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Actu-Environnement

Filière des énergies marines renouvelables : une réalité industrielle à Saint-Nazaire

Avec la construction des parcs éoliens au large des côtes françaises, la filière industrielle se construit elle aussi. Les développeurs des parcs se sont appuyés sur les sous-traitants et une partie de la supply chain est franco-européenne.

Reportage vidéo  |  Energie  |    |  R. Pernot
Actu-Environnement le Mensuel N°415
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°415
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La construction tant attendue des parcs éoliens en mer au large des côtes françaises commence à porter leurs fruits à terre. Les retombées économiques et la création d'emplois ne sont pas encore à la hauteur des promesses mais l'éolien a semble-t-il permis de pérenniser des activités. Certaines entreprises ont trouvé dans l'éolien de quoi se diversifier.

Exemple à Saint-Nazaire où les Chantiers de l'Atlantique, connus pour la construction de navires de croisière, sont désormais numéro 2 mondial dans la construction de sous-stations électriques. Ces équipements seront installés en mer d'ici quelques mois. Les éoliennes y seront raccordées afin d'évacuer l'électricité produite. Derrière de gros acteurs comme Siemens Gamesa et General Electric, qui produisent les pâles ou les nacelles, se cachent une myriade de PME et TPE, 200 environ, qui commencent enfin à bénéficier de cette nouvelle activité, 12 ans après le lancement des premiers appels d'offres.

Si les entreprises françaises tirent leur épingle du jeu pour les activités à terre, ce n'est pas encore le cas pour les activités en mer. Elles font face à des concurrents déjà bien implantés en Europe du Nord où l'éolien en mer est déjà bien développé. Regroupées au sein du cluster Neopolia, les petites entreprises estiment que les critères des appels d'offres pourraient évoluer pour encourager les porteurs de projets à faire appel à encore plus de sous-traitants nationaux. (voir le reportage video)

Réactions2 réactions à cet article

ça serait bien de donner des chiffres sur le nombre réel d'emplois créés plutôt que des impressions... Ne pas oublier que les éoliennes, où se concentre l'essentiel de la plus-value, sont importées. Ni que les tarifs garantis (3 fois le prix EdF actuel) vont coûter un bras au consommateur, en totale inutilité puisque le courant vient en substitution d'électricité déjà décarbonée et beaucoup moins chère. Au bilan, l'éolien ne crée quasi pas d'emplois et appauvrit le pays tout en dévastant les paysages. Le reste n'est que publicité mensongère.

dmg | 28 juin 2021 à 14h05 Signaler un contenu inapproprié

La construction est singulière et elle porte ses fruits qui sont bien pâles pour le moment, comme les pales des éoliennes...

Albatros | 29 juin 2021 à 09h18 Signaler un contenu inapproprié

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