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Actu-Environnement

La fondation Desertec se sépare du consortium industriel Dii GmbH

Energie  |    |  F. Roussel

Une preuve de plus que le projet Desertec est malmené : le 1er juillet, la fondation Desertec a annoncé se séparer du consortium industriel Dii GmbH chargé de mettre en œuvre le projet du même non dont elle est l'initiatrice. L'organisation non gouvernementale évoque "de nombreux conflits insolubles" entre les deux entités. La fondation ne souhaite surtout pas être entraînée dans la "publicité négative" en cours suite aux divergences de points de vue stratégiques qui s'expriment au sein du consortium et entre les différents partenaires industriels du projet. La fondation n'exclut pourtant pas une "une future coopération".

Début juin, l'initiative industrielle Desertec (Dii) regroupant 60 sociétés, a en effet déclaré vouloir abandonner sa stratégie d'exportation d'énergie solaire du Sahara vers l'Europe, remettant ainsi en cause le principe du projet initial. Le megaprojet allemand Desertec, initié en 2009, vise en effet à exploiter les potentiels énergétiques des déserts du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (MENA), via un vaste réseau de centrales solaires à concentration et de parcs éoliens à travers la Méditerranée. L'ambitieux projet, estimé à 400 milliards d'euros, prévoyait d'installer 100 GW d'énergie renouvelable au Maghreb et au Moyen-Orient pour répondre à 15% à de la demande d'électricité de l'Europe d'ici 2050.

Réactions3 réactions à cet article

Comme je l'ai dit depuis longtemps, l'énergie solaire n'est pas rentable industriellement. Que ce soit en France ou en plein Sahara, la problématique reste la même : l'énergie solaire est trop diffuse !

RealWheelc | 03 juillet 2013 à 15h45 Signaler un contenu inapproprié

L'energie solaire thermique nécessite une source froide. La concentration de l'énergie en augmentant la température permet de considérer la température ambiante comme "source froide". Les centrales solaires sont techniquement au point; celles qui emploient les sels fondus peuvent accumuler de la chaleur et continuer la nuit a produire.
Les photopiles perdent en efficacité avec la chaleur...
Pour revenir a l'initiative Desertec c'est le modèle économique et l'instabilité politique (terrorisme) qui posent problèmes. Au départ il était prévu que les européens installeraient tout ce qu'il faut et ensuite ils auraient importé 15% du courant laissant le reste au pays d'accueil. Le transport d'énergie sur de longues ou très longues distance et en sous marin posent d'énormes difficulté, nécessité de conversion en courant continue très haute tension, puis conversion en triphasé à l'arrivée. entre temps l'europe a imaginé vendre du courant en Afrique via ces lignes et donc il faut doubler les équipements en tête de réseau.

ami9327 | 04 juillet 2013 à 00h03 Signaler un contenu inapproprié

L'énergie solaire a des perspectives mondiales toujours très favorables. Les problèmes de Desertec pour la production d'énergie vers l'Europe n'ont rien à voir avec la technologie solaire éprouvée qui ne cesse d'être améliorée. Le projet se poursuit d'ailleurs pour l'Afrique du Nord et au delà désormais vers le Sud et le Moyen-Orient. Et par ailleurs en Asie. Des investisseurs avisés comme Warren Buffet ou Google entre autres misent pleinement sur ce secteur. Le développement solaire se confirme partout. +60% de hausse en 1 an aux Etats-Unis malgré la crise et la concurrence du gaz de schiste. Des prix compétitifs y compris par rapport au charbon en Inde et grâce entre autres à des groupes français et dans de multiples autres pays. Les techniques et applications sont multiples. Le solaire plasmonique et par ailleurs organique ont des résultats de plus en plus satisfaisants. Les coûts sont toujours en baisse. On capte désormais la quasi-totalité de l'énergie solaire avec des panneaux double-faces ou hybrides type Dualsun, Fototherm etc. Les trackers à concentration type Soitec atteignent plus de 50% de rendement. Les pays émergents y investissent de plus en plus. L'Arabie Saoudite y consacre 109 milliards de dollars actuellement. La consolidation du secteur PV est quasiment achevée avec des groupes importants et diversifiés qui ont repris les pionners du secteur. On constate également l'arrivée du solaire dans l'automobile (Solarworld GT, Cuer etc) et une prochaine Toyota.

Energie+ | 04 juillet 2013 à 00h31 Signaler un contenu inapproprié

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