25 ans après l'accident nucléaire de Tchernobyl, 28 pays se sont retrouvés à Kiev en Ukraine pour évoquer le nouveau sarcophage de protection qui doit être construit autour du réacteur pour mi-2015. Il s'agissait surtout de parler de financement sachant que le projet devrait coûter 1,54 milliards d'euros selon ses constructeurs. Or d'après les dernières évaluations de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), il manque encore 740 millions d'euros pour achever les travaux.
Pour l'instant le Fonds pour le sarcophage de Tchernobyl créé en 1997 est alimenté par 30 donateurs qui ont déjà promis 864 millions d'euros dont 250 de la part de la Commission européenne. Cette dernière a annoncé à l'occasion du sommet qu'elle apporterait un financement supplémentaire de 110 millions d'euros tandis que la BERD a promis 120 millions d'euros. François Fillon, qui présidait cette réunion au nom de la présidence française du G20 a annoncé que 375 millions d'euros supplémentaires seraient apportés par la communauté internationale dont 47 millions d'euros de la part de la France. "Il ne s'agit que d'un montant minimal. Plusieurs pays ont affirmé leur engagement en faveur de l'achèvement du chantier sans toutefois être en mesure d'annoncer un chiffre aujourd'hui", a-t-il précisé. C'est le cas notamment du Japon, du Canada et de l'Italie.
Une nouvelle enceinte de confinement attendue pour 2015
L'engagement contribuera également, via le Fonds pour la sûreté nucléaire, à la construction d'une installation de stockage qui accueillera pendant 100 ans le combustible irradié provenant du démantèlement des deux autres réacteurs de la centrale de Tchernobyl.