En revanche, une réduction de TVA sur les produits écologiques n'est pas à l'ordre du jour. Le Conseil Ecofin s'est entendu sur le fait qu'avant l'application des taux réduits, les États-membres devraient envisager l'utilisation d'instruments alternatifs permettant d'atteindre les objectifs fixés dans le domaine de l'environnement, l'efficacité des taux de TVA réduits pouvant se montrer limitée, explique la présidence Tchèque.
De même, aucune avancée majeure n'est à noter concernant le financement de la lutte contre le changement climatique. Les ministres se sont simplement mis d'accord sur la position commune de l'UE à ce sujet : l'UE est prête à renforcer et rendre transparents les flux financiers dans ce domaine et à agir dans le sens d'une répartition équitable des coûts liés à la lutte contre le changement climatique, note la présidence Tchèque.
Résultats, les associations de protection de l'environnement sont furieuses : les ministres européens des Finances consacrent des milliards d'euros d'argent public pour le sauvetage des banques et de leurs dirigeants mais sont incapables d'allouer un centime d'euros lorsqu'il s'agit de répondre à la crise climatique, constate Karine Gavand, chargé de campagne climat pour Greenpeace France.
Article publié le 11 mars 2009