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Actu-Environnement

Plan de relance automobile : ''5 ou 6 milliards d'euros'' d'aide de l'Etat pour PSA et Renault

Alors que plusieurs milliards d'euros seront alloués pour relancer le secteur automobile qui s'engage notamment à ne pas délocaliser, les associations dénoncent des contreparties environnementales insuffisantes et plaident pour une mobilité durable.

Gouvernance  |    |  R. Boughriet
   
Plan de relance automobile : ''5 ou 6 milliards d'euros'' d'aide de l'Etat pour PSA et Renault
© Doug Olson
   
A l'occasion des Etats généraux de l'automobile qui a réuni à Bercy tous les acteurs de la filière, le Premier Ministre François Fillon a annoncé le 20 janvier que l'aide de l'Etat en faveur des constructeurs français Peugeot Citroën et Renault serait au total de l'ordre de 5 ou 6 milliards d'euros. Lors de l'annonce du plan de relance de l'économie le 4 décembre dernier, Nicolas Sarkozy avait pourtant affirmé qu'il n'y aurait pas d'aides supplémentaires pour les constructeurs automobiles. Parmi ces mesures prises pour soutenir le marché automobile : la prime à la casse de 1.000 euros par véhicule ancien contre l'achat d'un véhicule particulier ou utilitaire léger émettant moins de 160 g/km de CO2, ou récemment le financement des filiales bancaires de Renault et de PSA, à hauteur de 500 millions d'euros chacune, afin de relancer le crédit automobile.

Mais le Premier ministre a averti les constructeurs qu'aucune aide de l'Etat ne sera accordée sans contreparties : l'engagement des constructeurs de ne pas délocaliser ou fermer d'usine.

Il n'est pas question que l'Etat vienne en aide à un constructeur qui déciderait de fermer purement et simplement un ou des sites de production en France, a précisé le Premier Ministre dans un communiqué. Il ne s'agira pas de dire on prend et on délocalise, a également déclaré le chef du Gouvernement.

Nous attendons donc en contrepartie que leurs engagements soient exemplaires tant sur les volumes de production en France qu'en termes de relations vis-à-vis de la chaîne de sous-traitance, a ajouté François Fillon. Un fonds de soutien à la sous-traitance de 300 millions d'euros a également été installé.

Des contreparties environnementales insuffisantes

Sur les 6 milliards d'euros de soutien à la filière automobile annoncés hier par le Premier ministre, seulement 10% sont alloués à des démarches environnementales, déplore l'organisation environnementale WWF-France dans un communiqué : les 400 millions d'euros pour favoriser la recherche et le développement des véhicules décarbonés et les 200 millions d'euros du bonus-malus, précise l'organisation.

L'attribution de ces aides massives, sans aucune contrepartie environnementale, va à l'inverse de la politique voulue par le Président de la République lors du Grenelle de l'environnement, souligne le WWF.

Repenser la mobilité

De leur côté, dans une tribune libre, Stéphen Kerckhove, délégué général d'Agir pour l'Environnement, Olivier Louchard, Directeur du Réseau Action Climat France, Jean Sivardière, Président de la Fédération Nationale des Associations d'Usagers des Transports, plaident pour des Etats généraux de la mobilité.

Pour répondre durablement à cette crise structurelle du monde de l'automobile, nous devons nous attacher à réduire les émissions de gaz à effet de serre ainsi que notre facture énergétique. Pour se faire, il est impératif d'agir en amont et freiner la hausse continue de la demande de transports motorisés, soulignent les associations Agir pour l'Environnement, le Réseau Action Climat France et la FNAUT.

En pensant ''mobilité'' et non plus ''automobile'', la France se donnerait le moyen d'articuler urbanisme, logement, transport, services et emplois, ajoutent les associations.

Agir pour l'Environnement, le Réseau Action Climat France et la FNAUT demandent de choisir une mobilité privilégiant les modes de déplacements doux : l'automobile toujours en dernier ressort et si possible en covoiturage, mais surtout la marche à pieds, le vélo, les transports en commun (métro, tramway, bus, train), soulignent les associations.

Réactions3 réactions à cet article

5 à 6 milliiards qui aurait pu être réduits

le déficit public vient d'un volonté incesssante du pouvoir de valoriser les grands patrons, de les faire vivre sur une base patrimoniale basée sur la defiscalisation....bref d'accepter d'être dirigé en France par hommes politiques qui ne sont pas français puisqu'ils ne payent plus d'impots en France

Une conséquence : un développement germinal à l'encontre d'une moralisation du système d'état
Lauréal city........pour ne pas dire passage de crème!!!

Alcapone | 22 janvier 2009 à 16h36 Signaler un contenu inapproprié
Surtout pas!

Le secteur automobile est en crise... Et bien tant mieux et on ne va pas les plaindre. Car la crise à bon dos et passe sous silence ces trente dernieres années consacrées à bomber le torse et à faire de la propagande à grand renfort de marketing. Un siecle de savoir faire et toujours incapables de mettre sur le marché des produits fiables(retour en atelier)et économiques
(prix des pieces détachées)voir écologiques...pour faire court.
La meilleure aide serait de 5 ou 6 milliards de coups de pieds aux fesses!
Il faut repenser l'idée de l'automobile ( qui est un mal nécéssaire) et prendre le virage:
le marketing automobile aux oubliettes (ha l'image... pauvres gens!)
et les ingénieurs et designers au pole nord pour contempler la fonte des glaces.
Enfin la prime à la casse devrait être prélevée sur le salaire des dirigeants, premiers responsables de ce dramatique désengouement pour leur politique polluante.
Vite autre chose! Mais pas avec les mêmes ils n'ont décidément pas de bon sens!

charette | 22 janvier 2009 à 18h20 Signaler un contenu inapproprié
fameux CO2

nous ne comprenons plus RIEN!
je me répète et ne cesserai de le faire:
que signifie ce cinéma de réduction de CO2 avec les automobiles si on va nous OBLIGER à rouler avecv les feux en PLEIN JOUR?
bon sang il faut se battre contre cette CONERIE MONUMENTALE!
cette mesure STUPIDE, ABERRANTE et voir même DANGEREUSE!
on nous rabâche les oreilles avec l'énergie solaire! le SOLEIL est là! il brille! et on lui fait cette injure d'utiliser la lumière artificielle! on doit l'utiliser SANS MODERATION! mais à voir et à entendre toutes ces balivernes,on se fiche complètemment de nous! tout çà pour les constructeurs automobiles car ce sera encore les consommateurs qui paieront pour les caprices de millionaires! alors on dit: ASSEZ DE NOUS PRENDRE POUR DES VACHES LAITIERES! on verra ce que va donner la pétition et ce que les automobilistes pensent de tout ce ramassis de mensonges et de stupidités!

MARKI | 22 janvier 2009 à 23h13 Signaler un contenu inapproprié

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