués pour produire une réelle concurrence loyale,
- définir nos normes, entre pays riches partageant ces principes. La Californie a tiré vers le haut l'ensemble des exigences des USA
- mettre en place des taxes à l'entrée des produits, et non pas sur le consommateur, ce qui sera en outre favorable à l'emploi.

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Anonyme

Le 24/12/2009 à 9h59

Il est tout à fait et, malheureusement évident ,que mous baignons dans un climat politique désastreux et tant que les politiques parleront "affaires " avant de parler d'humanité il y a fort peu de chances qu"ils avancent dans la seule voie possible,celle de la sagesse, du coeur, de l'amour de nos proches et de tous nos voisins,si loin soient-ils,

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Anonyme

Le 24/12/2009 à 10h05

suite....je ne voterai plus jamais pour un parti qui ne mettra pas en avant le seul prealable à toute décision, à savoir la protection de l'homme ,de son environnement,et du monde animal.Essayons l'écologie humaine: ce qui est bon pour moi doit être bon pour les autres et bon pour l'environnement.jean-pierre.

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Seb

Le 24/12/2009 à 13h01

Il y a quelques temps j'ai lu dans Alternatives Economiques que nous(la France)étions en train de perdre pied en Afrique face à la Chine qui investit énormément en temps/hommes pour aider certains pays dans leur développement sur le long terme (pratiques agricoles, éducations, etc.).
Lorsque j'entends des présidents africains fustiger la politique de "promesses non tenues" de la France et d'autres pays européens qui se chiffre en milliards d'euros, je ne peux m'empêcher de faire le lien entre les dissensions de Copenhague et ce point de politique extérieure.
Comme si le fait d'être en proue sur le dossier climat allait nous exonérer de toutes nos fautes erreurs et faiblesses vis à vis des autres dossiers qui ne peuvent être déconnectés, me semblent-il des relations internationales.
J'aurai bien aimé avoir le point de vue de Mme Lepage à ce sujet.

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Ecolo793

Le 25/12/2009 à 23h31

que kyoto ....
le pétrole est bien trop précieux pour le bruler....
il faut retirer les energie fossiles etla nouriture des marchés financiers.....
leur assurer une hausse constante afin que les solutions durables deviennent naturellement rentablent ....
il y a tellement d'évidences aux dérèglements planeteres que les gens qui soutiennent le contraire
sont des obscurentistes fanatiques
en effet ,comment imaginer que aprés avoir bruler la moitier de nos réserves en energie fossile
que durant la mème période nous avons abatu une grande partie des forèts primaires............
comment imaginer que ca n'aurait aucune influence sur un climat qui a mis des millions d'annees a se stabiliser...
c

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Kissbirdy

Le 26/12/2009 à 16h49

Les lois du commerce primeront toujours devant les objectifs environnementaux tant qu'une Organisation Mondiale de l'Environnement ne sera pas créée!!!! Cet objectif de crétion d'une OME est d'autant plus difficile du fait du développement économique toujours croissant que veulent atteindre les Etats. OMC contre OME?? Quel sera l'avenir de l'humanité qui ne serait attendre encore 10 ans avant un véritable accord interbational. L'urgence écologique est là.

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Arabilaran

Le 26/12/2009 à 19h27

Vaste hypocrisie chacun prone l'écologie si ça peut lui rapporter politiquement comme financièrement pour les peuples, c'est pareil,chaucun des gens de la rue ne veut voir diminuer son grand confor surtout lui dans sa grosse bagnole,et mème l'autre avec sa mobilette .Regardons derrière nous ,la casse ,cela c'est toujours réparé après les dégas ,ce sera donc pour les générations déja en route,pour l'instant c'est pour tout le monde après moi la fin du ..................

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Gilles Wallis

Le 26/12/2009 à 21h08

Du point de vue d'un consultant en management,les conférences internationales sur le climat depuis Kyoto en passant par Bali souffrent d'un mal assez connu dans les grandes organisations : le paradoxe d'Abilene. En bref : aucun politique ne croit réellement aux chances de ces conférences, mais aucun n'ose l'avouer publiquement, de peur d'être ostracisé par les autres. J'espère qu'il se trouvera un dirigeant influent et assez courageux pour avouer tout haut que cette procédure de négociation à 192 est sans issue. Et que nous n'en avons pas d'autre pour l'instant. Il faut donc inventer un autre mode de gouvernance pour amener une majorité de pays à prendre des décisions couteuses, contraignantes et impopulaires. C'est cela l'urgence. En attendant, inutile de chercher des boucs émissaires.

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Ecolo793

Le 28/12/2009 à 9h16

que kyoto ....
le pétrole est bien trop précieux pour le bruler....
il faut retirer les energie fossiles etla nouriture des marchés financiers.....
leur assurer une hausse constante afin que les solutions durables deviennent naturellement rentablent ....
il y a tellement d'évidences aux dérèglements planeteres que les gens qui soutiennent le contraire
sont des obscurentistes fanatiques
en effet ,comment imaginer que aprés avoir bruler la moitier de nos réserves en energie fossile
que durant la mème période nous avons abatu une grande partie des forèts primaires............
comment imaginer que ca n'aurait aucune influence sur un climat qui a mis des millions d'annees a se stabiliser...
c

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Ecolo793

Le 28/12/2009 à 9h47

le gros défaut du cop 15 a été de baser la négociation sur un systeme de subventions et de pognon.....
les pays riches devraient payer pour leurs emitions:
le probleme ces que nous sommmes endettés jusqu'au coup !!!!!!!!!!!!
il faut augmenter le prix des matieres premieres et de la nourriture afin de rendre rentable le dévellopement durable ...........
de plus une augmentation annuelle devra etre appliquee sur 10 ans
cette augmentation devra alimenter un fond pour que les citoyens puissent investir et entreprendre pour une economie durable ........
en effet c'est le manque de perspectives a long therme qui bloque les investissements ....

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Mathias

Le 28/12/2009 à 16h08

Cet article nous apporte une bouffée d'oxygène et nous apporte une autre "vérité" que celle formatée par les amis de monsieur Sarkosy qui détiennent 90% de l'information. Tout a fait d'accord, c'est la société civile qui fera bouger les lignes, nous avons la possibilité d'acheter à proximité de chez nous. Maisons passives et positives, géothermie profonde, éolien, solaire. Relancer la consommation des habits en chanvre, laine, soie etc. et acheter des produits fabriqués dans la région, nous avons tous cette possibilité, alors ne perdons plus de temps !

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Dugenou

Le 28/12/2009 à 18h51

contre la fraude et les manipulations du GIEC. Le GIEC qui compte des scientifiques honnêtes a malheureusement à sa tête une camarilla de militants qui refusent entre autres de communiquer leurs données, qui manipulent les chiffres, qui simplifient à l'extrême les modèles, qui rejettent avec arrogance et mépris ceux qui posent des questions, etc (voir COURTILLOT). Leur argument suprême: faire peur - "unless we announce disaster, no one will listen" (John Houghton ancien président du GIEC). Oui il y a un réchauffement climatique mais rien ne permet d'affirmer qu'il est dû au CO2 d'origine humaine. Il semblerait plutôt que cela viennent du soleil. La société civile elle, elle lutte contre le chômage, le renchérissement du pétrole, l'invasion des prédateurs de l'éolien industriel qui s'enrichissent outrageusement au détriment de son pouvoir d'achat tout en accroissant les émissions de GES par les centrales thermiques de régulation. La société civile en a marre des écolos bobo en Chanel et Armani, donneurs de leçon qui coutent très cher. Merci aux décideurs de Copenhague qui ont compris les méfaits du GIEC (sans oser le dire ouvertement, bien sur)

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Jojo

Le 29/12/2009 à 14h57

Il n'y a aucune certitude que le CO2 soit a l'origine du réchauffement de 0,6°C constaté et il se pourrait même que nous entrions dans une période de refroidissement si ce réchauffement est lié aux cycles du magnétisme solaire. Le GIEC n'a réalisé que des simulations informatiques d'un phénomène tellement complexe et chaotique que toutes les hypothèses restent ouvertes. Mais comme le GIEC ne prêche que pour sa juteuse paroisse, évidemment, ce groupe ne publie que ce qui va dans le sens du CO2 (l'effet de la vapeur d'eau, beaucoup plus puissant que le CO2 pour l'effet de serre a tout bonnement été occulté). Par pitié, n'écoutez pas uniquement ce fameux Jancovici qui semble bien s'être engouffré dans le bon filon (pour le moment!) Écoutez aussi ceux qui pensent que le réchauffement n'a pas grand chose a voir avec le CO2, (et qui sont d'autres pointures que ce polytechnicien qui n'a surement pas de mal à convaincre sa fille) comme ces scientifiques ou ces chercheurs tels Shaviv, Allègre, Jan Veizer, Regis Harrison, David Stephenson, Vincent Courtillot, Subarna Bhattacharyya, Rodam Narasimha, WJR Alexander, F Bailey, DB Bredenkampf, van der Merwe, N Willemse, Kasaba, Tokashima et autres 60 chercheurs du programme CLOUD dont le professeur Svensmark du CERN qui montrent d'autres corrélations plus que troublantes entre les orages manétiques du soleil, la déviation ou non des radiations cosmiques qui seraient à l'origine de la formation des nuages donc de la température au niveau du sol (car la température de la troposphère ne varie pas)L'expérience est en cours au CERN, attendons 2010. Ce seront peut-être les futurs prix Nobel après Jouzel!

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Ecolo793

Le 02/01/2010 à 23h44

le soleil bien sur .....
en effet le soleil est a l'origine du pétrole et du charbon
qui ont mis des millions d'annees a se former et que nous aurons fini de bruler dans 50 ans ....
la vie sur terre est un fragile équilibre qu'il ne faut surtout pas bousculer...
le bon sens ne semble pas etre votre spécialitée Mr dugenou

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Vlator

Le 05/01/2010 à 11h01

La prochaine météorite, le sixième "âge de glace", la caldera de Yellowstone ou la faille de san Andréa vous mettrons d'accord Messieurs et vos petits arguments d'experts irresponsables ne changeront pas les mentalités de l'homo sapiens moyen. Amicalement et dormez bien

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Unindividuquelconque

Le 23/01/2010 à 11h52

Merci, c'est exact mais on peut oser aller plus loin sans se faire mal : réduire, réduire ou alors ...réduire.

Il nous reste ce grand pouvoir individuel, certainement pour peu de temps.
Il ne faut pas croire que réduire veuille dire se priver de bonheur, bien au contraire.
Si c'est effectivement la croyance, elle est certainement le fruit d'un long travail acharné de ceux qui y trouvent le plus grand intérêt..

bonne chance

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Anonyme

Le 02/11/2010 à 17h14

Tant que les décisions prises le seront au nom du "saint pognon" rien n'avancera. Seules les actions individuelles ou entreprenariales de personnes ayant pris conscience que respecter la nature c'est se respecter feront avancer les mentalités et les façon d'agir. Mais ne sera t-il pas alors trop tard?

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Pierre s

Le 05/12/2010 à 0h07

Copenhague a-t-il bien été le fiasco qu'on a bien voulu dire ?
Les pays émergents sont montés sur la table et c'est tant mieux.
Sur le plan international comme sur le plan intérieur, il n'existe aucun espoir de progrès sans justice, sans une répartition équitable des efforts pour sauvegarder nos intérêts communs.
Et que dire aujourd'hui de la remise en cause du protocole de Kyoto à Cancun ?

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Brigitte

Le 05/08/2013 à 13h05

Salut, je tiens à vous dire que votre vision de ce thème est réellement originale, et je souhaite vous dire merci pour post riche en contenu. Quoiqu'il arrive, je compte revenir vous voir très prochainement. Je vous souhaite une bonne continuation sur votre blog !

Brigitte

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Christian Pellerin

Le 26/08/2013 à 14h46

Bonsoir, Certes ce thème est moins simple qu'on ne pourrait le croire, et votre approche en est propice à la compréhension. En tout cas, je repasserai certainement plus tard. Continuez !

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